AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

AU JARDIN D'EPICURE

 

 

Entre tristesse et mélancolie obscure
Nos âmes éprises de sensuelles démesures
Possèdent nos corps d’une lascive sollicitude,
Brûlant nos veines d’un doux poison de servitude

Mais la passion profile nos gestes tout en douceur,
Donne la tendance de notre intime, en profondeur.
Elle gémit, ourdit la trame de notre intrigue
Nourrit nos peaux d’un doux nectar, nos chairs irriguent.

Entre charnel et divin, nos caresses progressent
Donnent le tempo du diabolique de cette promesse
Qui se profile dans l’élégance et l’impudeur,
L’apothéose dans la luxure d’un corps à Cœur

© Mystérieuse septembre 23

BRÛLANTE

  Il y a maintenant 3 ans , je désertais "Aiguilles bas sans dessous" pour un ailleurs ....

 

 http://mysterieuse.blogs.com/mysterieuse/2015/06/pour-un-ailleurs-.html

C'était en son temps ,une résolution définitive !

Mais nous le savons toutes et tous , rien n'est jamais définitif !

Si , la mort est définitive !

Mais je suis bien vivante !

Et me revoilà avec de nouvelles écritures 

 

 

                                                                                           

 

 

 

 

 

Il émarge sa pudeur de caresses affleurantes

Sur ma peau passionnée, virginité troublante,

Semant la confusion sur ses empreintes errantes,

De ma nuque gracile à ma croupe arrogante.

Mais l’impudeur s’invite, progresse sournoisement

Sous la lueur étrange de son regard perçant 

Qui plonge impunément au cœur de mes ardeurs,

Dans l’enfer de la femme dans toute sa profondeur.

Le sourire si félin qu’à mon égard il porte,

Dans ces instants divins où le désir l’escorte,

M’embrase d’une attitude bestialement scandaleuse,

L’impudence, pour défit, en amante enjôleuse !

La mouvance s’invite, malicieuse corruptrice !

Ma fougue l’aiguillonne, diabolique tentatrice,

De l’homme dans la splendeur de sa virilité !

Il plonge sans pudeur dans ma féminité !

Ton sourire amoureux, à portée de mes yeux 

Qui caresse, tel un ange, de ses ailes, en douceur,

Le reflet de mon âme perdue dans tes ardeurs

 

LA CHEMISE

 

 

 

J’aime

J’aime glisser mes seins  sous sa chemise blanche,

Quand l’amour coule encore en myriade d’étoiles sur ma peau épicée,

Fragrance épicurienne d’un charnel consommé.

 La Sensuelle saveur de mon plaisir diffus,

Libère par instant des souffles de survie

De cet Amour lascif qui nous a consumés

Jusqu’à l’épuisement de nos corps éreintés de trop avoir baisé.

 

Cette attirance étrange qui aimante nos peaux,

J’aime à la préserver dans la trame du tissus gorgé de son parfum.

J’en ressens la morsure,

 L’empreinte vivifiée jusque au cœur du mystère de ma féminité

Reflet de la luxure de notre complicité.

 

Comme une arme secrète,

Son regard m’investit,

Se faufile fiévreux, en toute indiscrétion,

A l’orée du blanc coton

Qui tente vainement de camoufler le vice

De mes folles tentations.

L’aiguille de mes talons tentent une sonore diversion ;

Tatouant de leurs griffes

Le métal argenté du tabouret complice,

 Qui accueille la rondeur de ma croupe tentatrice,

Adepte de dévotion à ses jeux interdits.

 

Ma rousse chevelure flamboie d’invitation

A des déviances lubriques au feu de ma toison.

Une gorgée de champagne,

Une pupille diabolique

Je ressens de sa fièvre

Le poison invincible de ses désirs en persuasion !

Et sa chemise glisse au pied du tabouret libérant de ma félinité

La métaphore impure de ma concupiscence,

Ma nudité si pure qu’elle s’est faite indécence.

 

Les chemises masculines ont des rôles détournés

Que seules les coquines ont le talent d’exprimer !

Eloquence  féminine dans sa virilité

Pour un charnel divin aux règles détournées.

Amour, viens me baiser !

 

© 2015 Mysterieuse

 

 

 

SA MAIN

 

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Sa main fébrile entre mes cuisses odalisques,

Réclame ivresse et plaisir diabolique,

Mon sexe béant, mes désirs langoureux,

Et mes lèvres arrimées au désir amoureux.

Il la laisse parcourir, en éclaireur sublime,

Les ailes déployées du papillon intime

Lui offrant volupté sous ses doigts magnanimes

Tant qu’une perle de rosée glissant de ses abimes,

Roule jusqu’à ses lèvres, l’oblige à défaillir.

 

Bien que diablesse charnelle, je ploie sous ses faiblesses,

Quand sa langue taquine fait don de ses prouesses,

Sur l’érectile bouton vaincu de ses hardiesses.

