A la faveur de l’automne, en un effeuillage voluptueux, t’offrir les arguments d’un sensuel parfumé d’un soupçon d’immoralité
Les quelques grammes de dentelle qui, camouflaient encore mon triangle soyeux d’un voile de pudeur, ne sont plus que vestiges ou souvenirs facétieux.
Partager mon désir, le rendre péremptoire, tel est mon dessein perverti au feu de mes envies !
Rompre la monotonie de tes jours, de tes nuits, de ces journées qui s’enchainent, sans trêve et sans plaisir.
Ma cambrure sauvageonne exalte la perversité de tes ambitions dans un ballet impudique et troublant. Mais la douceur imprègne la paume de tes mains qui coulissent et gémissent sur mon corps libertin. Tes yeux posent sur mon âme des désirs plus malins. Affronter mon regard, y puiser le reflet effronté de ma félinité sous tes caresses osées, tel est à présent ta force sur ma fragilité. Tu arrives enfin à décoder les contours indéchiffrables de mon âme, qui, en ces instants précieux et rares, ne sont plus que chair et lubricité.
Notre ballet amoureux se fait soudain plus consciencieux. Une alliance harmonieuse de caresses et de baisers entretient le feu de nos corps enfiévrés de la même passion, enchainés à la même déraison. La dérive se dessine imprégnée du fusain des amours clandestines. L’abusive nébulosité du romantisme noir accompagne nos gestes …Les baisers se font morsures, les caresses lanières d’un fouet virtuel. La fusion de nos peaux, la brulure de nos gestes nous dirigent tout droit vers un plaisir complexe, maelstrom extatique, où seuls peuvent se perdre Eros et Thanatos, réunis un instant, dans un jeu insolite, celui de la luxure.
© Mysterieuse2021
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