AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

COMPLICITE

D'une amitié avec un ami photographe , est née une complicité artistique 

Lorsque l'homme est à l'honneur , les rimes se font douces ,les émotions fantasmagoriques...

 

Sa pertinence à me séduire

N’a d’indécence que son sourire,

Derrière ses mains il joue des ombres

De son regard aux reflets sombres !

 

L’éclat pervers de l’impudeur,

Offre à mon âme ses clameurs,

Réclame de moi de l’insouciance

Mon évasion vers son errance !

 

Les jeux sont faits rien ne va plus

Il a misé sur ma vertu,

Je m’abandonne à ses détours

 A son audace, laisse libre cours

 

Sa rhétorique se fait experte

Dans ses folies les plus muettes,

 Le plus suave de son langage,

Seul son sourire pour bagage !

 

Crédit photo : https://www.instagram.com/olivier_c_photographe

 

 

ERRANCE

 

 

 

 

Imprégné de ses yeux, en partance lointaine,

Privé de son regard à la présence sereine,

J’abandonne ma conscience au repos lénitif

D’un sommeil géniteur de fantasmes cohésifs.

 

Son oblongue silhouette transgresse ma raison,

Harmonise mes nuits de rêves polissons,

Sa cambrure parfaite, décor de mes visions,

L’indécence de ses charmes, coupable d’intrusion !

 

Je n’ai pas le talent d’Ulysse et ses marins,

Je ne peux résister au chimérique écrin

Qu’au bleu de mes paupières m’offre la tentatrice,

Revêtue de dentelles, version dominatrice;  

 

   

De mes nuits d’infortune, Ondulante prêtresse

Elle offre, sans pudeur son corps à ma détresse,

En vision éphémères sensuelles et censurées

Mes rêves d’elle peuplés, pour rompre la vacuité !

 

 

  

 

POISON DISCRET

 

 

 

 

Ballerine de mes nuits, elle danse sur mon corps,
Argument de ma vie, elle en est le trésor,
Promène ses désirs et ses charmes interdits 
A l’orée de mes blues habillés de l’ennui.

Lorsque le spleen me guette, elle ondule, secrète,
Propage en immersion ses saveurs indiscrètes,
Ses lèvres entrouvertes, Regard en suspension
Apprivoise mon être à plus de dispersion.

Elle dévore mon âme, des reflets délétères 
De ses yeux verdoyants aux pouvoir tortionnaire,
En appelle à ma chair, bouscule mes folies
Entrouvre grand les portes de tous les interdits

Puis son regard se brouille à l’approche de mes mains,
Sa peau se fait plus douce juste au creux de ses reins,
Le galbe de ses jambes embrase mes désirs
Qu’elle accueille, soumise, tout en charme et soupirs.

Sensuelle mystérieuse en guêpière parfumée
Elle arbore, généreuse, son lot de facultés
Féminité légère, coupable de volupté,
Dont le poison discret , m’enivre à satiété !