AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

LA DEPRIME DE JULIETTE(suite)

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Durant toute cette première journée solitaire, Juliette avait essayé de s’arracher à toutes les vilaines pensées qui l’habitaient.

La chaleur méridionale était enfin présente en cette saison avancée qui avait tardé à se tourner vers le soleil.Elle avait donc décidé de profiter des rayons salutaires pour s’octroyer une petite journée de farniente.Se préparant quelques en cas, elle avait « squatté » la terrasse et sa piscine attenante.La petite maison était ainsi située qu’aucune promiscuité ne lui faisait défaut !Une aubaine pour Juliette qui adorait par dessous tout prendre le soleil dans sa tenue la plus simple, sa nudité.

C’était ainsi allongée au soleil, son esprit plongé dans un roman, et la musique campée sur ses oreilles, qu’elle avait passé une grande partie de la journée

Musique soleil et littérature étaient les meilleurs remèdes à sa morosité du moment.

Elle n’avait même pas essayé d’écrire, d’avancer dans son roman qui lui tenait tant à cœur .Entre deux bains de soleils, elle s’était laissée aller à quelques brasses dans l’eau bleutée de la piscine, qui lui procuraient cette sensation délicieuse d’évasion et de renaissance.

Elle n’avait même pas songé à s’alimenter !

Elle s’était félicitée intérieurement de sa décision d’avoir pris du recul par rapport à cette relation fantasmagorique qui avait pris possession de son esprit.

Elle était parvenue en une journée à se faire une raison sans pour autant écarter complètement les angoisses qui l’habitaient quant à la disparition de Nicolas.Mais sa positivité naturelle avait au fil de la soirée effacé toutes traces de ses intuitions féminines quant à un éventuel accident ou incident de santé.

Lorsque le soleil avait commencé à amorcer sa descente derrière les collines, elle avait retrouvé sa féminité habituelle et décidé de se mettre en beauté, juste pour elle, juste pour écrire une suite à son roman dans le silence de la nuit

Elle avait enfin allumé son fidèle outil de travail, son cher ordinateur portable.Le crépuscule était propice à l’écriture et dans cet environnement beaucoup plus que nulle part ailleurs.La soirée s’annonçant douce, elle avait pris soin de l’installer sur la terrasse, face à ce merveilleux paysage.Le modernisme n’était pas tout a fait absent de cette nature accueillante, Internet était présent, un lien avec le monde.

La musique faisait partie de l’univers de Juliette !  Avant de rejoindre la salle de bain, elle avait introduit un CD dans la platine.Un vieil album de « Morcheeba » qu’elle avait amené dans ses bagages était propice à cette douceur crépusculaire.

Dans un bain par des bougies entouré, elle s’était laissé glisser doucement en volupté.De puis la grande salle elle percevait les douces notes de « You Can You Trust », un de ses morceaux préférés parvenir à ses oreilles.

Tous ses sens en étaient éveillés.  Elle avait alors entamé une toilette sensuelle dans les moindres parcelles de sa féminité.

Faisant glisser la mousse parfumée sur ses jambes fuselées,elle était doucement remontée jusqu’à la fente de son sexe en prenant soin de l’eviter.Dessinant une véritable carte géographique sur ton son corps,elle s’était amusé à le comparer au paysage qui l’entourait.Une plaine accueillante par une rivière traversée, des collines environnantes qui offraient hospitalité et une vue vertigineuse sur une foret désertifiée de toute espèce vegetale.Un océan cernait ce paysage féminisé,soudain troublé par une tempête ,celle des mains aquatiques par le désir agitées.

La musique envoûtante qui résonnait avait eu raison de sa capacité de résistance à se prodiguer des caresses.

Son corps était entré en totale complicité avec les notes distillées par le lecteur.

Ses mains de mousses et d’essence imprégnées s’étaient alors promenées de bas en haut, de haut en bas, à l’intérieur de ses cuisses, un long instant, très long instant !

Puis remontant sur la rondeur de ses seins, elle avait senti un désir fou monter en elle, dans une cadence sensuelle, riche en émoi et volupté.Les retenir, les contrarier ces mains audacieuses elle désirait, mais ...  la vers son sexe elle se dirigeaient .Par le désir désorienté, son imagination se faisait pressante.

Une mouvance de son corps ouvrait ses visions sur des caresses plus indécentes, qu’elle aurait voulu guider par les mains de cet homme absent qu’elle désirait.

Mais sa raison l’avait emporté, à son bain elle s’était arrachée pour assagir sa chair meurtrie par un désir inassouvi...et elle avait enfilé dans l’urgence une robe de soie légère dans des tons de vert anisé, chaussé une paire de mules en accord parfait et rejoint son ordinateur, par l’inspiration soudain guidée.

L’enveloppe bleue de sa boite mail venait à l’instant de s’éclairer...un message de Nicolas !

LA DEPRIME DE JULIETTE

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C’est toujours la même impression, à chaque fois qu’elle s’isole pour dynamiser son inspiration elle est en proie à des visions qu’elle croyait anéanties à jamais.

En ce superbe week end de mai, tel un ermite en quête de recherche spirituelle, Juliette s’est enfermée dans un écrin de verdure au sein de

la Provence.

Lorsque la déprime la guette, que les larmes salvatrices de son mal de vivre sont retenues décentes au bord de son regard, elle se fait discrète et fuit la société pour une mise au point dans la tranquillité.

Pour l’occasion, une de ses proches amies, lui avait prêté une adorable petite maison accrochée à une colline .Mistral et soleil chaud était au rendez vous.  Juliette adorait cet environnement méridional qui donne à l’atmosphère une sécheresse agressive tout en la conjuguant à une douceur de vivre qui se veut salutaire des âmes chavirées.

Mais quel était donc le mal qui habitait Juliette, elle d’habitude si vive, toujours prête à s’abandonner à quelques aventures adultérines ?

Juliette, peut être lasse des étreintes fugaces ,des portes dérobées,s’était laissée éprendre par une relation de lettres animées, par un désir latent mais toujours exacerbé par des non dits tendancieux qui ouvraient une porte sur l’érotisme teintée de romantisme !

Cette relation épistolaire avait jour après pris une place primordiale dans sa vie !

Pour l’occasion , elle n’avait emmené dans ses bagages que quelques tenues champêtres,oublié volontairement accessoires féminins et vêtement glamour.Juste deux ou trois petites robes légères colorées pour combattre son speen.Sandales plates ,pas de talons aiguilles pour jouer les séductrices,elle était venue se réfugier dans la nature en femme ordinaire !