Les saveurs s’entrelacent dans un parfum étrange

Aphrodisiaque gouteux pour un savant mélange.

L’instant est à la fièvre, aux morsures sacrilèges,

Aux baisers si violents qu'’ils ressemblent à un piège.

Les corps sont altérés de mixtions impudiques,

Jusqu’à l’épuisement d’invasions orgasmiques.

 

Sa main fébrile recueille le diabolique de ma féminité,

Je réclame en mon antre, en toute impunité

Sa colonne de chair et ses virils allants

Diabolisant nos âmes et nos corps décadents.

 

© 2015 Mysterieuse

PLAISIR

 

 

MYSSDO

 

 

 

 

 

D'une façon étrange, je suis femme qui dérange,

Quand d’un regard précis, sans emphase, ni louange,

Je pose sur ta peau, réceptacle charnel de mes destinations,

Une perle du venin de mes incantations.

 

Ton trouble magnifique, empreinte identitaire

D’une dérive érotique sous mon œil délétère,

M’imbibe de ces émois aux saveurs impudiques

Enfièvre sous mes dentelles mon étui diabolique.

 

De la fébrilité dont t’accable mon odeur,

J’en recueille la force sur tes doigts migrateurs,

Qui auscultent mes désirs au cœur de mes ardeurs

En exprimant le suc de mon feu ravageur.

 

Mon corps exulte, l’esprit combat le rapt charnel,

Dans une rixe riche en éclats émotionnels,

Avant de fondre en turpitude tumultueuse

Dans un plaisir sismique aux ondes luxurieuses.

 

© 2015 Mysterieuse

 

 

BALADE AUDACIEUSE

 

 

 

 

La balade audacieuse de ses mains alanguies,

Sur ma cambrure houleuse aux saveurs d’interdit

Accompagne mes désirs d’une brulante fièvre

Complice de mes émois jusqu’au cœur de mes lèvres.

 

La turpitude s’installe, la morale s’émousse

Lorsque ses doigts nomades de désir m’éclaboussent,

Repoussant les frontières de toutes bienséances,

Je laisse dériver mes chairs dans l’indécence.

 

Le voyage langoureux de sa bouche amoureuse

Révérencieux périple sur mes courbes généreuses

Lui renvoie le reflet de ma féminité

Offerte à ses envies de douces perversités.

 

Le plaisir est violent, fugace, itinérant

Diabolise mon âme, mon corps de son mordant

M’emporte dans une vague, déferlante jouissive,

Sous son regard aimant en caresses obsessives

 

© 2015 Mysterieuse

 

 

 

POUR QUELQUES GRAMMES

 

 

 

 

 

Lumineuse rencontre que celle de nos peaux se frôlant dans le noir.

 

 

Nos mains, en aveugles éclaireurs, avancent sur nos corps, d’émotions frissonnantes, rallumant en nos chairs la flamme de nos ardeurs.

 

L’absence fut trop longue pour galvauder le plaisir des retrouvailles intimes, ce mélange indicible de saveur et de cœur.

 

Nos souffles appauvris par un émoi intense guidant nos intuitions, se mêlent et s’entrelacent dans la succulence de nos bouches scellées par nos baisers fiévreux.

 

Seuls quelques grammes de soie séparent l’impudence de ma féminité, quelques grammes geôliers de mon amoureux ruisseau.

 

Prête- moi donc tes mains pour dévoiler dans l’ombre de mon mont vénusien, mon puits d’amour brûlant d’espérer tes élans de viril assaillant.

 

Je sens monter en moi un soupçon de rupture sous tes doigts occupés à jouer la capture de mon antre irriguée au feu de ta luxure.

 

Cessons des à présent, cette joute érotique, oublions les baisers capturant nos paroles et la témérité de nos mains folâtrant sur nos corps embrasés de trop se désirer.

 

Laissons enfin nos aimants se joindre et s’unifier et oublions un peu, le temps de l’extase de nos corps mélangés, l’univers tout entier.

 

© 2015 Mysterieuse

 

 

 

MUS'Ô

 

 

 

 

 

 

 

Énigmatiques sont ses propos lorsque son cœur touche ma peau,

Mi angélique, mi diabolique, il est mon maitre et mon mus’ô,

Me bouleverse d’émotions, de ses aveux sens interdit,

De ses fantasmes en harmonie avec le feu de mes envies.

 

Nos corps s’enflamment, nos corps chavirent dans un halo,

Pénombre confidente d’une passion en tempo,

Quand la folie jette sa part d’ombre sur la raison

Et met nos corps et nos esprits au diapason !

 

Il brûle ma peau de ses empreintes sataniques,

Émeut mon âme en douces ondes spasmodiques,

Inverse le désordre de mes profonds secrets

De caresses intimes en baisers profilés.

 

Décrypter, dans ses gestes, le pervers épuré,

Symbiose maléfique de nos chairs mélangés,

Se révèle une audace aux troublantes saveurs

Lorsque le feu menace en son for intérieur.

