Imprégné de ses yeux, en partance lointaine,
Privé de son regard à la présence sereine,
J’abandonne ma conscience au repos lénitif
D’un sommeil géniteur de fantasmes cohésifs.
Son oblongue silhouette transgresse ma raison,
Harmonise mes nuits de rêves polissons,
Sa cambrure parfaite, décor de mes visions,
L’indécence de ses charmes, coupable d’intrusion !
Je n’ai pas le talent d’Ulysse et ses marins,
Je ne peux résister au chimérique écrin
Qu’au bleu de mes paupières m’offre la tentatrice,
Revêtue de dentelles, version dominatrice;
De mes nuits d’infortune, Ondulante prêtresse
Elle offre, sans pudeur son corps à ma détresse,
En vision éphémères sensuelles et censurées
Mes rêves d’elle peuplés, pour rompre la vacuité !
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