Son installation en ces lieux avait été sommaire, les pièces vite repérées.

La maison était spacieuse et la grande terrasse qui la prolongeait offrait à Juliette la vue sur un paysage accueillant par le soleil baigné !

Un véritable havre de paix !

Le seul outil moderne qu’elle s’était accordée était son ordinateur portable, son seul fidèle ami qui lui permettait, ça et là, au fil de ses journées, de transcrire ses pensées, les modifiant ou les confirmant suivant l’instant !

Elle avait entrepris dernièrement l’écriture d’un roman, peut être pour s’éloigner un temps de ces relations virtuelles qui ponctuaient sa vie.

Elle entretenait depuis peu une relation épistolaire avec un homme qui avait croisé son chemin au hasard d’un blog.Les échanges prosaïques stimulaient Juliette,au point que ses écrits s’en étaient ressentis.Ils lui inspiraient désir , plaisir, et une sorte de jeu s’était installée entre eux.Le moindre de ses mots traduisait chez elle un émoi qu’elle avait du mal à contrôler.Le mystère était présent quand à l’identité physique de son amant de cœur et exaltait dans la douceur toute sa féminité.Son espace environnant avait pris une tout autre teinte,celle d’un romantisme qu’elle croyait révolu et qui l’accompagnait désormais dans une démarche sensuelle d’une autre dimension.

Mais...l’enveloppe bleue, traduction dans l’instant de la réception d’un nouvel mail de miel et de douceur parfumé, s’était soudain tue, la laissant désemparée.

« Vous êtes ma plus délicieuse tentation », tel avait été son dernier message, et la boite mail s’était tu dans le plus grand mystère !

Il était là, la cause de son mal,l’incompréhension de cette terrible absence qui l’avait soudain plongé dans une tristesse errante ponctuée ici et là de rêves indécents pour son amant de cœur disparu. 

NUIT ELECTRIQUE (suite et fin)

                                    

 

 

Juliette seulement vêtue d’un string et d’un collier de perles noires, avait docilement suivi Heléna qui l’avait entraîné en la tenant par la main.

L’étage était aussi désert qu’à son arrivée dans les lieux, ce qui n’était pas pour lui déplaire !

Dans un endroit retiré, une espèce d’alcôve douillette de tentures et de coussins décorée, la jeune femme italienne l’avait attiré.

Juliette pourtant habituée à des situations des plus hardies s’était tout à coup senti submergée par les circonstances présentes

La jeune femme audacieuse, menait la danse comme une prêtresse, laissant courir ses mains sur le corps quasi nu de sa partenaire.La pudeur que manifestait Juliette sous ses approches sensuelles n’avait pour effet qu’exacerber son désir d’aller plus loin !

Prenant sa tête entre ses mains, elle avait pris le temps de faire en sorte que Juliette se sente plus sensuelle que jamais, caressant sa nuque, ses lèvres effleurant les siennes !

Juliette sentait cette chaleur génératrice de plaisir montait en elle et se laissait aller dans un total abandon !

« Enlève ton string, je veux voir ton sexe offert !

-Mais....

_Fais ce que je te dis »

Juliette avec une infinie délicatesse s’était exécutée comme hypnotisée et totalement soumise aux désirs de son amante !

Le satin de sa peau par la moiteur ambiante accentuée et les lumières tamisées mais colorées renvoyait des reflets qui la rendaient plus belle et plus désirable.

« Bien, mets toi à genoux, maintenant et assis toi sur tes talons

-Oui...mais où est Marco ?

-Ecarte tes cuisses maintenant »

Le sexe de Juliette était en feu et tout gonflé, son clitoris entièrement offert au regard pervers de Helena !

« Tes doigts...promène tes doigts sur tes seins, fais les pointer, pince les torture les !  Fais le !  »

Une pudeur jusqu’ici inconnue l’avait envahi, pudeur mêlée de perversion et de plaisir !

« Caresse toi, laisse toi aller.Regarde moi »

Ce disant Helena s’étais dévêtue en un instant dévoilant un corps sublime, une cambrure vertigineuse, des seins fiers et ronds, un ventre plat et doré, un pubis entièrement vierge de tout duvet superflu et disgracieux !  Une vraie beauté latine comme celles sur lesquelles Juliette se retournait parfois pour les admirer de son regard d’artiste !

Helena avait alors entamé une vraie danse érotique tant la mouvance de son corps sous ses caresses intimes aurait mérité un vrai décor théâtral !

Juliette n’avait jamais désiré une femme, mais Helena était en train de l’ensorceler.

Toujours assise sur ses talons elle s’était alors prodiguée les plus délicieuses caresses qu’elle ne s’était jamais donné, se pénétrant de ses doigts fins, découvrant un vrai nouveau plaisir au féminin sous le regard de son amante !

Ses doigts trempés de son désir par son sexe délivré elle les avait porté aux lèvres d’Helena pour un partage dans la complicité !

Helena s’agenouillant face à Juliette,s’était alors appliquée à boire à la source De Juliette,glissant sa langue entre ses lèvres, lui dévorant son bouton jusqu’à l’extase ,glissant un doigt entre ses fesses jusqu’à ce lieu dit « interdit ».

Soumise, offerte, elle jouissait inondée de ce miel, et était fin prête à être posséder !

« Marco, elle est à toi, je te l’offre, elle est prête, fais la jouir »

Marco avait assisté à toute la scène, le sexe bandant dans sa main dans un méthodique va et vient, pour conjurer son impatience à pénétrer cette femme en proie aux démons du plaisir...

Mais Juliette en cette soirée particulière avait vécue une nouvelle expérience qu’elle venait de se jurer ne jamais recommencer...et avait malheureusement laisser Marco et son désir !  Elle était aussi ainsi Juliette, elle aimait jouer, être dominée, mais reprenait toujours les renes au moment le plus inopportun !  Son plaisir était alors mystifié dans son esprit par l’érotisme toujours hanté

 

Mais avec Juliette sait on jamais, tout le monde sait qu’elle n’est pas femme de parole !

 

« Tu viens Stéphane, rentrons, ce fut une délicieuse soirée » avait elle dit à son mari le rejoignant et lui donnant un doux baiser

 

 

 

 

 

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NUIT ELECTRIQUE

                                   

 

 

En ce week end prolongé, Juliette avait décidé d’accéder à toutes les requêtes de son mari !

