De ces caresses en solitaire dont tu me dis qu’elles sont exsangues de nos plaisirs à partager, je m’overdose jusqu’à l’ivresse, jusqu’à rouler dans l’abandon corps et âme jusqu’à ton nom que je proclame vassal de mon plaisir quoiqu’il advienne, malgré le temps et l’espace qui nous séparent
Je me souviens…
Sous ses paumes, la rondeur de mes seins, sur ses cuisses, celle de mes fesses.
Nos corps non encore découverts, sentis, explorés et cette symbolique affleurant, lancinante, universelle de l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, me hante.
Une étreinte solaire et unique venait de sceller nos destins. Dans un faisceau lumineux, l’attirance charnelle nous aveugle bien avant qu'’elle ne se concrétise sous des audaces digitalement sensuelles.
Passé, présent, c’est le désordre tumultueux des ravages amoureux, la valse enivrante des émotions à deux.
Ses yeux s’effacent derrière ses paupières, tandis qu’affleurent, magistrales, de mes saveurs, les plus nocives. Mes ondes d’amour investissent ses narines jusqu’à le rendre accro avant même d’avoir goûté à la drogue de ma peau. D’entre ma gorge, mon entre seins, il devine déjà demain.
Dans cette chambre d’hôtel anonyme, rien ne laissait supposer qu'’une histoire d’Amour était en train de naitre, une histoire peu banale à contre courant, à cœur mordant, esprit vaillant et bienveillant.
Je garde en mémoire le bruit de son cœur palpitant à rompre sous sa chemise de coton et ma voix attendrie lui murmurant « ca va ? »
Je n’eus pour toute réponse « Très bien », et son étreinte à me rompre, sa tête entre mes seins. Cela m’a touchée comme jamais auparavant. J’en ai tremblé. Il en fut ému, son regard vrillé dans le mien, sa main posée sur mon ventre enfiévré de sa présence.
Je sus, à cet instant, que nous en étions aux prémices d’une longue Idylle, que nous vivions la genèse d’une passion au charnel éblouissant.
Je sus, à cet instant, qu'’il envisageait mon corps comme un berceau aux ressources infinies.
J’ai ressenti son émotion comme une vague sensorielle et ravageuse, capable de m’emporter dans sa folie.
J’ai pressenti qu'’il allait m’aimer à la folie, me boire jusqu’à la lie, partager avec moi ses vagues électriques, délires épidermiques, ses spasmes langoureux, son plaisir sinusoïdal et concentrique…
J’ai su …
Après son âme, son corps s’exprimait…Il m’aimait sans même un premier baiser, juste empreint du parfum de ma peau.
Te souviens-tu ?
© 2014 Mysterieuse
Commentaires