Rédigé par mysterieuse le 11 novembre 2012 à 22:43 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (0)
Toujours en quête d'images en accord avec la sensualité , je suis tombée au hasard de mes recherches sur un artiste argentin que je ne connaissais absolument pas .J'ai eu un coup de coeur
Fabian Perez est né le 2 novembre 1967 à Buenos Aires en Argentine d’une mère brésilienne EDUA HERRERIA et d’un père argentin ANTONIO PEREZ.
A l’âge de 9 ans, Fabian se passionne pour l’art et le pinceau et peint des portraits de ses parents de sa famille.
EDUA était la force créatrice dans la vie de Fabian et Antonio était l'inspiration pour son travail. Antonio, son père, possédait un certain nombre de bordels illégaux et de discothèques .Fabian, témoin de la vie peu orthodoxe de son père a souvent été exposé à de belles femmes, capable de vous séduire dans un geste, une attitude.
Aujourd’hui nous découvrons au travers de nombres de ses toiles, ses souvenirs de jeunesse, ces dames de nuit, fascinantes de féminité.
L’autre passion de Fabian est le karaté qui lui a permis d’influencer son caractère en lui donnant une grande discipline.
A 16 ans, il perd sa mère, trois ans plus tard son père .Tristesse et désespoir s’emparent de lui, mais en 1984, il croise la route de la plus grande source d'inspiration de sa vie - Senseï Oscar qui devint plus tard son professeur, maître, ami proche, et la figure paternelle.
A 22 ans Il quitte l’Argentine .Après un séjour de 6 mois à Rio, il s’envole pour l’Italie où il résidera pendant sept ans, à Padoue, près de Venise .Durant cette période il approfondit ses études orientales avec Oscar et l’art. C'est là que sa carrière dans la peinture et l'écriture prend un nouvel élan. Il écrit un livre « Réflexion d’un rêve » qui sera publié plus tard aux États-Unis
Après l’Italie il s’envole pour le Japon, où il vivra pendant un an à Okinawa…Son incessant voyage l’emmène ensuite vers les États- Unis et à Los Angeles, où il vivra de petits boulots .Il peint tut au long de ses nuits et pense que c’est la sa période la plus créatrice de sa vie. En 1981, deux éditeurs d’art et propriétaires de galeries tombent en amour des travaux de Fabian, lors d’une exposition.
Ils le rencontrent deux jours plus tard et lancent la carrière de l’artiste. La collaboration a été un énorme succès, chaque peinture de Fabian créé a été vendue immédiatement et la demande pour son travail a explosé. Aujourd'hui, son travail est publié par DeMontfort Fine Art au Royaume-Uni. Fabian souhaite ne pas classer son style, comme il ne veut limiter son travail. Son art est tout simplement l'expression passionnée de ses forts sentiments romantiques. Inspiré par ce qui est connu dans les arts martiaux la Muga (esprit vide), Fabian se trouve dans cet état presque méditatif de l'esprit quand il est à l'œuvre, et la pureté de ses flux de créativité. Il habite maintenant à Beverly Hills, en Californie
Un parcours très atypique donc …Pour ma part j’aime sa manière de peindre, avec intimité et profondément de respect pour ces femmes et ces hommes de la nuit, ainsi que pour l’importance qu'’il accorde à la gestuelle .On sent une présence constante du rythme qui imprègne chaque image, indépendamment que le sujet danse, remonte une mèche ou bien encore allume une cigarette …
Il nous offre Le monde de la nuit, les femmes, retransmis avec une étincelle vitale au centre de la toile et une compréhension complète du tempo et des cadences du corps humain
J’avoue être aussi tombée totalement sous le charme de ses œuvres au masculin …Mon attirance particulière pour les latins surement …Mais doit-on y voir l’image de son père ?
Rédigé par mysterieuse le 29 avril 2012 à 14:57 dans ART ET CULTURE, Mes coups de coeur, SENSUALITE VISUELLE | Lien permanent | Commentaires (2)
Mes plus fidèles m’en voudront, les plus indulgents me comprendront …
Je me suis éloignée quelques jours de mon boudoir littéraire, parlons d’émancipation intellectuelle, un soudain besoin de me libérer de toutes ces émotions, ces idées qui s’entrechoquent dans mon cerveau comme des neutrons en collision.
