Quelques instants volés dans un Monde voilé du linceul étouffant de la distanciation
Dans les méandres de mes espoirs, une lueur plus rutilante, ouvre une brèche dans les ténèbres de ton image. Une esquisse, celle d’un sourire familier qui illumine un visage, ranime les braises de mes sens. L’odeur de ta peau m’éclabousse soudain. Malgré le temps et l’espace, chaque parcelle des saveurs que m’inspire ton corps, me renvoie dans un flou sensuel, des bulles d’érotisme parfumées d’amour et d’indécence.
De l’impudeur de mes désirs, jaillit alors réminiscences érotiques dans un Maelström ravageur, un tourbillon d’enivrantes émotions teintées d’Amour et de passion. La passion de la chair, l’attirance indéfectible de nos corps, de nos âmes dotées d’interférences indécentes et presque inavouables !
C’est cela le désir, cette indomptable attrait, qui renait d’un sourire, qui émane, défiant la loi du temps et de la distance, dans un intervalle temporel, une bulle imaginaire !
Tu es là, près de moi ! Ta fièvre effleure ma peau de sa charge érotique, dépose sous mon pull une tiédeur maligne, parcourt de ses émois la rondeur de mes seins ! Mon ventre imprime le rythme de tes paumes aux abois de mes pointes érectiles, victimes de tes troubles aimants et assassins.
L’instant est bouleversant, empreint des parenthèses d’un sensuel vibrant. Malgré la gestuelle abstraite et censurée, que mon esprit privé de ta réelle présence, anime sous mes doigts, le plaisir, en gamme gémissante sur une partition gutturale, se fait de notre amour interprète ardent !
Il aura suffi d’un sourire, d’une approche virtuelle pimentée de la musicalité d’une voix adorée, il aura suffi d’un instant de volupté volée sur la toile …il aura suffi que tu poses sur moi ce regard affolant, il aura suffi de t’entendre murmurer, je t’aime tellement.
© 2020 Mysterieuse
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