L’audace de ses doigts me procure le vertige,
Sa lingerie de soie, bientôt plus qu’un vestige sur les rondeurs lunaires de sa croupe corruptrice, joue d’ombres et de lumières pour plus me malmener.
Toute sa féminité réside dans l’angélisme de ses gestes, sans censure, qui prolongent mes désirs, au fur et à mesure que roulent, sous ses empreintes, les quelques grammes de dentelles qui revêtent de noir ses opalins attraits.
Le fébrile de la scène m’entrouvre un après, cet instant plus sauvage que je voudrais dompter, lorsque de son regard de femme très peu sage, elle viendra me convier à goûter à ses vices, sous le voile camouflés.
Au faite de sa cambrure de désirs possédée, alors ma main je poserai, creusant de mon pouvoir d’amant peu vertueux la chute de ses reins, mes yeux prêt à la rompre de leur regard malsain.
Géométrie variable que les lignes de ses courbes !
Demi-sphère abusives de sensualité, posées en équilibre sur un losange ombré d’un fusain poétique qui réclame d’être gommé.
Entre Muse et délice, elle sait me convoiter, déclinant, en malice, ses poses en noir et blanc.
Elle aime sa vie d’artiste entre mes bras aimant,
Provoquer en prémices mes envies grandissantes
Arborer, comme des indices, ses dentelles parfumées de ses fluides magnétiques, lorsqu’elles ont libéré son triangle et sa lisse Vénus.
Elle me met au supplice, voluptueux sévices, qui me mène sans détour à rompre le maléfice de ses intimes atours.
© 2015 Mysterieuse
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