Stéphane était un être merveilleux, et leur complicité légendaire donnait à leur couple une solide union.Ils avaient été conviés à une soirée d’anniversaire chez des amis dans une demeure somptueuse qui dominait toute la baie niçoise.Il lui avait demandé pour l’occasion de revêtir cette adorable petite jupe fushia, entièrement recousue de perles et un chemisier de voile noir qui flattait l’arrondi de ses seins par transparence.

« Ne trouves tu pas cette toilette un peu osée pour une soirée d’anniversaire

-Mais non Juliette, tu es sublime dans cette toilette, fais le pour moi, pour mon plaisir !  Peu importe les jugements »

 

Par amour pour son mari, elle avait accepté, et c’est ainsi vêtu qu’elle avait fait son entrée à la soirée anniversaire !

En vérité beaucoup de jeunes étaient présents, ne dépassant que rarement la trentaine !

Juliette, toujours à l’aise ou qu’elle aille, ressentait pourtant une certaine gêne à côtoyer cette jeunesse peu encline à l’élégance qu’elle affectionnait par-dessous tout.

La soirée s’était déroulée calmement, mais cependant bien arrosée, sous des lumières psychédéliques et des notes de musiques électriques.

Aux alentours de minuit, Stéphane prenant discrètement Juliette par le bras, lui avait murmuré

« Eclipsons nous, ma chérie, je t’amène dans un endroit plus approprié à nos goûts.Je te réserve une surprise »

Elle ne lui refusait jamais rien, elle l’avait donc suivi discrètement pour une escapade improvisée.

Une petite demi-heure les séparait du lieu qu’avait choisi Stéphane pour finir la soirée.

Durant tout le trajet, il lui avait doucement caressé ses cuisses qu’il aimait tant !  Mais une intuition féminine le devinait plus fébrile que d’habitude, mais elle ne lui en avait pas touché mot.

 

Ce chemin qu’il prenait, elle ne le connaissait pas et se posait diverses questions sur les intentions de son mari.Mais elle ne faillirait pas, elle irait jusqu’au bout de ses envies.

Un endroit retiré les avait accueilli, pourtant envahi par nombres de véhicules garés.

« Où allons nous, lui avait elle demandé inquiète

-Fais moi confiance Juliette, laisse toi guider »

Une résidence ordinaire, des statues grecques, des torches brûlantes en décoraient l’entrée !

Juliette en proie à quelques craintes avait resserré la main de son mari quand un portier les avait prié d’entrer dans les lieux

« Stéphane, es tu sûr que....

-Chut, entrons »

 

L’endroit était coquet, voilages, drapés et lumières tamisées !

Nombres de couples, ambiance discothèque, les ingrédients nécessaires pour une bonne soirée !

Juliette était réconforté quant au lieu, si ce n’est que les femmes arboraient de drôles de toilettes plus sexy les unes que les autres.En comparaison Juliette faisait office de discrète avec sa toilette pourtant quelque peu exentrique.Mais elle n’était pourtant pas passée inaperçue !

Ils s’étaient attablés près du bar dans un endroit quelque peu retiré du reste de la salle !

Stéphane lui avait commandé son breuvage préféré, à savoir une bouteille de champagne.

 

Compte tenu du comportement quelque peu provocateur des couples présents, Juliette venait de prendre conscience que son mari l’avait mené dans un endroit dit « libertin » !

Mais pour autant cela ne l’avait nullement gêné, et elle s’était adapté à la situation.Elle avait pris le temps d’analyser l’environnement sereinement.Les clients étaient nombreux sur la piste de danse, mais la musique ne lui plaisant guère, elle avait préféré, une coupe à la main, visiter les lieux.

Un escalier !  Elle l’avait emprunté, découvrant à l’étage des salles vides de toute vie, nombres de lits jonchés de coussins de toute sorte, mais pas une âme, pas un délit.Elle n’avait sagement rejoint son mari jusqu’à ce que la musique change de rythme !

Quelques coupes de champagne plus tard,elle s’était hasardée sur la piste ,face à une cage vide elle aussi !Quelques notes électriques,Gainsbourg revisité version moderne psychédélique ....Juliette s’était laissée envahir par ces notes rythmiques ,retrouvant enfin sa mouvance.Les effluves d’alcool aidant ,elle était rentrée dans une danse infernale au milieu de la foule agitée.Saisissant l’un des barreau de la cage ,elle était tombée comme en transe sous les notes endiablées.une véritable artiste , Juliette dans la mouvance de son corps.Ceinturée dans son délire musical comme à chaque fois qu’elle dansait,elle avait doucement fermé les yeux , faisant abstraction dans l’instant de l’assistance présente.Dans son délire , elle était loin, si loin qu’elle dansait avec la barre ,autour d’elle elle s’enroulait,comme une prêtresse de l’amour,une dévotion sensorielle et sensuelle.

Ouvrant les yeux un instant, elle découvrait que les danseurs étaient moins nombreux et que nombre d’hommes la regardait.Impudique et légère, elle aimait ce rôle qu’elle jouait sous le regard lubrique de son mari en proie à la malice.Face à son jeu diabolique, elle devinait des hommes bandants pour cette femme audacieuse.

De la moiteur de son corps exhalait encore les fragrances épicées de son parfum envoûtant.Elle le sentait, le ressentait et cette sensation exacerbait son érotisme !

 

Bien qu’envoûtée par l’ambiance, elle balayait la salle du regard à la recherche de son mari qui de toute évidence s’était ecclipsé.Sa confiance en elle allait faiblir, lorsqu’elle avait aperçu un visage connu au milieu de tous ces hommes.

Marco !  Marco était au pied de cette cage diabolique et la regardait avec dans les yeux un désir évident.

Il était un des rares amants que Juliette s’était autorise à revoir deux ou trois fois, mais la situation présente lui interdisait toute manifestation débordante.
S’en était alors suivi une complicité grandissante entre les deux amants volages !

Pénétrant à l’intérieur de la cage, elle s’était mise à danser pour lui ,juste pour lui avec une arrogance dans le regard qui traduisait son  impudeur .Tout son bassin vibrait sous la cadence , ses fesses ,son dos, ses reins cambrés contre les barreaux donnaient à cette femme une allure démoniaque.La devant les regards environnants ,elle lui faisait l’amour impunément par le biais d’un ballet indécent pour les autres , mais pas pour lui.Il avait glissé sous sa jupe une main ,dans la moiteur de ses cuisses il avait deviné comme un désir urgent .

