TOUS MES VOEUX POUR CETTE NOUVELLE ANNEE
Qu’allez-vous penser de cette longue absence ? Voilà trois longues semaines que je n’ai plus rien posé ici, trois semaines que je navigue sans un écrit, sans même un petit signe de ma part, ni même une mélodie, une image …La faute à la vie, coupable de bien d’absences, de départs et de retours…
Avec un peu de retard, mais beaucoup de sincérité, je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année récemment entamée….Bonne année à toutes et tous …
Une évasion temporaire m’a éloignée de vous, peut être, pour mieux vous retrouver …Vous m’avez manqué, oui pourquoi vous le cacher ….
En ouverture cette année un coup de Cœur particulier, et cela même si les critiques professionnels semblent plus enclins au lynchage médiatique que moi, si ce n’est pour les acteurs , mais au moins pour la mise en scène
…Je cite « À la fin du film, un carton nous signale qu'Yves Saint-Laurent a "révolutionné le vestiaire féminin de ces cinquante dernière années". C'est le seul moment où le sujet (merci pour le scoop) est traité. Le reste n'est qu'un long portrait du personnage par l'homme de sa vie (Pierre Bergé) sous forme d'hagiographie amoureuse.Vous y saurez tout sur le méli mélo sentimentalo-administratif de la vie d'YSL (catalogue de ses amants, catalogue de leur collection d'objets d'art, montages financiers pour ouvrir sa propre maison de haute couture, orgies au Maroc) mais le film referme derrière lui la porte de la chambre où se replie le génie pour dessiner. De ses inventions (celle du défilé), de tout ce qui constitue l'identité artistique d'Yves Saint Laurent, rien ou presque. »
Au lendemain de la sortie officielle de « Yves Saint Laurent », je me trouvais à Paris. Après avoir parcouru les salles du Grand Palais à la découverte des photos couleurs de « Depardon » (ARTICLE DU 9 NOVEMBRE), sous un temps plutôt clément en cette période hivernale , je me rendais jusqu’à la place Clichy , pour découvrir le biopic événement de cette nouvelle année…Biopic , encore un mot anglo-saxon , un raccourci contemporain pour traduire une biographie cinématographique. Tout fout le camp…
Lu dans le nouvel Obs « "Yves Saint Laurent" avec Pierre Niney: des acteurs excellents, une vaniteuse hagiographie.
Les critiques ont peut être le goût des grands mots , mais devraient à mon humble envie se revêtir plus souvent d’objectivité et d’humilité .
La tache n’était pas aisée . Comment retracer le génie artistique et la vie mouvementée d’un homme hors du commun en un peu moins de deux heures .
J’ai vu le film , je l’ai aimé …L’ai trouvé émouvant , cruel parfois . J’ai découvert un Yves Saint Laurent que je ne soupçonnais pas sous le talent de Pierre Niney, bluffant de ressemblance .
Pierre Niney, qui campe le surdoué artiste de la mode, avec un mimétisme, tant dans sa posture que dans ses mimiques et sa diction ,force le respect tant la ressemblance est frappante . Du grand talent pour le comédien qui alterne Déchéance et flamboyance, intime et médiatique, névroses et passion, entre les coulisses et les podiums.
Pour ceux et celles que les critiques cinématographiques intéressent avant de découvrir un film , c’est celle –ci que je préfère …Vous donnera –t-elle envie d’aller voir le film ?
« L’entreprise était un peu folle : comment rendre la liberté du visionnaire que fut Saint Laurent sans égratigner le mythe ? Formidablement soutenu par ses interprètes, Pierre Niney (confondant, vraiment inspiré), et Guillaume Gallienne (parfait de tendresse, d’abnégation, d’intelligence affairiste et d’un brin de brutalité), le réalisateur y est parvenu, n’oblitérant ni la face noire de son sujet (crises de démence, infidélité du créateur, plongées dans l’alcool et la drogue dès la fin des années 1960), ni sa douceur, ni cette extraordinaire propension à dépasser les tabous. Il y a, dans son long-métrage, un côté petite madeleine, tantôt nature et tantôt pimentée au LSD – ces petits buvards qui circulaient dans les soirées des seventies. Un parfum d’enfance. Entre le plaisir presque sensuel qu’on éprouve à revisiter les créations du grand couturier et ces années bénies que furent les décennies 1960 et 1970 s’immisce la folle mélancolie d’un homme dévoré par le travail et rongé par ses démons intérieurs qui regarda filer sa jeunesse sans la vivre vraiment. Un glacis de tristesse
qui rend le personnage encore plus touchant.
Plus qu’un simple biopic, "Yves Saint Laurent" raconte les tourments et les excès d’une vie mais avant tout une belle histoire d’amour, avec ses failles et ses périodes sombres, mais aussi cette passion qui transcende les crises, les ragots et la fiction."
»Marie Elisabeth Rouchy
Un très agréable moment …A voir !
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