Le cœur s’embrase et fout le feu à l’âme,
Dans sa fureur, il éclaire les nuits,
Mais chaque flamme, née d’un tendre drame,
Laisse sur ma peau l’empreinte du bruit.
Je tiens l’amour comme un fagot fragile,
Des allumettes prêtes à s’enflammer,
Le souffle d’un baiser, si volatile,
Pourrait tout brûler, pourrait tout aimer.
L’écorce craque sous le poids du désir,
Les braises dansent au creux de mes veines,
Et chaque étincelle, prête à surgir,
Me murmure des promesses incertaines.
L’amour, ce feu, me dévore et me nourrit,
Éclaire l’ombre, consume mon être érotisé
Mais dans ses cendres, au bord de la nuit,
Naît une chaleur que je ne peux maîtriser
Dans mes mains, un bouquet d’allumettes,
Fragiles éclats d’un feu latent,
Promesses d’un monde qui s’entête
À danser sur l’éphémère instant.
Amour, tu consumes tout sur ton passage,
Tu laisses des braises où battaient des cœurs,
Pour un instant d’ivresse, ton outrage
Marque à jamais la chair en pleurs.
Dois-je t’étreindre, toi, ma démesure,
Quand je suis cendre, et toi l’étincelle ?
Car de mes blessures naît l’écriture,
Un cri d’amour aux brûlures éternelles
© Mysterieuse 2025
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