Marco était accompagnée d’une très jolie jeune femme brune aux yeux de braise, une italienne comme lui, qui répondait au doux prénom de Helena, qu’il avait invité à rejoindre Juliette.

Un duo infernal !  Qui des deux femmes voulait séduire l’autre, laquelle des deux voulait troubler Marco !

Helena à l’évidence trouvait Juliette troublante de sensualité dans sa maturité.Elle posait ses mains sur les rondeurs offertes de Juliette presque à la limite de perdre tous ses sens, tant cette exhibition, nouvelle sensation, lui procurait désir et plaisir.

Elle était comme dominée par ce couple, elle qui la caressait aux yeux de tout le monde, lui qui les regardait et qui les désirait !

Helena avait improvisé l’effeuillage de Juliette, laissant choir ses vêtements sur le sol et avait déposé sur ses lèvres un doux baiser, bien plus doux que n’importe quel homme aurait pu lui donner !  Juliette était désemparée et prête à succomber, lorsque Stéphane était réapparu quelque peu subjugué par le spectacle.

La prenant par la main il l’avait invité à descendre, elle l’avait suivi, toujours fidèle à ses désirs.

Mais une fois dans la salle, c’est Helena qui avait été son élue, les deux femmes s’étaient éloignées, empruntant l’escalier qui menait à l’étage...

 

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PENSEES IMPUDIQUES

 

 

Les baisers bandants de ses lèvres sur la queue de son amant, elle les vivait intensément, même une fois qu’il était parti.Elle avait beaucoup de difficulté à prendre une douche, après les étreintes torrides qu’ils échangeaient.Elle aurait aimé garder sur elle cette odeur acre de foutre et de sueur mêlée, qui prolongeait son plaisir dans le silence de cette pièce désertée par cette homme qui venait de la baiser.

Cette odeur se faisait enivrante et déclenchait chez Juliette, des réactions qu’elle ne pouvait contrôler .Cela pouvait indifféremment passer du frisson, à des caresses plus coquines.  Il avait ce don de lui conter des histoires toutes plus suggestives les unes que les autres, qui en un tour lui procuraient une excitation qu’elle ne pouvait réfréner.  Ces histoires résonnaient dans sa tête, prenaient des dimensions impressionnantes et à son tour elle endossait le rôle de ces héroïnes.  Qui de Juliette, ou de Morgane, ou d’Odette ou de

Manon..., elle aurait endossé tous les rôles pour enfin imprégner son esprit de ses suaves pensées.

Son histoire était autre que celles qu’il racontait.Son amant était écrivain et ses mots elle buvait.
Sans aucune difficulté souvent elle le rêvait derrière sa machine en train de taper les mots qui bout à bout feraient naître un roman.La porte de sa chambre doucement elle pousserait sans qu’il ne s’en aperçoive.  Elle le surprendrait, lui banderait les yeux, le laissant désarmé.Pas un son pas un mot ne sortirait de sa bouche.Contournant le fauteuil elle le chevaucherait, encadrant son bassin des ses cuisses fuselées, un étau d’érotisme et de chair mêlée.  De sa bouche gourmande elle lui donnerait un baiser, enroulant sa langue autour de la sienne pour mieux le posséder.  Retirant son corsage, et dévoilant ses seins, elle lui montrerait le chemin, lui perdu dans le noir, à l’aide de ses mains, et ecraserait sa bouche sur ces tétons tendus pour une douce morsure.

Elle glisserait doucement entre les cuisses de son cher écrivain,tout son corps en contact avec le sien ,comme une seconde peau.Puis s’agenouillant face à cette queue bandante , elle s’en amuserait et des mains et du bout de sa langue.Les bourses de son amant elle les flatterait , les lécherait, les aspirerait, en lui interdisant toutes contestations.Puis lentement ,se relavant elle prendrait place sur ses genoux, ses lèvres humides et offertes,son bouton enflammé, elle se frotterait violemment contre ce membre viril tendu comme un pieu prêt à l’empaler. Son sexe inondé ferait reluire le vit brûlant de son amant aux yeux bandés.

 

Le jeu a des limites !

 

 Son instinct de chasseur prendrait vite le dessus, il la retournerait, là, sans précaution, lui écarterait les cuisses.Dans son amande gourmande, il glisserait une langue experte.La rivière du plaisir poursuivrait son chemin, un ru lubrifierait le chemin qui mène à sa grotte secrète, cet anneau de saturne par le désir excite.
D’un seul coup d’un seul, en sa fente humide son fier phallus il enfoncerait, cognant tapant ses bourses brûlantes contre le sexe de Juliette, plaisir divin !
Juliette, couchée sur la machine de l’écrivain, entre d’autres lieux le prierait de la sonder, « baise mon cul », elle lui crierait.  Une telle prière ne se refuse pas, son cul rond il baiserait, lui arrachant des cris stridents à chaque cou de reins.

Devant cette croupe offerte à ses assauts, sa verge droite il arracherait à cette étreinte maléfique, et sur le dos et sur les fesses de son amante, son écume blanche jaillirait.

 

L’imaginaire de Juliette venait de faire de beaux ravages, une rivière degoulinait le long de ses longues cuisses et elle la goûtait en en portant à sa bouche gourmande.Ivre de plaisir et de désir de cet amant absent, elle jouissait sous ses caresses jusqu’à l’ivresse.

Ce n’est qu’alors qu’elle se donnait à une toilette délicieuse.

 

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AVENTURE EN CATALOGNE (fin)

                                       

 

 

Suivant un chemin sinueux dérobé, elle s’était aventurée vers cet endroit discret d’ou les voix fusaient.A pas de velours, comme une louve traquant une faible proie, elle s’était rapproché du groupe jusqu’à entendre leur conversation.

Parlant couramment l’espagnol , elle n’avait eu aucune difficulté à comprendre que chacun d’entre eux allait se séparer individuellement .A l’abris des regards , dans l’ombre d’un arbuste arborescent, elle s’était camouflée pour attendre le moment judicieux de son intrusion.L’audace de la situation avait fait monter d’un cran le désir naissant qui l’envahissait ,de séduire Paco.Guettant le moindre bruit de pas dans l’attente de l’approche, elle savourait le silence environnant à peine troublé par des conversations lointaines et diffuses.L’odeur de tabac blond avait alors attiré son attention et c’est l’instant qu’elle avait choisi pour s’avancer dans la pénombre de cette nuit à peine éclairée par une lune voilée.Sous la voûte de pierre il était apparu ,grande silhouette masculine ,une Marlboro entre les doigts,un peu surpris par cette intruse qui lui barrait le chemin !

