Désordre et maléfice
Caresses dévastatrices.
L’imaginaire est là, privilège magistral lorsque la distance dilue la mémoire charnelle
Chaos et servitudes
L’absence, ce calvaire, fluidifie souvenirs, opacifie désir au profit de la rage,
Rage d’aimer et de vaincre le néant sensuel qui tente de s’imposer.
Mais les fragrances expriment des souvenirs, l’essence.
Epices exquises des saveurs de mélange de chair et de baisers,
Bouquet ardent de sensuelles morsures tatouées sur la peau comme une déchirure ou une preuve d’amour.
Brulures et passions
Le désir bien ancré savoure sa victoire
Qu’importent le temps et la distance
Qu’importent les maléfices de la vie
Qu’importent turpitudes et autres distensions éphémères et futiles
On ne garde en mémoire que l’euphorie fébrile,
L’esquisse des secrets entremêles,
Des empreintes de transe dans la peau et l’esprit encrées,
Enfin débarrassé du manteau d’obscurité
Dans l’antre de la dépendance, on se laisse emporter,
Revêtu du mystère dont seul l’amour a le code.
© Mysterieuse mai2022
Oh ! il y a de jolis textes chez toi :)
Rédigé par : Bella | 24 mai 2022 à 13:46