Dans la pénombre d’une chambre, un nid d’amour improvisé, deux silhouettes se découvrent et se réclament pour une étreinte passionnée.
Elle est féline, presque un trop, femme si femme dans ses non dits, avide des flammes de l’interdit. Dans le reflet de ses yeux verts elle sollicite des caresses, l’approche fébrile du prédateur, amant servile de ses ardeurs, ardeur qu’elle dissimule avec pudeur, sous le satiné noir de sa robe.
Un grand lit de pourpre habillé, les sépare, plante le décor de leurs méfaits.
Lui, il est lubrique dans ses pensées mais si pudique d’émotions ou si sournois dans son approche, sonde la belle d’un œil courtois pourtant vêtu de perversité.
Elle aime ce regard mi inquisiteur, mi voyeur qu’’il pose sur elle, de sa nuque gracile de quelques mèches balayée, à la chute de ses reins d’arrogance teintée.
Si volontaire à le troubler, elle jette à terre son collier, et quand le zip de sa tenue émet un bruit provocateur, elle aime le souffle qui s’appauvrit de cet amant qu'’elle va aimer.
La robe glisse, le corps exulte, sa peau frissonne d’émotion. Comme une chatte séductrice, à quatre pattes, le cœur serré, la taille étreinte, les seins tendus sous la dentelle de sa guêpière, sur le grand lit encore vierge de tous ébats, elle bat campagne sur le velours des interdits.
Il est si près, à sa merci, chemise fluide, et jeans usés, son torse en V, si excitant dans sa stature …de male viril entortillé dans les méandres de la luxure.
Elle est si belle dans ses audaces, quand ses mains glissent sur le bassin de cet amant qu'’elle désire tant, que ses mains coulent comme une certitude sur ce cul haut et musclé. Elle en savoure les contours avant de perdre le contrôle entre les cuisses de sa victime où se profile une bosse complice.
Le temps n’est plus à l’à peu près, il est docile, peut être trop, elle l’envisage, cherche la faille de ses secrets.
Premier baiser, sa langue roule dans cette bouche convoitée, qu'’elle baise, qu'’elle dévore comme la queue de son aimé. De sa cambrure jusqu’à ses lèvres tout s’électrise, enfièvre le sang de ses artères, mouille le cœur de ses dentelles ….
Elle a envie de le bousculer, cet instant ils en ont tant rêvé. Oubliant émotions et tendresses préliminaires, arrachant la ceinture du jeans délavé, découvrant la raideur de son amant, elle lâche avec candeur et beaucoup de légèreté.
« Baise moi, de suite , sans sursis , baise moi avec ta queue et ton âme, donne moi du plaisir , répond à mes secrets , donne moi la clameur de ton sexe affolé, lui dit-elle, après , après le délice d’un orgasme aussi foudroyant que fugace , après , alors nous nous aimerons toute la nuit , ferons l’amour sans relâche. Baise moi, à présent, baise moi fort, fais moi crier et subir les assauts que j’ai tant espérés, fais de moi la salope que tu imaginais «
Le silence vaut réponse …Elle lui offre son réceptacle, sa cambrure indécente, il lui offre son allant de violeur consenti. Il s’y perd sans délai, dans leurs cris mélangés tant leurs corps affamés l’un de l’autre avaient tenu secret la violence synergique de leurs désirs complices
La nuit les attend à présent pour un nouveau défi, concrétiser l’alchimie de leurs peaux affolées par autant d’attirance.
© 2011 Mysterieuse
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