Sans aucune gêne elle l’avait abordé ,le félicitant pour la prestation de son spectacle.La difficulté de la différence de langue ne représentant aucune barrière à leur dialogue , il s’était laissé séduire  et s’éloignant de la bâtisse, ils avaient poursuivi leur discussion dans une ambiance très romantique.L’imaginaire de Juliette l’avait transposé dans le scénario de « Carmen »,elle se serait voulue gitane pour mieux séduire le bel hispanique dans l’instant.Très agréable , il ne paraissait pour autant pas enclin à succomber à ses charmes.

Juliette, toujours très tactile dans ses approches masculines avait tenté une accolade de son bras sous le sien, comme pour une promenade dans un jardin sévillan .Il avait accepté !

Empruntant un chemin pavé au pied du mur d’enceinte, ils s’étaient dirigés vers la sortie pour enfin se séparer après cette courte promenade.  Juliette, lui déposant un doux baiser sur la joue en guise d’adieux, il avait alors rapproché l’étreinte en l’enlaçant par la taille.  Délicieuse étreinte !

La plaquant contre son corps, dans une fougue exacerbée, il lui avait volé un léger baiser, collant ses lèvres contre les siennes, que Juliette lui avait rendu avec une passion ardente.

Dans une pulsion des plus troublantes ,la prenant par la main, il l’avait alors ,légèrement à l’abris des regards plaque contre le mur de pierre.Au contact de  la fraîcheur du mur sur sa peau, Juliette avait été parcouru de légers frissons, désir et frilosité mêlés.

Toujours en proie à ses rêves d’étreintes passagères, elle avait alors dirigé les mains de Paco sous l’ouverture de sa jupe, jusqu’à l’orée de son pubis exempt de toutes lingeries futiles.Le désir les avait bousculé comme dans l’urgence de leur étreinte.Le timide Paco s’était soudain fait audacieux,fouillant son sexe de ses doigts, arrêtant quelques caresses sur le fruit dur de son paisir.Juliette gourmande de caresses ,impudique , effronté pour plus de plaisir ressentir,sur ses seins lourds par le désir excité avaient posé ses doigts agiles.Entre tortures douloureuses sur ses tétons arrogants et frôlements tout en douceur, elle jouissait sous les prouesses de son amant fugace et de ses propres audaces.Quand son plaisir se fit intense, renversant sa tête en arrière ,elle aperçut juste à l’oblique le regard perdu et éperdu de son mari .

Loin de confondre Juliette, cette situation embarrassante l’avait poussé plus loin dans ses désirs interdits.Sous le regard teinté de lubricité de Stéphane, elle avait entraîné Paco vers un banc de pierre tout proche à la lumière d’un réverbère à peine lumineux

Débarrassant de son carcan le sexe bandant de Paco, elle avait relevé sa jupe face à Stéphane, lui dévoilant la rondeur généreuse de sa croupe.

Dans l’impudeur de son désir, chevauchant son chevalier servant, donnant mouvance à son bassin pour une possession totale, elle s’était laissée aller effrontément dans une extase psychédélique, pour son plaisir et pour celui de son mari que la scène excitait

.Sous un plaisir aussi intense, par ce trio infernal improvisé, ses reins cambrés, ses seins tendus tout en elle, était un véritable appel à la luxure.Paco, malmené pour son plaisir, par cette cavalière démoniaque n’avait pu résisté à ces assauts, dans un cri rauque et plaintif avait joui sur le bas ventre de Juliette.

Il l’avait alors enlacé éperdument, luiavaitdonné quelques baisers et sur ses seins et sur son coup ne se doutant pas un seul instant, que le mari était présent.Mais Stéphane s’était éclipsé, une pudeur complice sûrement avec cette femme qu’il aimait, et qui avec ou sans lui, lui procurait tant de plaisir.

Les espagnols sont endurants, et Paco ne voulait pas se limiter à une seule étreinte, mais Juliette comme une voleuse de plaisir s’était enfui pour rejoindre l’homme qu’elle aimait, le laissant là désorienté.  Lui donnant un dernier baiser du bout des lèvres, il lui avait alors murmuré en français

« Tu es très belle dans le plaisir »

 

Juliette sans une once de remords avait rejoint l’assistance encore présente, reprenant sa place à table à coté de son mari.Pour l’accueillir, il lui avait juste donné un baiser et un sourire en gage de leur complicité !

 

Ils n’en reparlèrent jamais.

 

 

 

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AVENTURE EN CATALOGNE(suite)

                           

Une douche réparatrice de leur étreinte torride avait failli les faire replonger dans des fantasmes des plus interdits, mais bienséance et éducation faisaient partie de leur personnalité.Une remise en beauté sommaire pour Juliette pour qui le plaisir de l’amour mettait en exergue sa beauté naturelle, en vérité un charme plus que des critères stéréotypés 

de papiers glacés.  Pour Stéphane, une remise en forme, après une journée éprouvante dans son milieu professionnel que Juliette avait la délicatesse et le talent d’occulter pour préserver leur intimité et leur complicité.

Stéphane encore sous le charme des attitudes audacieuses de son épouse, la regardait évoluer dans une mouvance féminine à souhait, le désir encore présent !

« Stéphane chéri, suis-je à ton goût ?  Aimes tu ma toilette, j’aime tant que tu me donnes ton avis !

-Ma chérie, quelle question, tu sais bien, je t’aime quoi que tu puisse porter »

Juliette aurait préféré que son mari donne une tout autre réponse à son interrogation.  Son besoin de séduction était son fil de conduite et de penser un instant que Stéphane était sous un charme permanent lui avait procuré un sentiment de frustration, comme un bémol à leurs étreintes consommées dans la luxure.

En convention, Stéphane aurait du suivre le programme à la lettre et rejoindre « Can Cortada » à bord d’un autobus affrété pour l’occasion.Mais les avances de Juliette les avaient retardé, et c’est en taxi qu’ils s’étaient rendus dans la demeure féodale !

Un apéritif d’accueil les attendait dans un jardin exotique de palmiers planté, digne des plus beaux jardins andalous.

