Dans un monde en dehors du mien, il est là, il se tient. A son, approche, dans mes chairs, une étrange musique intime s’empare de moi. Ce sont les sons de mon corps en train de se fondre ou de s’ouvrir ?
S’ouvrir, se fendre, sans ébréchure, donner matière à ses désirs trop longtemps réprimés.
Lui offrir de moi, cette féminité animale que lui seul peut combler de ses audaces amoureuses, des étreintes savoureuses de sa bouche et de ses doigts.
Tout en lui n’est que soie, tout en lui n’est que loi, lorsqu’il pose sur moi l’impudique regard de ses plus fous désirs.
Je réprime un instant cette fougue diabolique qui s’empare de moi, avant que de, sur lui fondre, comme un fauve sur sa proie.
Le temps s’est arrêté. De nos lèvres scellées dans un profond baiser s’échappent les murmures du plaisir qui s’invite au cœur de ce brasier fait de chair et de sang.
Il est temps de baiser. Nos deux corps affamés s’imbriquent dans un ballet dont la musique intime s’improvise sous nos doigts. Mes sens en avalanche submergent ses émotions, avant qu’il ne possède mon corps en effusion
© Mysterieuse2022
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