AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

AFTER DREAMS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les morsures de l’aurore caressent de leur pâleur, les reflets anthracite de nos draps de satins froissés. Sa peau mate et gorgée du soleil de l’été, accueille sur son corps ces premières lueurs m’offrant son impudeur et ses rondeurs intimes. L’albâtre de ses seins, la lactescence de sa lune préservée des rayons de l’astre brunissant reformulent ses charmes en une géométrie étrange et fascinante. Sa peau appelle mes doigts, détourne ma sagesse vers d’autres intuitions, bouscule de perversion mes tendres intentions.

Diablesse somnolente, éreintée d’une nuit de baise et de passion, elle offre sa silhouette aux caresses audacieuses d’un rayon plus fripon. Derrière ses paupières, le vert au bord de ses yeux se teinte d’émotion. Ses longs cils accrochent la lumière, frémissent, palpitent au rythme de ses sens, tourmentent mon âme autant que mes ardeurs …Elle recueille en ses verdoyants iris le feu de ses fantasmes …La forme de ses pensées réside à l’abri de ses silences. Son indécence est là, nichée dans la nébuleuse de ses non dits. Les indices, les sentiers rajoutent au mystère de sa féminité dans un rai de lumière complice de sa lubricité.

Voyageur imprudent ou impudent aventurier, le ventre en vrac, la tête en feu, je laisse libre cours à mes instincts de mâle, dans le jeu de mes mains éperdues qui s’égarent sur sa chute de reins.

Elle m’offre au point du jour, de la beauté charnelle, ce qu'’elle a de plus sacrée, sa pureté originelle.

Mes doigts adhèrent à sa peau, voluptueuse et sensorielle, alimentent ses sursauts en saveurs érotiques, effluves magnétiques qui capturent de mes sens le plus énigmatique. Licencieux pouvoirs que ses intimes odeurs .Mes narines les accueillent comme le détonateur d’une étreinte enivrante qui va nous consumer.

Elle entrouvre ses cuisses, me souffle sa déraison, murmure son émotion, me réclame en son antre avec grande éloquence. Désobéir serait la punir ! La pénitence est délicieusement tentante .Son effronterie mérite sentence, mais aussi convenance .Je succombe à ses envies de possession. Je m’immisce avec passion dans l’interstice de son calice en fusion.

 

Les déchirures de l’aurore éclaboussent notre AMOUR.Je jouis, elle gémit, puis sourit à la vie.

 

« Bonjour Chéri »

 

© 2014 Mysterieuse

 

BRUMES POÉTIQUES

 

 

 

 

Les brumes poétiques d’un Amour Idyllique,

Accueillent mon éveil sous hypnose érotique,

Dirigent mes instincts de femme capturée

Par le jeu de tes mains sur mes reins affolés.

 

La clarté de tes rêves m’enlève tout soupçon,

Tu aimes la guerrière sans tabous, ni raison,

Celle qui cambre de plaisir sa croupe audacieuse,

Quand le désir pourfend sa pudeur orgueilleuse.

 

Ma féline liqueur s’épanche entre mes cuisses,

J’en feule, j’en gémis , sous ton regard complice,

Me laisse submerger par la vague enivrante,

De tes pensées obscures aux marches de mon ardente.

 

Une fièvre dévorante s’empare de mon ventre,

Fout le feu à ma fente, sollicite mon antre.

Pervertie au soyeux du charbon de tes yeux,

Je laisse couler en moi tes désirs pernicieux.

 

Les brumes poétiques d’un Amour Idyllique,

Se dissipent ardemment sous tes charmes diaboliques

Éclaboussant d’audace mes instincts animaux,

Quand ta dague s’immisce en mon étroit fourreau.

 

© 2014 Mysterieuse

 

 

CONJUGAISON AMOUREUSE

 

 

 

 

Surgissant de nulle part,

D'un passé antérieur,

Loin d'être un passé simple,

Il participe présent à nos antécédents

D'un passé composé de rêves et de complaintes.

Il oublie l'imparfait dans ses impératifs

Use l'infinitif quand il s'agit d'aimer

Participe présent dans nos égarements

Conjuguant nos plaisirs sans un conditionnel,

Pour dans un futur simple savourer le bonheur.

Il est plus que parfait, comment ne pas craquer.

 

© 2014 Mysterieuse

 

 

INTIME

 

 

 

 

 

 

 

La nuit, je ne dors pas,

je rêve,

Mes doigts pris dans tes doigts,
Ma langue prise dans ta bouche,
Et mon bouton entre tes lèvres .

La nuit je ne dors pas 

Je pense à toi,

A tes rêves qui me rejoignent 
Et tes pensées collées aux miennes ...

 Mais quand ton souffle éveille le mien

Tout en tendresse bienveillante,

 Juste à l'aurore d'un nouveau jour,

 Ton mot bonjour me fait l’amour.

C'est bien l'instant que je préfère 
Quand sur ma peau, je sens la tienne 
                                                Sur mon intime ta main fiévreuse,
                                                 Entre mes cuisses ta tige rêveuse .

 

 

 

                                                 © 2014 Mysterieuse

 

 

Ô

 

 

 

 

 

Les ombres du passé frôlent ma peau diaphane,

Violent l’intimité de mes pensées tziganes,

Rhapsodie bohémienne de mes désordres intimes,

A la moindre éraflure de ses approches infimes.

