En fervente apologiste de la féminité et de la sensualité au travers de l’érotisme , voilà plusieurs années que je m’intéresse au retour et à l’ascension du strip burlesque sur les planches parisiennes et ailleurs …
Dimanche dernier, en deuxième partie de soirée, France 3 diffusait à 23 heures après que les enfants soient en principe couchées un documentaire « Strip burlesque ou la philosophie du corset » de de Constance de Médina et Helena Noguerra
Constance de Médina est l’ancienne Rédactrice en chef de Second Sexe et a déjà travaillé avec Helena Noguerra sur un X Femme, produit par la société éditrice de Second Sexe.
J’ai raté cela …Dommage pas de rediffusion programmée…
Dans le même style burlesque, décidemment de plus en plus tendance, un spectacle nous ait annoncé le 28, 29, et 30 décembre prochain, ainsi que le 4,5 et 6 janvier à 21 heures à « La loge » 77 rue de Charonne dans le 11 ème à Paris …
Génial je serai sur Paris pour quelques unes de ces dates ….
POURPRE 26-C, une couleur et un numéro mystérieux pour un spectacle de chair et d’images.
Empruntant à la fois à l’esthétique du strip-tease burlesque et à celle de la maison close, POURPRE 26-C propose de requestionner certaines représentations de l’érotisme dans un va-et-vient intimiste entre l’effeuillage et la vidéo.
Connu pour son côté suggestif, le burlesque est majoritairement associé à la revue et au cabaret. Ce que POURPRE 26-C cherche, c’est à lui donner un nouveau souffle, à l’intégrer dans une démarche artistique globale afin de créer autour de lui un objet théâtral et chorégraphique voué au plaisir.
C’est pourquoi la scénographie de POURPRE 26-C est constituée de projections et d’éclairages. Symbole des maisons de tolérance, la lumière rouge prend ici l’aspect d’un catalyseur de sensualité qui inonde le plateau de ses chaudes lueurs, s’immisce dans les moindres recoins de la peau, provoque ombres et contre-jours.
Au cœur de POURPRE 26-C, trois femmes. Hôtesses d’un soir, ces Messaline des temps modernes n’ont pour autre mission que celle de susciter le désir, et s’offrent nonchalamment à la vue du spectateur qui devient alors client.
Les corsets se desserrent, les agrafes des soutien-gorges sautent, les pompons des pasties* tournent encore et encore… Cacher pour mieux montrer, montrer pour cacher davantage, la lascivité intrinsèque à POURPRE 26-C repose sur des jeux ambigus où le chat devient la souris.
Dans cet univers interlope, qui oscille entre un présent fantasmagorique et un ailleurs mémoriel, la seule présence masculine provient d’une voix off désincarnée. Celle d’un homme dont on ne saura rien.
Au fil de son récit, la salle de théâtre se transforme en maison close modulable, évoluant au plus près de l’errance de cet homme qui se heurte à ses fantasmes, au détour des pièces, au détour des femmes.
Sublimation de la frustration ou détournement de la jouissance, c’est au spectateur de POURPRE 26-C de se forger sa propre opinion.
Les danseuses en scènes ont toutes trois été formées à l’Ecole supérieure de Burlesque de Gentry de Paris et répondent à des pseudos pour le moins évocateurs …
Il se dit, dans le secret des alcôves, que Belladonna LaPoison
n’en est pas à ses premiers pas sur scène, et que, pour mieux
étourdir ses admirateurs, la Dangereuse change de patronymes
comme certaines changent de petites culottes.
D’aucuns affirment que la pétillante Cherry Candy, quand elle
n’est pas occupée à subjuguer son public par de délicieux
effeuillages, se passionne pour l’Histoire et notamment pour
Marie-Antoinette.
D’après certains informateurs, l’énigmatique Joy Va Voï ne se
contente pas de faire tourner la tête des hommes ; cette
mélomane avertie aime surtout faire preuve d’ingéniosité pour
livrer des numéros toujours plus sophistiqués.
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