Juliette encore empreinte de l’évanescence de son plaisir, était resplendissante de grâce et de féminité.Les collègues de Stéphane avaient été séduits par cette femme ,qui sans le vouloir,dans un retard improvisé, avait fait une entrée triomphante.Elle aimait ces instants Juliette où les regards au masculin traduisaient envie et luxure.Elle aimait en jouer jusqu’à l’audace, de ses regards qui laissaient entrevoir une certaine complicité.Stéphane avait dévoré son épouse du regard, la regardant évoluer ,devinant ses formes sous la robe de la femme qu’il venait d’aimer !

Quelques verres de sangria avaient rapidement deshinibé la femme qu’elle était en proie à une certaine angoisse de rencontrer les dirigeants de son mari.

La soirée avait évolue dans la douceur d’une soirée printanière ibérique.Après l’apéritif on les avait accompagné dans l’enceinte de la demeure féodale faite de salles en murs de pierres somptueuses.Juliette avait rapidement enveloppé du regard les différents pièces, les recoins aux plafonds voûtés empreints d’histoire .L’imagination débordante dont elle avait le secret avaient argumenté de folles pensées qui traversaient son esprit à chaque fois qu’elle pénétrait dans un nouveau salon privé.

Pour l’occasion, on leur avait réservé des tables rondes situées dans les vestiges restaurés de la tour de défense datant du XI eme siècle.

Tout en ces lieux respirait douceur et sensualité.Bruits tamisés, lumières diffuses conjuguaient histoire, mystère et luxe.Un repas dans la plus pure tradition catalane leur avait été servi copieusement arrosé par des vins de cru locaux !

Face à eux une scène laissait entrevoir qu’à l’issu du dîner, un spectacle leur serait donné !

Juliette n’aimait pas ces soirées organisées réglées à la lettre, à la virgule près, mais pour autant celle-ci était des plus agréables, et les douces caresses que son mari lui prodiguait sous la table ajoutait du piquant à la cérémonie !Sur ses jambes douces,dévoilant ses longues cuisses,d’une main appuyée mais suave ,il remontait jusqu’à la limite de son sexe !Etait- ce la chaleur de la salle ou l’émotion qu’il lui procurait, Juliette sentait monter en elle des sensations chaleureuses.Doucement ,elle avait écarté ses cuisses comme une invitation à plus de risques,pour son mari un vrai supplice, car il devait limite garder !

Quelques résonances de guitare sèche,l’Andalousie fit son entrée par trois danseurs de flamenco campés, deux brunes superbes, un hidalgo.Les premières notes révélatrices de la communauté tzigane ibérique, les chants teintés de notes gémissantes, les robes colorées et volantées avaient arraché en un instant Juliette aux effleurements de son mari.Son émotion devant le spectacle s’était traduit par d’intenses frissons qui avaient parcourus son corps aux premiers coups de talons frappant sur le plancher de la scène.

Le corps cambré et fier des deux danseuses faisait appel à tous les sens.De regards noirs en claquements de main, la salle avait pris une tout autre atmosphère.

Une véritable enfant, Juliette, jusqu’à ce que...le bel hidalgo entre en scène.  Toute la fougue d’un latin, des yeux ébène, un corps divin qu’il déplaçait sur la détresse des mélopées plaintives du chanteur !

Elle avait alors habillé son regard émerveillé d’un soupçon de diablerie !

Pas un instant elle n’avait quitté le jeune homme du regard, une arrogance perceptible même par le plus prude des spectateurs.  Elle était sous le charme et ne pouvait occulter ce désir grandissant qui se faisait de plus en plus présent !  Arrogance et volupté comme deux lames aiguisées étaient ses armes de séductrices, elle en usait, en abusait.

Le danseur avait donné un fier solo, comme une invitation à la débauche ,dégoulinant sous les lumières , il n’en était que plus séduisant et plus attirant.Une bonne demi-heure s’était écoulée dans une atmosphère magique ,puis le spectacle avait cessé plongeant à nouveau la vaste salle voûtée dans une ambiance moins typique .C’est le moment que Juliette avait choisi pour sortir sur la terrasse arborée .Elle avait allumé une cigarette,en essayant de retrouver ses esprits quelques peu pervertis par tant de virilité. Sur le rebord d’un large mur de pierre à la verticale d’un jardin exotique elle s’était assise.

Des rires et des cris fusaient, l’aplomb du mur les renvoyait en écho.  Toujours curieuse, elle s’était penché et dans l’arrondi d’une voûte elle l’avait aperçu, lui, Paco, le torse nu, envoûtant !

...... (à suivre)

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AVENTURE EN CATALOGNE (SUITE)

                                    

 

Quelques instants après sa mise en beauté, Stéphane était enfin rentré .Dans un élan de tendresse comme à son habitude, il avait déposé un doux baiser sur les lèvres sanguines de Juliette, traduction d’une tendresse profonde pour son épouse

« Ma chérie, tu es en beauté ce soir !  Aurais tu fait une rencontre pendant cette journée touristique ?  »

Elle lui avait répondu par un sourire taquin pour pimenter ses intentions, et dans un élan de désir lui avait donné un long baiser suave dont la saveur n’avait pas laissé Stéphane indifférent.

Elle le voulait amant et pour ce faire elle avait dans l’instant adopter son rôle de diablesse.Collant sa bouche contre la sienne ,ses mains campées dans ses cheveux à la base de sa nuque ,son baiser s’était fait plus coquin , comme une mise en éveil de son désir soudain.

Glissant ses mains sur la cambrure vertigineuse de son épouse,Stéphane avait suivi son instinct masculin, et glissé ses doigts sous la jupe de Juliette jusqu’à la lisière de ses bas.Elle adorait les caresses de son mari et ne pouvait y résister.Remontant doucement l’une de ses cuisses comme une liane pour enserrer le corps de Stéphane,elle avait joué les sensuelles en proie à des démons.Leur corps collés,elle sentait le désir de son mari montait, la raideur du sexe de Stéphane contre son ventre pouvait en témoigner. Doucement, ses yeux aux reflets verts campés dans son regard, elle avait effrontément dégrafé un à un les boutons de sa chemise, glisse ses doigts câlins contre ce buste qui l’excitait.Avec la même dextérité, ceinture et zip avait sauté pour libérer ce membre dur qu’entre ses lèvres elle désirait.

