Je claque la porte derrière moi, pour le rejoindre promptement.Les couloirs sont déserts à cette heure matinale, si ce nest quelques employés de lhôtel que je croise et qui me saluent.
Je pense à lui dans lascenseur et limagine mattendant devant le hall dans un taxi,la porte ouverte ,pour memmener je ne sais où vers des aventures faites dinterdits et de mystère.Prete à tout pour le séduire , il y a un instant, je ne suis même plus sure de vouloir le rejoindre dans ses folies et pourtant
..Je me dirige malgré moi vers ce taxi ,nouveau refuge de mon désir pour lui.Je prends place à ses cotés et nose même pas le regarder, linconnue de son identité, mapparaît ici, à linstant comme le breuvage de notre relation.
« Roulez, sil vous plait » dit-il au chauffeur
« Où allons nous ?
-Nimporte ou roulez »
Il soulève délicatement mes cheveux, et dépose un doux baiser, dans mon cou, juste en dessous de mon oreille.Jessaie de contrôler au mieux mes réactions mais je ne peux réprimer un frisson.Le taxi est exigu, je suis pressée contre lui, mais me cantonne à regarder vers lextérieur, pour ne pas croiser son regard dans lattente de quelques réactions.
« Quas-tu ? Je te sens craintive, complètement hermétique à mes approches.Ce nest pas toi, je ne te reconnais pas !
-Linconnu, Darling, linconnu nest pas présent ! Te séduire, te faire bander était jusquici ma seule conduite et
-Mais tu me fais bander Dominique, regarde! »
Il prend ma main au même instant et la dépose sur la braguette de son pantalon, comme une preuve de ses désirs. Ce sexe que jai tellement désiré en moi, tant de fois imaginé me faire jouir par ses assauts, vibre sous mes doigts et me fait perdre tous mes moyens.Il le sent bien, et pousse plus loin sa reconquête, il glisse ses doigts sous ma jupe, remonte doucement le long de mes cuisses, jusquà mettre mon sexe à nu sous son regard et celui du chauffeur en même temps.La situation maffole et me séduit, et je le laisse pousser plus loin ses caresses. Il me frôle, puis me sonde, encore une fois, je suis perdue.
« Regarde moi, je suis la, cest bien cela que tu voulais, me rencontrer.Je veux tentendre jouir, je veux voir tes yeux décliner dans ton plaisir, me donner tout ce que tu as de meilleur en toi »
Dans le silence du taxi, mon corps frissonne, mon corps gémit ,je suis avide de son sexe, je le libère de son jeans et entame avec prouesse une longue et délicieuse fellation.Jen oublie le chauffeur qui nous conduit,parions que quelques baths ont du le rendre aveugle et sourd.Tout ce désir que pour cette homme pendant des mois jai réprimé , je lui transmet avec mes lèvres avec une application quasi cérémoniale sur son membre par le désir tendu.Il essaie de sarracher à cette étreinte buccale, mais je ne lui obéis pas, je ne lui obéis plus., prête à aller jusquau bout.
Les rues défilent, le jour se lève, plus rien ne me préoccupe que de le faire jouir !
« Viens sur mes genoux, viens je te dis »
Son pantalon en accordéon, sur ses chaussures, il est fin prêt, il mattend et par esprit soudaine de domination , je pose mes fesses sur ses genoux ,prends son sexe entre mes mains et le conduit ,la dans ma fente enchanteresse.Telle une diablesse, je mactive et magite de haut en bas , de bas en haut,tout mon bassin, en mouvance .De ses mains sur mes hanches rondes il me soulève et me conduit dans cette danse infernale.Mes genoux cognent contre le siège du chauffeur, qui prend soin, comme complice de circuler dans des ruelles plus à labris des regards.Jen perds tous mes sens , je gémis , je pleure, je cris . Ma position inconfortable me procure un désir supplémentaire, une sensation qui frôlerait le masochisme.Je le sens au fond de moi, je le sens, il va jouir, je le rejoins dans son plaisir et dans son souffle, un souffle court, celui dun orgasme dans la communion ! Il renverse sa tête en arrière, je le suis dans cette mouvance, il menserre de ses bras, ses mains posées sur mon ventre, un instant de volupté
Linstant daprès je réalise que je viens de le perdre à tout jamais, mes yeux sinondent de larmes de colère contre moi-même qui nai pas su préserver cette relation dans le mystère, une inaccessible passion charnelle et intelectuelle.
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