[...]Sans même attendre ni une réponse, ni une quelconque réaction, Pierre glisse sa tête entre les cuisses nues de Mel, et se délecte de la saveur de son sexe avant que l’eau ne dénature les vertus savoureuses du nectar féminin !
Irrévérencieuse, en proie à sa destinée de gourmande impénitente, elle ondule déjà sous le feu de sa langue. Réprimant difficilement des soupirs affluant au flux de sa cyprine par des lèvres aspirée, elle conjurait le sort de son accablement d’un « Cela suffit à présent », avant de se dévêtir et de glisser, sournoise, dans l’eau d’un jacuzzi en grand ébullition !
...Lui qui avait rêvé d’une suite au spectacle auquel il venait d’assister, il se trouve confronté à une dirigeante érotique. C’est un peu comme si on lui proposait une promotion canapé au premier entretien d’embauche .Cette image quelque peu facétieuse le fait sourire, alors qu’il pénètre dans la salle de bain pour troquer sa tenue de ville pour un peignoir libertin. Excès de pudeur masochiste ou costume de rigueur ! Il ne peut décemment pas aborder la belle, son sexe aussi raide que le nez de Pinocchio au summum de ses mensonges. Dissimiler ses ardeurs philanthropes relève ici du rationnel le plus basique .Gentleman avant tout pense-t-il contre toute attente ….
Le verdict ne tarde pas à tomber.
Ce n’est pas un gentleman que Mel réclame, mais bien un étalon à ses côtés. La main entre ses cuisses, au rythme du clapot du bain bouillonnant, elle argumente ses envies d’une bien directe façon. Ses yeux ne sont plus aussi clairs, et ses seins arrogants se mettent au diapason des lueurs lubriques de son regard fuyant. Il connait ce regard incontrôlé, incontrôlable quand le plaisir inonde avant que d’engloutir. Il est fasciné par ce regard, mais ce qu'’il préfère c’est en être l’auteur, l’heureux instigateur. Elle l’invite sans mot dire, juste d'un éclat plus clair au bord de son iris, à le rejoindre dans les eaux tièdes et tumultueuses. Elle ne lui laisse pas le temps, lui qui aime tant le prendre pour donner du plaisir. Cette situation aquatique maintient pourtant la trique Son sexe oscille au tempo des vagues artificielles, à la manière des balises marines, qui, quoi qu'’il advienne, au temps le plus fort de la tempête, émergent immanquablement de l’eau, érigées vers le ciel. Pour Mel, le cyclone est ailleurs, depuis le cœur de son œil d’éros, jusqu’à la pointe de ses seins qui s’agitent et se balancent en cadence dans les remous de sa jouissance. Cambrée, arc-boutée, violemment possédée par le plaisir, comme ensorcelée par une présence occulte démoniaque, elle viole le silence de Pierre de ses soupirs intenses, envahit tout l’espace de ses spasmes sensuels.
Qui de son sexe ou de ses seins se font le plus tentant, ou bien encore son ventre de mousse dégoulinant.
Il n’est pas assez de mes mains de ma bouche, pense-t-il, pour combler cette femme que le plaisir enivre !
Elle en pense autrement ! Elle bouscule les convenances comme on entre en scène dans les meilleures pièces de Marivaux ! Des portes qui claquent, le désir qui entre par toutes les ouvertures, courants d’air érotiques dessinant l’électrique de frissons éclectiques. Sa cambrure excessive sous le feu des désirs, dévoile de son intime ses ailes déployées, et sa faille charnelle déclamant ses ardeurs. Il ne peut résister à la voluptueuse. De ses lèvres pulpeuses il enrobe le brasier, de sa langue amoureuse en honore le coeur.
A suivre ...
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