Bref, (c’est tendance bref) j’ai octroyé un repos salutaire à mes neurones en fusion…
Outre mon blog que j’alimente avec amour et dévotion, je me prête aussi sans distinction à nombres de concours littéraires que nous propose régulièrement un site communautaire (très tendance aussi, les communautés)
N’allez pas croire que je recherche la notoriété, l’érotisme n’est pas salutaire en matière littéraire, mais j’aime à le défendre avec mes mots ….Une récompense est toujours une reconnaissance
Bref (encore me direz-vous), j’ai, il y a quelques temps participé, à un concours par les biais concourants de WeLoveWords et FACEBOOK (oui, oui, outils précieux pour qui sait s’en servir )
Gagnante avec quatre autres sur le thème « Lettres à un premier amant »
La cinquantaine consommée, Dominique Lalouve vit dans le sud de la France.
Elle écrit depuis huit ans de nombreuses poésies dont certaines ont été éditées dans un recueil, Sensuelles déviances, et des nouvelles. Elle voue un véritable culte à la féminité dans ce qu'elle a de plus noble et séduisant.Son écriture s’est naturellement portée sur l’érotisme après une rencontre virtuelle qui ne s'est jamais concrétisée. Ses mots nourrissent ses plaisirs et ses plaisirs ses mots, essayant de traduiredans le verbe une sensualité vécue dans sa chair.Dominique Lalouve a également été lauréate dans la catégorie « Littérature érotique » au festival de Romans avec son blog "Aiguilles-bas sans dessous".
Depuis le 9 avril, vous pouvez lire en version numérique aux éditions Dominique Leroy http://dominiqueleroy.izibookstore.com/ un de mes textes inédits sous mon nom d’écrivain Dominique Lalouve parmi cinq textes choisis dans un eBook intitulé « Lettres à un premier amant »
Présentation de l’éditeur
Premiers frissons amoureux et premiers frissons de désir : cinq auteurs narrent dans une lettre à un amant les émois d'une narratrice... ou d'un narrateur.
Avec nostalgie, humour et effets de surprise, réminiscences d'un amour de jeunesse ou écrits couchés sur le papier après avoir vécu l'immédiateté d'une rencontre, ces missives, gorgées d'émotion, mettent à l'honneur l'écriture épistolaire dans sa déclinaison érotique.
Lettres à un premier amant contient les textes suivants :
Mon si cher et si tendre amant de Dominique Lalouve,
Mon cher amant d'Anne Bert,
Cueillez dès aujourd'hui les chrysanthèmes de la vie de Ian Cecil,
Pour A... d'Isabelle Lorédan
et L'adieu de Piko.
Collection e-ros épistolaire : Quand les mots du désir épousent la forme de la lettre...
Des auteurs novices ou plus confirmés, tous amateurs d’érotisme, se donnent rendez-vous dans cette collection dynamique : des textes inédits adaptés à des lectures d’aujourd’hui, à parcourir avec délectation sur l'écran de votre ordinateur et de vos Smartphones, tablettes et autres liseuses.
Une explication plus personnelle à l’origine de cette lettre ou une découverte plus approfondie de mon univers littéraire dans une interview accordée à Chocolat Cannelle sur NEOPLAISIR
Nous vous proposons aujourd'hui l'interview de Dominique Lalouve, à la fois blogueuse et écrivain érotique, à l'occasion de la sortie du livre numérique Lettres à un premier amant (éd. Dominique Leroy, coll. e-ros épistolaire) où elle signe le texte initial.
Vous tenez depuis plusieurs années un blog, Aiguille-bas sans dessous (http://mysterieuse.blogs.com). Quelle est l'origine de ce blog ? Pourquoi l'avoircréé ? Que souhaitez-vous y montrer, y écrire ?
Voilà maintenant un peu plus de 7 ans que je tiens mon blog avec régularité. En fait ce blog a une histoire .Il naquit d’une complicité virtuelle qui ne se concrétisa jamais. Un homme de l’ombre, sans visage avec qui j’entretins pendant quelques temps une relation épistolaire et téléphonique me fit découvrir mon penchant pour l’écriture et plus spécifiquement le genre érotique. C’est lui qui me parla des blogs dont je ne soupçonnais pas, à l’époque, l’existence et fut à l’origine de sa création et de son Nom « Aiguilles-bas sans dessous » .Je crois avec le recul, que je l’ai crée pour lui, uniquement pour lui, mais l’assiduité de mes lecteurs en a fait un vrai boudoir littéraire.
Aujourd’hui, je suis à l’affut de tout ce qui touche à l’érotisme et à la féminité .Outre mes nouvelles et poèmes, en grande partie issues de mes émotions, de mes transgressions et de mes envies, j’en ai fait aussi un lieu d’information culturel où je prône avant tout la féminité.
Votre blog a été reconnu pour son intérêt au festival de Romans. Comment avez-vousvécu cette expérience ?
