L’insouciance de ses charmes bouscule mon âme insouciante.
Intouchable, inaltérable, tellement belle dans ses harmonies féminines, ses airs de ne pas y toucher !
Touchée, coulée ! L’empreinte est instantanée, presque indélébile tant la splendeur de sa mélodieuse silhouette imprime votre corps de surprenants désirs.
Elle pourrait s’appelait Léa, ou bien Alexandra, peu importe. Tous les prénoms finissant en A ont un potentiel érotique qui vous condamne à aimer. Mais elle n’est pas Lolita, elle est femme, si femme dans sa pudeur impudique.
« On dit que le destin est à portée de nous », c’est Carla qui l’a dit, et si on tend main on se retrouve fou.
Mieux vaut ne pas tenter ma chance .Je suis sûr que sa langue a le goût de la vertu perdue, et à cette saveur là je ne résiste.
Oui, je sais tout cela, je dois vous sembler folle. Mais je suis folle, elle me rend folle, et d’ailleurs suis-je coupable ?
Depuis la finesse de sa cheville jusqu’à la rondeur de sa fesse audacieuse, tout n’est que tentation diaboliquement suggestive, péché à consommer sans désir d’absolution.
Je veux poser ma main sur cette croupe fuyante, qui pose son errance en toute incandescence sur le skaï condamné à supporter la brûlure de l’indécence de ses pensées obscènes.
Je veux faire partie du jeu délictueux de sa féminité.
Ses dentelles, tatouages dessinés sur sa peau satinée, m’entrouvrent des horizons aux frontières incertaines de plaisirs interdits.
Envie de condamner, envie de consumer, envie de consommer.
Roulant au creux de son corsage comme l’ivresse d’un parfum, j’imprimerais mes émotions, mordrais ses seins des impatiences de mes ardeurs.
Sa peau poudrée de ses saveurs accueillerait mes mains expertes, son ventre vibrant mes intentions des plus suaves aux plus perverses.
Elle est femme diabolique, depuis le port gracile de sa nuque argumenté de perles, jusqu’au creux de ses reins offert à mes tentations de femme déboussolée par la beauté sublime d’une amoureuse cruelle, qui vient de l’embrasser,
Aurais-tu envie belle inconnue latine qu'’une bouche plus mutine de carmin maquillée vienne donner réplique à tes baisers mouillés, vienne caresser ton intime d’un autre érotisme.
Quand une femme déclare sa fièvre, déborde de ses talents d’amoureuse saphique, on découvre dans le manque de vertu, l’intempérance d’émotions inconnues dont la pudeur assaisonne le mystère…
L’insouciance de ses charmes bouscule mon âme de femme qui aime les femmes, mais voilà, elle préfère ces messieurs.
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