Cest la sonnerie du téléphone qui maccueille des que je pénètre dans la solitude de ma chambre.Je me précipite sur le combiné pour enfin pouvoir répondre en toute sérénité à lappel un soupçon désespéré, de mon mari à lautre bout de la planète.
« Ma puce, enfin je tai, tu as été très brève tout à lheure, je te dérangeais ?
-Ne sois pas stupide je nétais pas seule et ne pouvais me consacrer
À toi, tu peux comprendre ?
-Oui je peux comprendre, et là es tu seule, peux tu me donner un peu de toi, juste pour moi ?
-Ou veux tu en venir, sois plus explicite, je sens le désir en toi, je me trompe ?
-Non, tu ne te trompes pas.Tu as cette faculté de ressentir toutes mes envies .Tu me manques ma puce, jai envie de toi et
.ta peau, tes mots, tes caresses, tout me manque de toi ! »
Ces seules paroles ont un pouvoir dexcitation qui me laisse entrevoir lespace dun instant, mon mari derrière son combiné, une main sur son sexe en érection, prêt a entendre mes désirs pour laccompagner jusqu'à une orgasme complice et partagé.Il me chuchote des mots damour, ceux que jai envie dentendre à des heures de vol de lui.
Il maccompagne dans mes gestes, me laissant découvrir mes courbes sous ses mains qui meffleurent au son de sa voix qui se fait plus suave et plus courte à la fois.Il guide la moindre de mes caresses et jobéis à ses désirs, tous ses désirs. Doucement je meffeuille de ces vêtements si légers pourtant, qui nont plus que leffet dune entrave à des caresses de moins en moins sages. Je lui détaille en murmurant la sensualité du moindre de mes mouvements sur un fond musical pour me donner une contenance et une mouvance que je lui transmets par une respiration accélérée. Mes mains se promènent maintenant sur chaque parcelle de mon corps entièrement dénudé. Quand il mordonne brutalement sur le lit de mallonger je mexécute promptement, mes cuisses sentrouvrent naturellement pour me prodiguer des caresses révélatrices de ce désir qui me transgresse .Mes doigts coquins cherchent sans tabous ce point sensible et si secret qui fait vibrer dans la mouvance la cambrure de mes reins à la recherche du plaisir.Je ferme les yeux pour savourer avec ardeur cette vague suave qui menvahit, ressent cette douce sensation de faire lamour dans le noir. Mon plaisir se fait plus intense sous les ordres de mon mari que je sens prêt dans lindécence à déverser sa semence.Mais mon esprit se perd dans les méandres de mes jouissances ,et mes caresses se multiplient comme si mon corps était investi par les mains de mes amants et de mon mari réunis.Les fantasmes les plus fous menvahissent , en cet instant un vrai délice , que je écris dans le détail à mon compagnon de vie.Mon audace et mes envies le séduisent ,à lautre bout du combiné il jouit dans la souffrance de labsence de mon corps tandis que pour mieux jouir ,face a mes draps, les reins cambrés , les fesses hautes je me caresse jusqu'à lextase que je traduis par un long cri que je dédie à mon mari.Mon corps saffaisse lourdement dans le murmure de mon mari :
« Jadore tentendre jouir »
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