Stéphane, comme un jeune puceau s’était laissé mener par cette maîtresse d’un soir, la quarantaine mature resplendissante.Son sexe fier comme une lance avait l’image pour Juliette d’un appel à la luxure.S’accroupissant agilement ,sa bouche gourmande à la hauteur de l’objet de son désir, elle l’avait englouti goulûment .Parcourant chaque parcelle de ses lèvres et de sa langue ce membre dur à sa merci,elle avait pris un réel plaisir à savourer ces quelques gouttes annonciatrices d’un désir plus criant. Se relevant tout doucement, elle avait saisi ce vit lui prodiguant des caresses de ses mains expertes.Incapable de réaction devant l’audace de Juliette, Stéphane se laissait mener dans ce balai érotique.

Elle aurait souhaité qu’il lui offre sa semence entre ses mains dans une jouissance égoïste, mais le désir de la posséder était plus fort,il se retenait.Face au miroir de la chambre, il l’avait retourné ,plaquant ses bras au dessus de sa tête !Dans le même élan ,il avait relevé sa jupe,dévoilant son cul offert ,et pénétré sans ménagement.Juliette adorait cette manière bien particulière qu’il avait soudain de la posséder et pour multiplier leur plaisir ,elle s’était laisse allé à des caresses sur son fruit lisse et juteux de plaisir.De va et vient en cette amande enchanteresse,de caresses en caresses sur ses reins et sur ses fesses, ils avaient su, dans l’endurance, prolonger une jouissance à la limite de l’orgasme, sans pour autant y sombrer. La puissance de leurs étreintes avait pousse Juliette à renverser Stéphane sur le lit, le chevauchant en toute impunité, comme une monture pour son plaisir, une voie ouverte sur l’extase.Ses seins tendus par le plaisir, son cul cambré sur le bassin de son mari, elle avait alors mené la cadence jusqu’à l’extase, à l’unisson.  Un orgasme partagé leur avait arraché un cri quand Juliette, le corps tendu en arrière, avait perdu son regard dans le plaisir.

L’instant d’après était toujours délicieux, quand le silence retombait sur leurs étreintes fougueuses, ils se donnaient alors un doux baiser, baiser d’amour et de plaisir mêlés jusqu’à l’évanescence de leur sens.

Mais le temps pressait, et ils avaient du écourter leurs caresses pour ne pas rater leur rendez vous ...  (à suivre)

 

 

 

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AVENTURE EN CATALOGNE (à suivre)

                                    

 

 

Comment refuser une escapade en pays catalan en ce beau début de printemps ?

Juliette pour échapper au monde mystérieux dans le quel elle se complaisait, avait décidé d’accompagner son cher époux à une convention à laquelle il devait participer à Barcelone.  L’occasion rêvée pour elle de se replonger dans la culture catalane, berceau de ses origines, elle avait accepté sans grande réflexion l’invitation inespérée de son mari.

Pendant les réunions professionnelles de son compagnon, elle pourrait ainsi découvrir ou redécouvrir de manière différente la richesse de cette culture de la catalogne sud.

Elle avait du oublié un temps ses toilettes glamours pour arborer des tenues plus sportives, afin de se mettre un temps dans la peau d’une touriste de base et d’arpenter sans répit les rues animées de la capitale catalane.

Un programme bien élaboré, l’avait conduite de musées en musées, de découvertes en découvertes toutes plus séduisantes les unes que les autres.

Elle s’était régalée du génie de Gaudi et de ses structures architecturales basées sur la nature et ses secrets.

Elle avait été émerveillée par « la Sagrada Familia » cette merveille construite sous le concept de temple expiatoire.Perdue au milieu des touristes, son imaginaire s’était laissé aller, et elle avait essayé un instant de se projeter dans le passé.  Contrairement à son habitude, Juliette n’avait pas un instant cherché ou croisé le regard de quelque homme que ce soit dans son environnement proche.  Toujours solitaire, elle supportait mal la foule et préférait s’enfermer dans son mystère parmi les touristes étrangers qui l’entouraient.Avec tout autant de bonheur  elle avait poursuivi son escapade touristique vers le jardin Gaudi,une autre lieu mythique de Barcelone.Se promenant ici ou la dans les allées de cette propriété, elle avait croisé sans y prêter aucune attention de beaux messieurs ibériques.Elle avait préféré imaginer les soirées somptueuses qui avaient du se dérouler au siècle dernier sous cette voûte magnifique que Gaudi avait imaginé et crée.

Juliette en vérité s’était octroyée une journée de répit consacrée uniquement à la culture et aux plaisirs qui s’y associent.

Epuisée par la ville grouillante qu’est Barcelone, elle avait rejoint en fin d’après midi son hôtel situé en pleine place d’Espanya duquel elle avait une vue panoramique sue la ville.  La nuit tombait, et son mari n’était toujours pas rentré.  Certainement un retard involontaire l’avait retenu dans ses fonctions.

Ils étaient attendus dans la soirée pour un dîner dans un Mas datant du XI siècle et l’historique de l’endroit séduisait fortement Juliette.

Dans l’attente du retour de son époux, elle s’était fait couler un bain parfumé au jasmin dont elle affectionnait particulièrement l’odeur envoûtante.  La salle de bain luxueuse de cet hôtel était décoré de nombreux miroirs qui lui renvoyait son image comme dans un prisme.Ce jeu de lumière amusait et détendait Juliette et dans cette salle d’eau elle retrouvait enfin cette féminité latente qui lui avait tant fait défaut toute la journée.  Les fragrances, les huiles, les lumières tamisées donnaient à la pièce une atmosphère relaxante et accueillante.

Savourant avec délectation la douceur enchanteresse de son bain, elle s’était laissée aller à des idées audacieuses qu’elle destinait à son mari.Il était encore fort séduisant, la cinquantaine sonnante et toujours sous l’emprise du charme provocant qu’elle entretenait pour le séduire encore et encore.Les  aventures de Juliette,il les soupçonnait  mais ne lui faisait jamais aucun reproche ou aucune allusion, tant il trouvait sa femme délicieuse dans ses démarches audacieuses.Il aimait la regarder oser aller à l’encontre de ces hommes qui succombaient pour celle qui partageait sa vie.Il feignait l’ignorance et Juliette adorait cette complicité qu’il lui prétait.Pour lui elle était femme dans ses plaisirs et la moindre de ses attitudes donnait forme à ses désirs.Et pourtant ,elle avait toujours ce besoin incontrôlable de rêves adultères qui lui procurait le plaisir de l’interdit.

 

Mais cette soirée paraissait exceptionnelle, et Juliette avait décidé de faire de son mari l’amant d’un soir.

Pour ce faire, elle avait mis un temps incalculable à choisir sa toilette pour séduire l’homme qui la côtoyait depuis maintenant très longtemps.

