Au risque de décevoir grand nombre de mes lecteurs les plus assidus , mon espace a déménagé au profit d'un site plus contemporain MYSSDO.
Cela fait bientôt 10 ans que j'évolue ici , il est temps , je crois , que je crée un profil plus personnel et plus en accord avec mes aspirations ...Ici ou là vous me suivrez , ou pas ....
A très vite ...Baisers
Mystérieuse
L’effervescence de la capitale m’arrachait rapidement à celle plus suave de nos corps en demande de nourriture charnelle .A peine sortie de la porte cochère abritant la cour intérieure de l’immeuble, je me faisais happer par la vie citadine d’une journée printanière parisienne. Mon regard perdait de sa lubricité au profit d’une douceur aimante pour cette ville lumière dans sa vie ordinaire. Lui, croisait le reflet de mon attention particulière de sa pupille furtive, puis traduisait son émotion d’une étreinte amoureuse, ses mains glissées sur mes seins sous le tissu de ma veste. Eut-il imaginé un instant que je ne portais pas de lingerie ? Contre mes reins, tout contre, je sentais à nouveau se profiler une raideur dont je me plaisais à être l’instigatrice, qui laissait augurer une journée de désir à combler dès notre retour. Mais je ne me laissais pas déborder par ses provocations, je l’entrainais avec légèreté vers la bouche de métro la plus proche, toute excitée de l’exposition à laquelle il m’avait conviée.
Il est des heures dans la journée ou la promiscuité dans les rames de métro engendre un vrai enfer. La proximité, les frôlements, attouchements et autres odeurs liés à la foule, c'est insupportable ! C'est insupportable...mais c'est inévitable et difficilement contournable. Mais À l’heure où nous usions du transport en commun le niveau d’occupation du compartiment relevait de l’ordre de la fluidité que nous mettions à profit pour occuper l’espace amoureusement. Les gênes générées par l’inconfort d’une rame bondée étaient ici infondées, elles étaient ailleurs .Encore sous l’emprise de nos retrouvailles informelles, et de mon regard en prière de laisser libre cours à mes espérances charnelles de l’instant, il caressait avec une assurance soyeuse, et je l’avoue, dévastatrice, ma croupe à peine voilée du tissus de ma robe. Son audace, malgré tout voilée par la longueur de ma veste, ne laissait pas indifférent un passager plus gêné que moi par ces caresses en intrusion. Son regard, rivé au mien traduisait un vagabondage cérébral des plus lubriques, mais aussi des plus embarrassés. Je faisais en sorte qu'une complicité s’installât entre cet acteur clandestin et le plaisir à peine camouflé que renvoyait le reflet de mes yeux. Le désir m’étreignait, en rendant l’usager, servile de ma lubricité le temps d’un transfert en métro. C ‘est cet instant propice que choisissait l’auteur de mon délice, mon amour parisien, pour découvrir que pas l’ombre d’une lingerie, si miniature soit-elle, ne venait obscurcir ses caresses prohibées dans les transports en commun.
« Coquine », m’envoyait-il assassin lubrique, « mais qu'’à tu fais de ta culotte ! » Cela suffisamment fort pour que ses mots atteignent presque instantanément les oreilles de ma victime improvisée. A peine offensée de sa remarque par trop phonique, je répondais à l’instant Te avec la même sonorité
« Dans la poche gauche de ta veste ». Interpellé par ma réplique, il fouillait avec un vice non camouflé, le contenant désigné. Puis avec malice il retirait mes frous-frous de dentelles parfumées, jouant de l’audace de les agiter sous mon nez.
Souriant à sa bienveillante impudence, dans l’enfer acoustique des crissements métalliques de la rame aux abords de la station, je ne manquais de rétorquer
« Cela mérite bien une fessée, qu’en penses-tu ? Ta large paume sur mon p’tit cul ! »
-Garce, tu l’auras bien méritée, celle-là, bien ajustée, sur ta lune «
La clandestinité lubrique du passager s’arrêtait là. Il quittait la rame à Saint Lazare rejoignant l’anonymat de la marée humaine, non sans m’adresser avec une certaine concupiscence, une bonne journée peu équivoque sur la note érotique sous entendue !
Je le saluais de la main, ma manière de le remercier de sa sublimité de son éphémère connivence !
Un regard interrogateur barrait le visage de mon amant .Mais le mystère reste enivrant ! Je gardais pour moi ce partage.
A suivre …
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