 

Ses secrets se font proses, labiales métamorphoses,

Sur mes seins animés d’étranges anamorphoses,

Quand le désir inonde de sa liqueur intime,

Au parvis de mon antre, mon bouton en sa cime.

 

Dans une ambiance marine au ressac agité,

Flux et reflux impudiques en milieu très privé

Harmonisent ma cambrure de ses coups de bassins,

Une ultime déchirure, arrachent à mes reins.

 

Un déluge de plaisir imprègne de luxure

Le combat érotique de nos corps en rupture,

Désaltérant nos gorges de soupirs sensuels

Et nos âmes perverties de reflets virtuels.

 

© 2015 Mysterieuse  

  

 

DE RAGE ET D'OMBRE

 

 

 

 

 

 

 

Puisque derrière l’ombre de ta silhouette virile, se cachent des moments sombres mais aussi la douceur d’émotions féminines, laisse briller la lumière de ma sensualité.

 

Pour vivre, il faut aimer, et pour aimer il faut survivre aux songes démoniaques qui obscurcissent nos vies.

Loin des menaces intimes, je voudrais t’emmener, prêter mon corps à tes audaces, t’emprisonner dans mon espace, dans ce décor de déraison peuplée de fantasmes d’aliénés…

 

Si tu ne veux pas prendre ma main, suis donc la ligne des aiguilles de mes escarpins, lorsque mes hanches guident leur chemin…

 

Si tu ne veux pas suivre le regard de mes envies, file la ligne de mes bas sans les filer vers les sommets vertigineux que leur soyeux te prêtera.

 

Si tu ne veux pas te laisser submerger par ces mystérieux effluves qui transpirent de ma peau, alors fais-toi violence et caresse ma peau …

 

Puisque derrière toi se cache ma lumière, et que de ma voix off, je réclame la tienne, offre moi donc ta fièvre, prodigue moi de tes sens leurs talents les plus impudiques.

 

Donne-moi ta saveur au cœur de mon écrin, le goût de ta salive à mes lèvres intimes, nacre de tes baisers mon bouton érigé sous le feu de ta langue.

 

Amour et turbulence seront nos maîtres mots, lorsque l’incandescence de nos corps embrasés bruleront  tous les tabous ancrés dans nos chairs affamées de désordre érotique.

 

Lorsqu’Épicure relègue Utopia dans ses frontières de l’impossible, nos sensuels émois bouillonnent dans nos veines comme un venin fatal à la moralité.

 

Je me veux femme diabolique, préceptrice audacieuse de notre sensualité, je veux, en toute liberté, être cette lueur érotique que réclame en silence le ténébreux amant que tu es.

 

Prends mon corps, je veux le tien dans le feu de mon ventre en grand manque de toi, fous le feu à mon antre de ta rage de moi …

 

Baise-moi jusqu’à la petite mort

 

© 2015 Mysterieuse

 

DESORDRE

 

 

 

 

 

 

L’indiscipline m’est talent,

Lorsque nos corps se font aimants.

J’aime te confondre de mes désirs ,

Sensuelle rebelle à dévêtir.

 

La tolérance m’est attribut.,

Quand du regard ta foi me tue

Peu de vertu et des écrins de séduction,

Ebrèchent ton insolente dévotion.

 

Depuis ma nuque à ma cambrure,

Je ne profère que des injures ,

Dilapidant de mes murmures

Tes audacieuses viriles armures.

 

Mon impudence et mes méfaits

Se font caresses pour te combler

Quand l’attirance de nos corps

Trahit nos peaux de ses trésors

 

Frissons intimes baisers voraces,

Codes érogènes de mes menaces,

Nourrissent le feu de ton désordre,

De me baiser, t’intiment l’ordre.

 

© 2015 Mysterieuse

 

 

 

SILHOUETTE

 

 

 

 

 

 

Fidèle à nos saveurs d’un Amour muri au soleil de nos cœurs,

Elle aime au seuil de nos ébats, savourer dans la tiédeur de notre boudoir secret,

Les fragrances enivrantes de nos corps déchirés de s’être trop aimés.

Elle conjugue alors plaisir évanescent et tendresse mordante, m’offrant sa silhouette d’indécente femelle encore malmenée par ses sens aiguisés

Son entrecuisse brille dans la pénombre complice de notre félicité,

Son échine encore frissonnante des morsures abusives dont je l’ai tatouée, me renvoie de ses courbes les plus beaux attributs , la rondeur de sa lune pudiquement camouflée des froissures parfumées des draps désordonnés.

Le gracile de sa nuque,

Ses bras auréolés au dessus de sa tête tentant de restaurer le chignon éméché de la diabolique coquine,

Sont autant de symboles de sa féminité que mon regard capture à jamais pour que perdure,

L’image de L’Amour dans une silhouette !

 

© 2015 Mysterieuse