Je me suis présentée deux années de suite à ce festival… la première année, il n’y avait de catégorie de littérature érotique.La deuxième année, la Catégorie fut crée et je remportais le premier prix, tant pour l’écriture, que pour mon assiduité, la qualité graphique de l’espace et mes choix musicaux…ce fut un moment de grande émotion à vrai dire. Je me rappelle que lorsque l’éditeur de chez Plon citait mes vers ou encore ma prose, micro en main, je ne me reconnaissais pas avant qu'’il ne prononce mon nom « Mystérieuse » .C’était un moment fort, comme une reconnaissance de ma passion !
De nombreux poèmes jalonnent les pages de votre blog. L'écriture poétique vousintéresse-t-elle davantage que l'écriture en prose ? Vous avez, d'ailleurs, publié unrecueil poétique aux éditions Mille poètes : pouvez-vous nous en parler ?
A vrai dire, mon blog naquit de poésies. C’est un exercice de style périlleux, mais j’en aime la mélodie et le travail que cela me demande. La poésie parait désuète de nos jours et c’est dommage, elle fait honneur à notre belle langue. J’ai édité un recueil qui s’intitulait « Sensuelles déviances » .la plupart d’entre elles, pour ne pas dire la totalité me furent inspirées par ma Muse, l’homme sans visage ! C’était pour moi une consécration, oui une manière d’essayer de tourner la page ! Je n’ai pas de préférence pour l’un ou l’autre des genres littéraires, mais par esprit de générosité, j’aime à combler mes lecteurs et certains d’entre eux, parmi mes plus fans aiment ma poésie.
Vous venez de publier une lettre érotique, intense etcharnelle, dans le recueil Lettres à un premieramant, aux éditions Dominique Leroy. Que pouvez-vous nous dire sur ce texte ? Comment est-il né ?
J’aime particulièrement ce texte, il est vivant, parce que né d’une réelle correspondance. Sans vouloir violer un secret La lettre fut écrite aux lendemains d’une rencontre amoureuse et charnelle très intense. Elle est empreinte de mon plaisir et d’un érotisme suggéré, une envie de crier à tout le monde l’intensité que peut procurer une relation charnelle d’un premier amant ! Son destinataire l’aime autant que moi et pour cette raison a aimé l’idée de la publication !
Que ce soit à travers votre blog ou vos publications, l’érotisme et la sensualité enveloppent vos écrits.Pourquoi ce choix d'une atmosphère érotique ? Avez-vous d'autres domaines d'écriture de prédilection ?
L’érotisme est mon cheval de bataille, ma ligne de conduite dans mes écrits, comme dans la vie.
Je l’associe à la féminité, au mystère, à l’esthétisme. A force de banaliser le sexe on a fini par le rendre insipide .Il faut le valoriser, l’épicer, le suggérer par l’érotisme et la sensualité, le rendre beau en sublimant le corps, les corps aimantés.
De plus l’interactivité de mon espace d’écriture , m’a permis de rencontrer des gens , hommes ou femmes , sensibles à cette forme élégante de la sexualité , glamour et libertaire . Il m’est même arrivé d’écrire à quatre mains avec certains de mes lecteurs, je pense notamment à « Derrière la porte », une sorte de relation épistolaire en quelque sorte
J’aime cet univers, où tous les sens sont en alerte, la saveur des désirs, l’odeur du plaisir, les murmures des dentelles, la beauté d’une belle en train de se faire trousser.
A vrai dire, il m’est difficile d’en sortir et malheureusement pour moi, je suis trop trash pour certains éditeurs qui ne font pas dans l’érotisme et pas assez pour d’autres, spécialisés.
Ainsi Franck Spengler des Éditions Blanches m’a dit un jour, ou écrit « Vos nouvelles sont pas mal troussées, mais beaucoup trop sages et attendues pour moi. Mais pas de fautes majeures »
Je n’ai rien changé à mon écriture, elle est mienne !
Alors dois-je m’orienter vers un autre domaine d’écriture ?
Je ne le crois pas, je suis bien dans ce créneau, j’y trouve un réel plaisir et le numérique m’aidera peut être un jour à concrétiser mes désirs d’éditer un roman ou un recueil de nouvelles
Merci à Dominique Lalouve pour cette interview !
Rédigé par mysterieuse le 15 avril 2012 à 15:41 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (2)
Depuis la mort d’Helmut Newton (1920 -2004), aucune rétrospective du photographe n’a eu lieu en France, pays où il a cependant créé une partie majeure de son œuvre, notamment en travaillant pour l’édition française de Vogue.
Sulfureux, parfois choquant, l’œuvre de Newton a cherché à restituer la beauté, l’érotisme, l’humour, parfois la violence que sa sensibilité lui permettait de relever dans les rapports sociaux des mondes qu’il fréquentait : la mode, le luxe, l’argent, le pouvoir.
