
Mon corps est froid …tu manques à mes nuits, à mes envies, à ma survie
Pose tes désirs dans l’échancrure de mes reins, redessine mes seins au fusain de tes mains. Je ne pense qu'à ça, l’envergure de tes paumes sur ma croupe lunaire
Tu t’es éloigné, mais je dégouline de toi. J’effleure ta peau, j’effleure ton corps de mes désirs en oripeaux.
Mon cœur durcit, mon cœur a froid.
Et je pense à toi !
Perdre la raison c’est enivrant, mais les jolies heures sont déjà si loin.
La règle de trois tu te souviens, toi, moi et rien …ou bien ton corps, mon cœur et ton esprit …
Le désordre m’envahit.
Pas vu pas pris …
Ineptie …prends moi, de tes désirs, et de ton corps et de ta vie …
Rimes modernes ou nostalgie …les jolies heures s’en sont enfuies et tu me manques à la folie.
Tes pupilles au creux de mon ventre me font toujours autant d’effet. J’ai bien peur de ne pas résister…Ma raison n’est plus vraiment mon allié, elle s’est faite complice de tes folies de nous.
Peut être que nous fuyons la vérité.
La vie est hasardeuse, beaucoup trop courte et capricieuse, déroutante, excitante. Mais au bout du compte elle est si précieuse …
Il y a dans tes yeux la force vive des amoureux et tes désirs somptueux d’associer nos deux vies.
A ces seules pensées, mon corps s’embrase .J’ai peur de nous, du grandiose de notre complicité.
A bouche que veux-tu, viens butiner mes ardeurs, recueillir de ta langue mes intimes splendeurs, cette source féconde d’un amour ravageur.
A corps perdu, viens t’abreuver au venin de notre diabolique destin, investir de ta fièvre la chaleur de mon ventre.
De ces instants de grâce, bâtissons notre espace …
J’aime tant quand tu me fais verser des larmes exsangues de tristesse, légères de beauté mais si lourdes d’émotions.
Double lumière que nos corps mélangés…et pour le reste, il n’y a rien à faire, nous sommes nés pour nous aimer …
Arrête, arrête, ne me touche pas, ne me tente pas, mais aime moi !
Couvre ma peau de ta sueur, de tes ardeurs, mon sexe d’amour et de douceur et mon regard de ta folie quand ton plaisir éreinte nos nuits.
Le bonheur ne nous effleure pas assez souvent. Redonne un souffle à notre Éden et le mystère qu'’il mérite pour que perdure la splendeur passionnelle.

J’y crois encore …Amour, baisons la vie ensembles …Je suis en quête de ton sourire, ne me laisse plus souffrir…
Un sanglot de plus et je saute !
Ne me laisse pas mourir !
© 2014 Mysterieuse
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