Mais elle savait Juliette, par ses regards, par ses audaces gestuelles, ou même parfois par son langage peu châtié qu’à lui seul elle réservait,le faire bander là dans l’instant pour cette femme qu’il adorait.En cette soirée exceptionnelle elle désirait plus que tout pour lui être la plus belle ,la plus désirable aussi à ses yeux

Stéphane adorait les jambes de son épouses ,elle avait donc opté pour une jupe raisonnablement courte les dévoilant et des escarpins retenus par une bride légère sur la cheville.Point de lingerie pour cette occasion ,elle se voulait offerte au meilleur de ses amants puisque de l’amour elle lui donnait.Pour habiller la sobriété de sa jupe légère , elle avait choisi un corsage toute en transparence laissant deviner une poitrine ronde et généreuse.Elle s’était mirée, admirée,fermant les yeux pour redécouvrir sa silhouette et la juger sans à priori.

 

Elle avait mis un soin particulier à son maquillage, apportant des notes nouvelles pour que Stéphane découvre une nouvelle femme.De son parfum envoûtant « Opium » de Yves saint Laurent elle avait abusé tant elle connaissait l’attirance qu’il procurait à son époux.

Peu attirée par les bijoux, elle avait même poussé le luxe de se parer d’un collier très sobre, mais très seyant à la fois.

Et c’est ainsi en femme très glamour qu’elle avait attendu dans la pénombre de la chambre, l’homme de sa vie, mais son amant d’un soir.

 

............à suivre

 

 

 

 

RENDEZ VOUS(FIN)

                              

 

Juliette sent Marco très attirée par la femme séduisante qui lui fait face et telle une enfant en proie à des caprices et le saisit par la main et l’attire à lui en direction de l’ascenseur pour rejoindre les étages.

« Quel étage lui demande t-elle avec désinvolture, comme une invitation à l’adultère

-Quatrième, puis je te conduis, laisse toi mener dans cette danse qui nous séduit »

Une porte, une chambre très coquette les accueille pour une relation improvisée.

Marco est un garçon très doux ,très câlin et c’est avec beaucoup de délicatesse qu’il entreprend Juliette par des baisers déposés sur sa nuque , à la base de son cou si joliment dévoilé par une coupe courte récemment sculptée.Suavité et tendresse, comme prémonitoires d’une étreinte toute en douceur procurent à Juliette ces frissons de peau identiques à des volutes bleutées que seuls les amants désireux peuvent provoquer.Lui dénudant , tour à tour , une épaule , puis l’autre ,il dessine de ses lèvres sur cette peau si douce et parfumée,un véritable sentier de baisers plus sucrés les uns que les autres.En cet instant elle se sent comme une jeune pucelle découverte par son premier amant.Elle en frémit ses yeux déclinent,le reflet de son regard très vert prend des teintes plus effacés sous le désir procuré.Il lui chuchote des mots à l’oreille,de ceux qu’une femme désirerait plus souvent entendre.Elle la femme passionnée,prend des allures de demoiselle à la naissance du printemps !

Avec toujours autant de douceur , il la délivre de sa robe légère,Juliette en rosit.Posant ses mains sur ses hanches rondes ,il continue sa découverte le long de ses cuisses,elle le regarde ainsi se dévoiler à lui.Juste vêtue de sa lingerie ,elle se sent comme une proie fragile offerte aux audaces bienveillantes d’un amant.Elle savoure l’instant avec beaucoup de plaisir, peu habituée à autant de délicatesse.Ses sous vêtements sont la seule parade qui lui reste face à cet homme qui la séduit.Les dernières barrières à sa nudité , il fait voler avec une dextérité particulière.Du nu de ses seins à la cambrure de ses reins il la regarde ,il la dévore son regard noir teinté d’une brillance indécente et libertine !

« Caresse toi Juliette, caresse toi pour moi, j’aime ton sexe aussi lisse qu’un fruit à devorer.Donne moi ce plaisir malsain de te regarder »

Juliette n’est plus elle-même, elle défaille sous cette prière !  Toujours gourmandes de caresses amères des amours passagères, elle s’exécute pour le plaisir de Marco et pour le sien.marco a su, en quelques baisers, la conduire docilement où il voulait la mener.Elle d’habitude si dominatrice....

Mais il la stoppe dans ses plaisirs et la mène jusqu’au lit et l’allonge pour mieux découvrir ce fruit interdit qui le séduit.Des lèvres pulpeuse, une langue experte entre ses cuisses s’aventurent et lui procurent ce plaisir divin que seules procurent les bouches gourmandes.

Son désir soudain de la pénétrer lui fait enlever à la hâte chacun de ses vêtements.En un instant il la retourne, la positionne à quatre pattes face à la porte entrebaillée.Juliette sent le sexe de Marco qui cherche une route dans cette source sucrée salée, elle défaille, cette approche la comble de désir.Pour une offre totale de son corps elle se caresse habilement dans une mouvance torride sous les assauts de son amant.

Dans l’embrasure de la porte une silhouette féminine pousse doucement la porte et avance prudemment.La belle brune aux yeux d’ébène les regarde s’aimer violemment en se prodiguant des caresses solitaires sous les yeux des deux amants.Une folie envahit Marco comme possédé par les deux femmes et Juliette le regard effronté envoie tout son plaisir au visage de cette secrète libertine, une revanche bien légitime de cet affront bien interdit et pourtant si délicieux.
Le cul rebond, les reins cambrés, Juliette accueille avec un plaisir indescriptible cette fière lance qui la pénètre et qu’elle ne veut qu’a elle.Elle use et abuse de l’élégance de son corps pour faire jouir et son amant et la latine dans un orgasme conjugué.Marco jouit, Marco délire, en Juliette il déverse tout son plaisir, tout son désir pour ces deux femmes !

La jouissance défaille, elle s’assourdit, une passionnelle étreinte traduit l’après de cette extase.

Juste un regard vers la porte fermée, la femme racée a disparu, laissant juste la trace d’une fragrance de patchouli !

Juliette l’instant d’après joue la belle indifférente sous le regard incendié de Marco .Elle se lève, il la regarde se remaquiller sur les accords de ses silences.Elle ne porte rien que son parfum et l’odeur de l’amour qu’elle vient de lui voler.Il la désire encore et encore cette femme qui lui transmet un désir codé par sa démarche doucement féline, par son regard, comme un aveu.

 

 

 

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