 

Ma peau peu vertueuse, à l’approche de ses mains,

Frissonne d’impatience de l’accord de ses reins

Au balancier obscène de mon étroit bassin,

Réclamant le plaisir par sa dague étreint.

 

Le suave de ses mots, d’un passé resurgi,

Enrobe mes désirs, brumise mes envies,

De la saveur sucrée d’un parfum exotique,

Embaume mon écrin de fragrances érotiques.

 

Entre mes parenthèses, le mystère s’érige,

De cyprine étincelle, à l’approche de sa tige,

Béante et possessive, ma fente harmonise

L’impulsive intrusion en mon corps sous emprise.

 

 Mon plaisir éclabousse sa raideur prisonnière

De mes reins affolés des humeurs carnassières,

De ses balancements virils et passionnés,

Coupables de m’aimer sans jamais l’avouer.

 

Jouissances secondaires, primaires, aventurières

Au faîte du plaisir de l’orgasme éphémère,

Des ombres du passé, ressurgit l’unité

Un orgasme complice, spasmodique et zélé.

 

 

© 2014 Mysterieuse

 

 

 

 

OFFERTE

 

 

 

 

 

Dépoussiérer nos cœurs, laisser parler nos peaux,

Savourer le plaisir, porter haut son flambeau,

Aux émotions orales, préférer l’intuition,

Aux sagesses verbales, les soupirs en pulsion.

 

Je réclame de tes lèvres mieux que des mots d’amour,

Des morsures indiscrètes sur mes intimes contours.

A tes instants charnels, associe tes caresses,

Sans ménager mon corps au bord de la détresse.

 

Te laisser présager d’une jouissance violente,

Tes doigts faits prisonniers de ma fente béante,

T’en donner les arcanes en soupirs psalmodiés,

Pour ouvrir le sésame de mes charmes cachés.

 

La liste non exhaustive de mes désirs de nous

Juste  d’érotisme teintée, sans voile ni tabous,

Dévoile sans ambages, la flamme de mes discours,

Du plaisir sans ombrage pour un vibrant parcours.

 

Je n’aime de tes silences que ceux qui en disent long,

Quand ton regard déclame sans émettre un seul son,

La violence d’une passion, dévoratrice d’âme

La seule, en déraison, qui me rende si femme.

 

© 2014 Mysterieuse

 

 

 

 

DE DOUTE ET DE SILENCE

 

 

 

 

 

Éviter de lui dire, de lui écrire, l’insupportable de ses silences.

Quand la vie n’est plus que fragrance, souvenirs intimes et itinérants, promenant leurs audaces, au creux du ventre, au creux des seins, au bord des reins, la voix, les mots de l’autre, son âme sœur , apportent leurs lots de réconfort

Une intonation, une pensée effleurée sur un ton prophétique, peuvent en un instant, effacer la lacération du manque, palier au mal d’amour, au mal de vivre …

 

La voix redessine l’image, entrouvre les regards, profile des silhouettes surgissant du passé, des souvenirs vibrant des étreintes charnelles et des saveurs suaves de longs baisers brûlants.

La voix fait frissonner, les draps encore sous emprise des corps éreintés de trop avoir aimer.

 

Perçoit-il un instant, quand son mutisme s’installe, la teneur de mes doutes, la crainte qui me tenaille, la douleur qui me déroute, et cette langueur cruelle qui habite mon cœur, lacère mes ardeurs.

 

Lassé de trop attendre, il préfère les ténèbres à la clameur vibrante de mes rires en amour, aux lueurs éblouissantes de mes désirs de nous.

 

Le silence assassine les œuvres du passé, lentement, tisse les trames d’un linceul capable d’anéantir les audaces divines d’un Amour unique …

 

Que ses silences périssent, tel est mon plus grand souhait, pour que nous puissions nous aimer en toute liberté, jouir de nos plaisirs, de nos rires et larmes sans l’ombre d’une menace …

 

© 2014 Mysterieuse 

 

 

IMMINENT

 

 

 

 

 

 

L'approche est virtuelle, l'émotion sensuelle,

Des désirs amoureux en vagues perpétuelles

Creusent ma chute de reins, électrisent mes seins

Éperonnent mon corps de troubles peu anodins ...

 

Le carbone de ses yeux, songeusement me caresse

Déchire le voile léger de ma blouse, en tendresse,

Libérant la saveur de mes tétons émus

Par la perversité de ses jeux assidus.

 

Son regard pérennise l’instant de séduction,

Promenant sur ma peau impudeur et passion,

Jusqu’à la capturer, jusqu’à la torturer

De frissons rayonnant de ses envies d’aimer.

 

La pulpeux de ses lèvres dénonce ses ardeurs

Avant même de poser leur fièvre sur mes rondeurs.

Je sens monter en moi les brûlures abusives,

De mon humeur charnelle, lubrique et intuitive.

 

Connivence érotique, éclaboussures lascives

Complices involontaires de notre alternative,

Imposant le décor de nos ardents désirs,

Accompagnent mon corps aux frontières du plaisir.

 

L’accord de mes soupirs, parjure de ses silences,

Je réclame de lui, enfin ma délivrance

L’orgasme souverain de mon âme en partance

Le sublime orageux de ma folle jouissance

 

© 2014 Mysterieuse