J’aime
J’aime glisser mes seins sous sa chemise blanche,
Quand l’amour coule encore en myriade d’étoiles sur ma peau épicée,
Fragrance épicurienne d’un charnel consommé.
La Sensuelle saveur de mon plaisir diffus,
Libère par instant des souffles de survie
De cet Amour lascif qui nous a consumés
Jusqu’à l’épuisement de nos corps éreintés de trop avoir baisé.
Cette attirance étrange qui aimante nos peaux,
J’aime à la préserver dans la trame du tissus gorgé de son parfum.
J’en ressens la morsure,
L’empreinte vivifiée jusque au cœur du mystère de ma féminité
Reflet de la luxure de notre complicité.
Comme une arme secrète,
Son regard m’investit,
Se faufile fiévreux, en toute indiscrétion,
A l’orée du blanc coton
Qui tente vainement de camoufler le vice
De mes folles tentations.
L’aiguille de mes talons tentent une sonore diversion ;
Tatouant de leurs griffes
Le métal argenté du tabouret complice,
Qui accueille la rondeur de ma croupe tentatrice,
Adepte de dévotion à ses jeux interdits.
Ma rousse chevelure flamboie d’invitation
A des déviances lubriques au feu de ma toison.
Une gorgée de champagne,
Une pupille diabolique
Je ressens de sa fièvre
Le poison invincible de ses désirs en persuasion !
Et sa chemise glisse au pied du tabouret libérant de ma félinité
La métaphore impure de ma concupiscence,
Ma nudité si pure qu’elle s’est faite indécence.
Les chemises masculines ont des rôles détournés
Que seules les coquines ont le talent d’exprimer !
Eloquence féminine dans sa virilité
Pour un charnel divin aux règles détournées.
Amour, viens me baiser !
© 2015 Mysterieuse
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