Jouir à en Défaillir sous ses coups de rein,
De mon plaisir hurlé, Humilier le destin,
Les lois qu'’il nous impose, et tous ses interdits,
Effacer d’un seul cri, les fantômes de nos nuits.
Quand son corps épuisé retrouve sa liberté,
De mon corps éreinté de trop de volupté,
Nos âmes vagabondes retrouvent leurs chemins
Et nos lèvres orphelines, nos longs baisers carmins.
Nous gardons sur nos peaux la saveur de nos gestes
Au cœur de nos entrailles la brûlure céleste,
De ce pouvoir divin de l’extase charnelle
Éclaboussant nos corps de poudre d’étincelles.
Au cœur de mon compas, je garde de sa fièvre,
Le nectar du Plaisir arrimé à mes lèvres,
Vrillé dans Mon regard, sa jouissance extrême,
Quand l’éclat de ses yeux se fait soudain plus blême.
© 2014 Mysterieuse
A te lire je vacille
et défaille,
Et la hâte s'empare de mon corps,
De mes sens...
Je ne suis plus que chair, en offrande,
En demande,
Afin que peau sur peau tu saches m'apaiser...
Et joignant, bout à bout, ton âme à mon esprit,
chevillant à tes reins, hampe et mains,
Endurcie, adoucies,
Il me vient aussitôt le désir inavouable
De crever sous le coup d'un plaisir infini...
Rédigé par : Silas, Chien d'Utopie | 02 avril 2014 à 14:21