M’étendre sur le lit, ne rien plus faire qu’attendre
Lascivement attentive au plus léger méandre,
Au moindre soupir discret du parquet torturé,
Par le feutré languide de ton pas épuré !
Le moindre souffle de vie, Le moindre écho de toi
Suffisent, en un instant, à me mettre en émoi,
Faire voler en éclat, le manque lancinant
De tes mains arrimées à mon bassin ardent !
Le soleil déclinant m’apporte mon lot de craintes,
Sur la sombre portée de ma vie en complainte,
Quelques notes funèbres aux resonances moroses
Quelques tristes bémols que le crépuscule impose !
Les lames du parquet à la vie me ramènent,
Eclaboussent ma peau de frissons érogènes
Ma nudité t’accueille sans aucune pudeur,
Témoigne en silence le feu de mon ardeur !
La douceur angélique qu’à mon corps tu opposes
Habillé de douceur, mais pourtant sous hypnose,
Renforce mes désirs d’accabler de soupirs
Ton corps et ton esprit, otage de nos plaisirs !
En vagues successives mon bassin se déhanche,
T’invite impunément à sensuelle revanche,
Avec effrontément à ta condescendance
A punir l’insolente de son exubérance !
Mais l’amour, ce mystère s’impose en vainqueur
Sur le bord de mon cœur dépose sa douceur
En un baiser profond intimé d’émotion
De pudeur érotique teintée d’adoration !
Je m'aperçois que le blog continue... plaisir... très joli !
Rédigé par : Coquine | 11 juin 2018 à 17:26