L’exposition réunit plus de deux cents images, quasi exclusivement des tirages originaux ou « vintage » réalisés sous le contrôle d’Helmut Newton : polaroïds, tirages de travail de divers formats, œuvres monumentales. Elle sera enrichie d’un extrait du film réalisé par June Newton, épouse du photographe pendant soixante ans et elle-même photographe :Helmut by June.
Le propos s’inscrit dans un parcours rétrospectif et thématique. Présentant les grands thèmes newtoniens : mode, nus, portraits, sexe, humour, l’exposition entend montrer comment s’est constitué, bien au-delà de la photographie de mode, l’œuvre d’un grand artiste. Un œuvre qu’il n’a eu de cesse de libérer de toute contrainte imposée, alors qu’il travaillait le plus souvent dans un cadre de « photographie appliquée » à la mode et aux portraits. Un œuvre éminemment classique en ce sens qu’il s’inscrit dans une perspective artistique très large. Un œuvre qui fait l’expérience de la liberté, dans ses thèmes comme dans ses formats. Un œuvre qui donne à voir une vision nouvelle et unique du corps féminin contemporain.
On a dit d’Yves Saint Laurent qu’il a par ses créations donné le pouvoir à la Femme. On pourrait dire la même chose d’Helmut Newton, qui accompagna longtemps et intimement – ce n’est pas un hasard – la démarche du premier. Nues ou en smoking, les femmes de Newton sont puissantes, séductrices, dominantes, jamais glaciales mais toujours impressionnantes, voire intimidantes. Ce sont des femmes qui, fortes de leur révolution sexuelle, assument la pleine liberté de leur corps, sans heure ni cadre, ouverte à tous les fantasmes. Ce sont des femmes riches, qui ont conquis le monde et son argent, et vivent dans un raffinement extrême, de leurs robes à leur lit. Luxe, classe et volupté : tel pourrait être l’adage de la Femme newtonienne. Quand Newton publie un livre intitulé Un monde sans hommes, il formule l’expression visionnaire d’une société où les femmes ont conquis assez de pouvoir pour parvenir, le cas échéant, à se passer des hommes.
L’exposition ne s’attache pas à l’unique représentation de la Femme par Newton, mais restitue les divers champs, parfois plus secrets, de son travail. Conçue par June Newton et ponctuée de citations du photographe, elle est aussi, à double titre, « Newton par Newton ».
Retour sur son oeuvre subversive, qui ne sublime pas uniquement la femme...
Los Angeles, 1980. Un quarteron de culturistes en slip se fait allumer par deux top-modèles. Rien n'est plus rare chez Newton que cette érotisation du corps masculin.
Un faible pour le porno chic
Ce goût pour les dominatrices lui est venu de Berlin, sa ville natale: Helmut Neust ädter l'a fuie au début des persécutions pour s'établir en Australie sous un nouveau nom. Choisissant la photo de mode pour terrain d'expression, il en intègre avec joie les contraintes... et la fait exploser de l'intérieur. Là où la mode habille, il va déshabiller. Derrière l'art du chiffon, il démasque le théâtre des attitudes, vrai sujet de la mode moderne. Celui qui revendiquait le goût de déplaire et avouait un faible pour la vulgarité (il est l'inventeur du porno chic) pensait qu'une photo de mode devait ressembler à un cliché de paparazzi -même s'il calculait les siennes au micron près- et raconter une histoire.
En symbiose avec Yves Saint Laurent , le couturier qui "offrit le pouvoir aux femmes" (dixit Pierre Bergé), Helmut Newton allait léguer la superwoman aux années 1980. Sa popularité mondiale justifie cette rétrospective, pilotée par sa veuve, Alice Springs. Quel message ce dynamiteur, disparu il y a huit ans, offre-t-il à notre époque puritaine? Pour Jérôme Neutres, commissaire de l'exposition, celui-ci tient en un mot: la liberté.
Rédigé par mysterieuse le 24 mars 2012 à 10:53 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (1)
Je suis impardonnable, je vous ai abandonnés quelques jours sans même vous en informer .
Je vous laisse deviner où j’étais ces derniers jours
Vous avez deviné , oui bien sur ....
J’aurais pu vous parler de L’exposition de Tim Burton à la Cinémathèque française .
Cette exposition est l’occasion de découvrir près de 700 oeuvres parmi lesquelles de nombreux dessins, peintures, sculptures, story-boards, marionnettes, maquettes, croquis, costumes et accessoires issus des films réalisés par Burton…
L’exposition Tim Burton retrace également toute la carrière de l’artiste : de son premier court métrage « The Island of Doctor Agor » à son denier film (au moment de l’expo) Alice au pays des Merveilles
Il ne vous en faudra pas moins de deux heures pour arpenter cette exposition qui vous emportera dans l’univers fantasmagorique du cinéaste dont le talent de dessinateur est purement stupéfiant.
