Puisqu’il voulait jouer au guerrier, je voulais bien me constituer prisonnière de guerre ou me poser en otage s’il était mon geôlier.
« Nous voilà dans de beau draps, avait-il poursuivi, je crois que je vais être obligé de te baiser, as-tu une autre solution ?
-Je ne vois aucune autre alternative .Tu ne débandes donc jamais ?
-Débander ? Comment le pourrai-je devant ce cul ? De plus ton minou m’a enivré de toi »
A peine avait-il fini sa phrase, qu’il passait sa main sous mon ventre, me positionnait, les mains en croix sur le dossier du canapé, ma croupe à hauteur de son sexe, les fesses bien hautes et cambrées.
Un court silence qui me parut interminable s’installait, écourté par l’ordre qu’il me donnait de ne pas me retourner, juste de lui obéir et de jouir.
« Ne bouges pas » me murmurait-il en ôtant ses mains de mes hanches
Je n’avais aucune intention de m’évader, je n’aurais raté pour rien au monde ce moment crucial de l’invasion .Il m’abandonnait brièvement, le laps de temps nécessaire pour récupérer un préservatif sorti de je ne sais où et de s’encapuchonner de latex. Il avait tout prévu dans les moindres détails, à moins qu’il ne soit coutumier de ce genre de séduction.
Une de mes mains, désobéissante, avait quitté le cuir du canapé et s’était égarée de mes seins jusqu’au creux de mon ventre, pour retrouver sa route aux abords de mon sexe .Mes solitaires caresses m’avaient désorientée ,l’instant de l’abandon, alimentant ma croupe de troublantes oscillations qu’il avait modérées d’une claque énergique de la main sur l’une de mes fesses. J’avais sursauté et gémis sous la fessée improvisée, ne laissant aucun doute sur ma prédilection pour ce genre de correction au pouvoir érotique.
Mais pas de récidive ! De sa main coupable de punition, il enlevait la mienne d’entre mes cuisses ouvertes, électrisait mon dos de suaves baisers, m’enflammait de désirs jusqu’à la nuque qu’il mordait tendrement pour mieux me malmener.
Je n’étais plus qu’une féline, dans le même état d’excitation qu’une chatte en période d’accouplement. En mâle prédateur, il dominait mes ardeurs, me bloquait le bassin d’une pogne énergique, jaugeait de ses doigts la teneur en cyprine de mon sexe enfiévré. Il avait du talent, du vice et du doigté à me faire ainsi patienter avant que de me prendre, la fougue de la jeunesse n’avait ici aucune réalité.
Je succombais à la pertinence de sa domination, à l’apogée de mon désir de lui je le réclamais avec autorité
« Baise moi, prends moi maintenant, je veux te sentir en moi »
Mes mots résonnaient comme un sésame, ses doigts laissaient la place à une autre intrusion.
Lorsqu’en moi il plongeait doucement, sans précipitation, je rêvais qu’à l’instant il se retirât, pour à nouveau sonder l’entrée de ma féminité et renouveler sans cesse cette immixtion.
Sa vivacité d’esprit et son extrême générosité comprirent vite la perversité de la situation. Il y trouvait du plaisir, autant que moi, l’excitation complice de la mutuelle découverte ayant quelque chose de magique et de maléfique.
« Toi, baise-moi » me murmurait-il, en appuyant un peu plus sa pénétration.
Remontant sur mes cuisses, en génuflexion, sur son sexe je m’empalais, collais mon cul débridé contre son bas ventre, puis le baiser frénétiquement, enrobant et coulissant comme une diablesse sur son pieu diabolique.
Une main posée sur mon ventre au rythme de mes balancements, l’autre plus exploratrice sur mon bouton gorgé, il m’accompagnait jusqu’à un orgasme si foudroyant que je manquais de perdre connaissance, par des bourdonnements envahie et des larmes rejointe.
Je ne l’entendais plus qu’à peine crier, je vais jouir, avant que de le ressentir en moi s’abandonner et contre mon corps se tétaniser.
Il avait su trouver, malgré sa jeunesse, malgré la méconnaissance de mon intime mécanique féminine, les codes secrets pou m’ouvrir les portes de l’orgasme rapsodique, cette combinaison magique de la pénétration et des érogènes caresses
A suivre
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