Rien n’est plus comme avant dans le silence errant,
Le temps grave des sillons au bord de mes sourires
Et les heures invincibles déroutent sans mot dire
Nos illusions perdues vers un soleil couchant.
Avalanches d’émotions et regards qui s’égarent
Dans les flammes vacillantes des souvenirs fanés
Se posent en jalon d’une route déviée
Par de trop longues absences sur le quai d’une gare.
Le vague à l’âme au corps , le cœur en bandoulière
Dans la houle incessante de mes amères douleurs
Telle une femme aimante enrobée de douceur,
Je me veux conquérante, amante hospitalière.
Que l’avalanche revienne, avalanche de nos corps
Le cœur à la renverse, et nos chairs affolées
Tes yeux en peur panique sur ma croupe osée,
Que l’avalanche nous touche dans la petite mort.
Te souviens tu mon ange la douceur de nos heures,
Ces instants merveilleux gravés au fond des yeux,
Et nos joutes amoureuses aux parfums audacieux ?
Que survive ces images, que notre Passion demeure.
Février 2023© Mysterieuse
Sillons tranchés par vos aiguilles acérées, de vos griffes hirsutes et manucurées aux hérissements coniques...
Il s'empale de vos ombres et saigne de l'iniquité d'un tel rapprochement...
La souffrance l'attire, il s'y lance, sans retenue, corps à vif, écorché, déchiré, lacéré...
L'alcool des sens, ruisselant de ce corps en désir perpétuel et que rien n'étanche, lui consume l'âme au plus profond...
Il ne voue plus rien qu'un plaisir subversif, corrosif et transpirant d'acide...
Offrez-le lui, il vous en prie !
Rédigé par : Silas, Chien d'Utopie | 13 mars 2023 à 18:37