Un conseil , reservez vos entrées coupe file à la Fnac …
Je vous laisse découvrir deux dessins que j’ai particulièrement aimé …
Mais non j’ai choisi d’un tout autre sujet plus en accord avec ma personnalité profonde
La petite robe noire
Derrière le si léger et sensuel film publicitaire , se cache une exposition qui affole la boutique Guerlain des Champs Elysées .
Initialement dessinée par Serge Mansau, “La petite robe noire” a pris vie sous l’i mpulsion amusée et amusante de deux artistes à l’humour décalé “Kuntzel & Deygas”
Au premier étage de la boutique , on découvre avec plaisir quelques esquisses simplement épinglées ou bien encore des dessins inédits réalisés par Florence Deygas à même le mur
“Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie” disait Charles Dener dans “L’homme qui aimait les femmes”.
C’est cela La petite robe noire …Elle nous entraine indifféremment dans son boudoir ou dans l’atelier de ses créateurs …
On suit son sillage et sa silhouette …
Coté senteur …
Magnifié par Thierry Wasser, La petite robe noire, crée en 2009, passe le cap du parfum confidentiel pour s’imposer dans la cour des “mainstream”.
« Si vous souhaitez me connaître d’avantage et par là même vous laisser surprendre par mon doucereux sillage, découvrez la cerise noire illustrée par une audacieuse combinaison d’amande, de fruits rouges et de bergamote fraîche en première œillade.
En second clin d’œil, laissez-vous surprendre par la rose grâce à une association de rose bulgare et d’absolu de rose turque. Le réglisse et le thé noir fumé vous plongent par ailleurs dans un profond sentiment sombre et puissant.
Enfin,La Guerlinade enrobe le tout…Sursaut de maturité et de sensualité charnelle. »
Pour cette réedition de la petite Robe Noire , le flacon également a été revisité
La bouteille est une version du parfum de Mitsouko, couronnée d’un bouchon en forme de cœur inversé, crée par Raymond Guerlain en 1912 pour le parfum « Cœur Inversé ».
Au final l’exposition et le parfum nous rendent diablement féminine
Et moi j’ai craqué
Comme dit la Pub
La petite Robe noire , mon nouveau parfum, il va si bien avec mes petites robes noires
Rédigé par mysterieuse le 17 mars 2012 à 17:11 dans Actualité, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (2)
Pour celles et ceux qui n'auraient pas eu le loisir hier soir de découvrir cette petite merveille
C’est un petit bijou publicitaire, un quasi record de durée en télévision et une première pour le « roi des joailliers», qui fête cette année son 165 e anniversaire : Ce spot publicitaire XXL, signé de la maison Cartier, (3 minutes 30), diffusé hier sur TF1 et ce soir sur Canal+, après le Petit Journal de Yann Barthès, va être également diffusé en salles, ainsi que son making of, au cinéma et sur Internet, le tout dans 29 pays.
L’Odyssée, titre de ce très beau film, multiplie les références à l’histoire de cette illustre marque et à ses produits phares. Partant du Grand Palais, à Paris, une panthère fait le tour du monde : de la Neva gelée, au pied du Musée de l’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, jusqu’à la muraille de Chine et au palais d’un maharadjah en Inde, avant de revenir place Vendôme où Cartier a son siège. Deux ans de travail ont été nécessaires à la réalisation de ce spot extra-large, au budget non moins imposant : 4 millions d’euros.
Rédigé par mysterieuse le 06 mars 2012 à 08:54 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur, SENSUALITE VISUELLE | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment refermer cette Valentine’s Week en beauté !
Le BAISER bien sûr….
Un très cher ami m’a demandé un jour, si je pouvais atteindre l’orgasme dans un Baiser !
Peu étonné de ma réponse, à savoir que, bien évidemment, puisque le baiser est le premier plaisir de toute relation amoureuse ou charnelle.
Les lèvres, puis les langues sont là pour nous annoncer un partage de chair, de fluide et de plaisir.
Le très cher ami, peu ou pas surpris du tout de ma réponse, n’a pas jugé bon de vérifier, tant pis pour lui. Il m’a cru sur parole, j’aurais préféré le doute, tant mon baiser l’aurait surpris et tant j’avais envie de le lui prouver. Il se reconnaitra surement ou peut être pas …Si tu me lis sache que je garde pour toi ma meilleure collection , l’anthologie du baiser dédicacée.
