De ses empreintes douces et sauvages,
Il ne me reste qu’un mirage,
Juste le parfum d’un sensuel
Alimenté de virtuel !
Ses doigts posés en frémissements
Sur ma peau nue sans ornement,
Renvoient l’écho de mes désirs,
Le souffle court de mon plaisir.
Les émotions jaillissent, intactes,
Simple décor d’un premier acte,
Troubles sensoriels en pertinence
Dans la douleur de son absence.
Ses mains sont là, en perdition,
A profaner mes intuitions,
Encrées du blues bleuté
De ces amours mouvementées.
De son regard si dilué
Dans un passé évaporé
Il argumente mes ardeurs
Offre à mon âme sa chaleur !
Dans son iris, veillent ses charmes
La plus obscure de ses armes
Son impudique reflet ambré
Auteur de ma lascivité.
De pertinence en obédience
Mes souvenirs oscillent et dansent
Réclament le corps, réclament la chair
Pour conjurer le manque amer.
L’abysse cruelle de l’espérance
Floute mes désirs d’opalescence,
De l’érotisme se fait messie
Dans un orgasme asservi.
© 2021 Mysterieuse
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