De ce baiser charnel au dernier plus mouillé
Sous ses larmes versées de m’avoir trop aimé
J’aime tout de ses lèvres et sa langue tiédie
Par ce désir de nous et nos corps alanguis
J’aime tout de ses mains effleurant mon absence,
Le frisson qu’elles tracent aux parois du silence.
Sous l’ombre de sa peau palpite mon émoi,
Égaré, possédé, je ne suis plus qu’à toi.
Chaque nuit me ramène au creux de son échine,
Où mon souffle s’égare en quête de ravine.
Ses soupirs en écho caressent mon tourment,
Quand nos fièvres s’enlacent en un dernier serment.
Je l’aime dans la souffrance de me voir m’égarer
Je l’aime dans l’attente où mon cœur va sombrer,
Dans l’ombre de ses bras refermés sur mon vide,
Où tremble le désir en son râle lucide.
Je l’aime et je me perds aux contours de sa voix,
Aux restes de sa peau dispersés sous mes doigts.
Chaque adieu qu’elle scelle en baisers défendus
S’égoutte sur mes nuits en parfums confondus.
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