Bref ! Tel n’est pas le sujet du jour
Je voulais juste vous inviter à découvrir deux beaux livres traitant du sujet.
LE BAISER : TOUT COMMENCE PAR UN BAISER , TOUT FINIT PARFOIS PAR UN BAISER
CONTRIBUTION A LA THEORIE DU BAISER
Alexandre Lacroix est rédac-chef dePhilosophie Magazine, la revue qui a remis la philosophie à sa place — c’est-à-dire aux promeneurs, qui passent devant un kiosque et son attirés par une question. Il vient de publier un livre évident, qui pourtant n’existait pas encore : Contribution à la théorie du baiser (Éditions Autrement, Paris, 31 août 2011, 15 €). Livre totalement impudique que l’on pourrait comparer au Parfum de Suskind — impudique au point d’aborder des problèmes communs à tout un chacun et qui pourtant sont couverts par l’amnésie sociale. Tout le monde embrasse, sur la bouche, sur les lèvres, sans la langue, avec la langue, légèrement, profondément, l’espace d’un instant ou longuement… Et personne n’en parle ! Si pourtant : les ados en parlent, font une théorie du baiser, parfois fantasque, mais si proche de la réalité pulsionnelle. Ils laissent entendre qu’il existe des virtuoses du baiser, si habiles à s’emparer des bouches qu’ils feraient tomber d’émoi n’importe quelle demoiselle…
Le baiser, pourtant, n’est pas de tous les temps, ni de toutes les cultures. L’Afrique ne le connaissait certainement pas avant l’arrivée des colons blancs. Le Japon, la Chine, le percevaient comme un art mineur des préliminaires amoureux. Tout cela se passait avant Hollywood, bien sûr qui a fait du baiser l’universelle promesse de se livrer à l’acte d’amour. Qui embrasse va étreindre, telle est la règle d’or établie par les producteurs américains dans les années ‘30’ — coutume aussitôt répandue sur la surface de la planète, au travers du cinéma américain, d’abord, puis égyptien, indien, et maintenant partout. D’où vient-il ? Des Romains, propose Alexandre Lacroix, qui en connaissaient trois sortes : celui donné au sein de la famille, basius, qui a donné notre mot « baiser » — baiser qui signait l’appartenance à une même substance, de mêmegens. Le second, très semblable, s’échangeait, sur la bouche, comme les Russes, entre membres d’un même ordre — les Sénateurs, par exemple. Le troisième, le baiser lascif, préliminaire à l’acte d’amour, avec la langue, la salive et les caresses, est le troisième baiser connu des Romains. Et voilà que les Chrétiens l’ont tout d’abord très naturellement emprunté aux Romains, s’embrassant pour se proclamer de même substance. Au fond, s’il est des animaux qui s’embrassent, ce sont bien les fourmis qui, lorsqu’elles se croisent, échangent quelques molécules de salive, pour se reconnaître d’une même fourmilière, d’une même race…
Le baiser est une philosophie érotique ; une incarnation ontologique. Un peu philosophique, puisqu’il est proclamation d’une même identité tout en étant le préliminaire obligé à l’érotisme sur le point d’advenir. Tel serait donc l’héritage que la Croix aurait emprunté aux Romains pour le transmettre au monde moderne. Et Alexandre Lacroix nous le restitue, avec quelques souvenirs personnels de baiser, exercice de sincérité philosophique et participation à un procès de révélation impudique. Le mélange donne un texte percutant, qui reste dans la tête, avec le sentiment d’avoir participé du secret…
LIEN :Le blog de Tobie Nathan
Les Baisers, de Serge Bramly et Jean Coulon est publié par Flammarion
Les Baisers tels des grains de pollen étincelants dans la lumière d'un rayon de soleil, marquent l'énergie vitale, la passion érotique, joyeuse et sensuelle, la fusion énamourée des couples, toujours la même et toujours différente selon les marques du temps, le burin ou le pinceau des artistes
PRESENTATION
L’art et le baiser
Symbole de la passion amoureuse ou de l’amour éternel, mais aussi de la transgression et de la morts , la représentation du baiser occupe une place très particulière dans l’histoire de l’art , à presque toutes les époques, depuis le décor antique jusqu’à la création contemporaine.
Les baisers illustrent les amours d’Éros et de Psyché, celles de Jupiter, celles de Paolo et Francesca et les confrontent aux mythes de l’Inde et du Japon pour tenter de comprendre pourquoi certaines cultures et certains artistes ont accordé une telle place à la figuration des lèvres qui s’unissent .
L’ouvrage rassemble quelques 150 chefs-d’œuvre, d’D’Hokusai à Cindy Sherman , de Jérôme Boch à Roy Lichtenstein, de Giotto à Picasso, de Bronzino à Brancusi.
