Les vagues de mon cœur me renvoie sur sa rive
En une balade charnelle vers son âme je dérive
Perdue que je suis entre ses longues absences
Je cherche un palliatif à son indifférence.
J’entrevois dans son jeu un soupçon de défiance
Comme une crainte instinctive de déviance
Je lui offre mes ardeurs d’amante invétérée
Il me renvoie l’écho d’un amant égaré.
Comment rompre le maillon de son infranchissable
Détourner sa méfiance pour le rendre abordable
Si ce n’est que mes lèvres le couvrent de baisers
Et mes mains de caresses pour mieux l’apprivoiser.
Mais quand nos peaux se frôlent mon regard dans le sien
Quand nos lèvres se collent de désir enrobées
Ma main sur son épaule, la sienne sur mes reins
Alors nos corps s’affolent pour un nouveau regain.
De baisers enflammés en tendresses impudiques
Nous sommes sous dépendance d’un désir empirique
Dérive impétueuse ou passion déchainée
Alimente la fougue de nos corps emmêlés.
Les effluves d’amour encouragent nos ardeurs
Nos âmes débordées par autant de ferveur
Pénètrent l’inaccessible, l’inavouable transgressent
Se diluent dans l’orgasme au bord de la détresse.
Il est ainsi de nous, deux amants enchaînés
A des désirs si fous qu’on ne peut contrôler
Et les vagues de mon corps me renvoient sur sa grève
En une balade torride, pour son âme je crève.
2008 © Mystérieuse
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