Le texte érudit de Serge Bramly, à la fois analytique et évocateur, est nourri de descriptions et d'anecdotes poétiques.
Pour ma part il est un baiser que j'aime particulièrement , c'est celui de JACK VETTRIANO
BON WEEK-END
Rédigé par mysterieuse le 18 février 2012 à 15:08 dans ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (0)
Mathilda May, Sonia Rolland, Florence Thomassin, Alice Vial, Arielle Dombasle, Jeanne Balibar, Karole Rocher, Elodie Bouchez, Helena Noguerra, Elsa Zylberstein… Toutes nues devant l’objectif de Véronique Vial, dans ce beau livre audacieux, voluptueux et troublant…
En parallèle à ce livre, la Galerie W organise une exposition jusqu’au 19 février 2012
Plus que quelques jours pour vous rendre à l’exposition gratuite « Toutes nues by véronique Vial » à la galerie W Éric Landau, 44 rue Lepic dans le XVIII ème
Née à Paris, Véronique Vial, vit à Los Angeles depuis 1989.
Récompensée par l’APA World Press Award en 1998, elle est photographe pour les plus grands magazines, Vogue hommes, Cosmopolitan
Auteur de «Femmes au saut du lit»,ou encore
"Paris naked" la photographe Véronique Vial a le talent de magnifier la beauté comme personne, et de réaliser des images qui racontent une histoire. Auteur de l’affiche du «Bal des actrices», elle a réuni dans cet album quelques-unes des grandes dames du cinéma français – Mathilda May,
Elsa Zylberstein, Karole Rocher, Elodie Bouchez, Arielle Dombasle, Florence Thomassin, Helena Noguera… toutes nues pour un album-événement qui est avant tout un hommage à leur beauté. Tour à tour espiègles, mutines, dominatrices, sensuelles, déchaînées ou inaccessibles, capturées dans des décors luxueux, intrigants ou oniriques, les actrices de ce «Toutes nues» audacieux et troublant y dévoilent plus que leurs corps.
Chacune a choisi son personnage, son lieu, son interprétation. Véronique Vial a proposé à des comédiennes de faire un strip-tease devant son objectif. Comme un jeu. Un jeu dans lequel, justement, elles ne jouent pas un rôle. Dans lequel elles vivent un moment décalé, léger, drôle et fragile à la fois.
« Depuis des années, je photographie des actrices - habillées, maquillées... - pour des magazines. Les comédiennes étant une grande source de complicité dans mon travail, j'ai eu envie de combiner leur jeu et le mien : j'ai proposé à certaines de faire un strip-tease. Chacune a choisi un personnage, un lieu, une interprétation. »
« Décrochez-moi ! ». Un mur clin d'œil à l'esprit ludique et à la formidable élégance de ces comédiennes : l'accrochage d'un ensemble de deux cent photos - originales et uniques - format portrait (30x40), tirage argentique, marge blanche, annotées et signées par Véronique Vial.
« J'y étais ». Une autre actrice a aussi joué le jeu avec beaucoup d'amusement et de travail. Elle n'est pas dans la liste ci-dessus. Elle y est
Découvrez tout l'univers de Veronique Vial ICI
Rédigé par mysterieuse le 11 février 2012 à 16:17 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (1)
Le temps file à une allure …
Dans une petite quinzaine, c’est déjà Noël. Alors comme chaque année, je suis partie en quête de quelques idées sensuelles et glamour.
Je n’ai pas eu besoin de chercher bien longtemps pour une première idée.
Christian LOUBOUTIN, voilà un nom magique. Vous pensez Chaussures bien sur et devez songer tout à coup que je n’ai pas beaucoup d’imagination.
Oui Mais Voilà C’est Christian LOUBOUTIN dans un livre
Du music-hall parisien aux tapis rouges d'Hollywood, l'extraordinaire parcours de Christian Louboutin, le premier créateur de chaussures de luxe au monde.
Les talons hauts, les mélanges de matières, les plumes, les imprimés sont les marques de fabrique des souliers dessinés par Christian Louboutin, dont les célèbres semelles rouges constituent la signature mondialement connue.
Le créateur a conquis les stars comme les icônes de la mode et l'on remarque ses escarpins et ses bottes dans les restaurants et les boîtes de nuit de Paris à Hong Kong.
Cette monographie retrace les vingt ans de carrière de l'artiste et célèbre le spectre prodigieux de son art, depuis les créations glamour devenues cultes jusqu'aux modèles les plus fétichistes.
Christian Louboutin se remémore ses années d'apprentissage et les rencontres qui ont compté pour lui.
Il évoque les visions qui l'ont inspiré au cabaret ou dans ses voyages en Asie et au Moyen-Orient. Il nous livre des anecdotes émouvantes, comme l'histoire qui l'a incité à glisser une lettre d'amour dans un de ses modèles.
Pour illustrer cette rétrospective, les photographies de Philippe Garcia, spécialement créées pour ce livre, avec come modèle, entre autres, Kristin Scott Thomas ou Dita Von Teese, proposent une interprétation saisissante des plus belles pièces de Christian Louboutin, offrant une vision envoûtante du travail du plus grand créateur de soulier de notre époque.
Alors à défaut de casser votre tirelire pour vous acheter une seule paire de Louboutin….achetez le livre pour 190 euros, ou …mieux faites le vous offrir !
Ou bien encore offrez-le à quelqu’un que vous aimez !
M’aimez-vous ?
J'ai encore beaucoup d'idées ...
J'ai une liste déposé cher Chantal Thomass
Mysterieuse
Rédigé par mysterieuse le 11 décembre 2011 à 16:30 dans Actualité, ART ET CULTURE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (1)
Depuis mercredi , dans les salles obscure , un sujet d'actualité s'il en est "Shame"
Comment ne pas vous en parler , ce sujet est tellement brûlant si je peux m'exprimer ainsi..un seul problème , je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller le voir .
Le synospsis: Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...
Qui n'en a pas entendu parler...Et qui n'a pas envie d'aller le voir , si ce n'est pour le simple plaisir de se faire une overdose de l'acteur le plus craquant du moment Micheal Fassbender. de quoi vous rendre addict pour le restant de vos jours ...
Ma curiosité aidant , et pour me trouver une autre raison d'aller voir Shame je me suis baladée sur le net à la recherche des critiques . Les avis sont unanimes ou presque . Quelques irrascibles comme Jacky Goldberg, les Inrocks, ne semblent pas convaincus.
Je cite :De talent, Steve McQueen ne manque pas. Le regard qu’il pose sur Michael Fassbender est d’une intensité folle et ce dernier lui offre, en retour et sans réserve, son corps, dans une de ces performances totales que les acteurs britanniques affectionnent (Daniel Day-Lewis et Christian Bale en sont les autres petits champions).
Hélas, tout ceci n’aboutit qu’à des truismes usés du cinéma d’auteur, vieille godasse de l’incommunicabilité, vertige frelaté du sexe explicite et moments de bravoure enchaînés comme autant de positions du Kamasutra.
Je ne m'en tenais pas là évidemment , mon instinct féminin guidait mes doigts sur mon clavier jusqu'à un de mes sites préférés en matière érotico culturelle.
Un article sur Second sexe me convainc défintivement ...en passant outre le synopsis et soulevant un autre problème , l'individualisme contemporain et la solitude
On vous dira ailleurs que ce film est sur l’addiction sexuelle, sujet actuellement en vogue dans les médias.
Ce n’est pas ce que nous avons vu.
Steve McQueen, qui a l’élégance de son homonyme, a réalisé un film sur les fragiles équilibres affectifs d’un frère et d’une soeur. L’un, Brandon, (Michael Fassbender) cadre supérieur aisé, a recours exclusivement au sexe virtuel, à la masturbation un peu n’importe où, à la prostitution, incapable de forniquer si la situation est trop aimable. L’autre, sans emploi ou domicile fixe, livre son corps à qui veut, y compris au patron de son frère, sans penser le moins du monde aux effets collatéraux pour son frère, qui temporairement l’héberge.
Ensemble, ils croisent leurs solitudes, s’écoutant sans pouvoir s’entendre, jusqu’à ce que la soeur, Sissy, (la très exquise Carey Mulligan), le provoque sur un terrain si redouté.
La réalisation est à l’image du réalisateur, avec une esthétique, un raffinement et une construction d’une rare grâce. L’intention générale du film est tout aussi louable : les scènes de sexe sont à peine effleurées, c’est à la nudité, au plus simple appareil, que le réalisateur s’intéresse, symbole du dénuement d e sens des vies traversées à la hâte, sans liens solides aux autres.
Si le sexe virtuel s’est développé, ce n’est pas pour soulager les addictes au sexe, mais pour accompagner cet individualisme de nos époques, qui ne peut être interrompu que dans la tragédie.
C’est là que se niche la honte.
C’est là aussi que le film prend toute sa saveur.
Source: SECOND SEXE
BONNE SEANCE
Mysterieuse
Rédigé par mysterieuse le 10 décembre 2011 à 17:40 dans Actualité, ART ET CULTURE, Cinéma, CRITIQUES POUR LE MEILLEUR OU POUR LE PIRE, Mes coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (2)
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