Puisque notre destin, est d’être clandestins,
De vivre notre amour sans les petits matins,
Passagers égarés en lointains horizons,
Savourons nos instants comme d’intimes frissons.
Quand tes baisers soyeux m’inoculent leur vœu,
Que je sens tes désirs comme un troublant aveu,
J’aimerais te combler, faire de ma vie la tienne,
T’en offrir les secrets pour une union pérenne.
A ces moments intenses en corps en corps brûlant,
Qu’octroient les existences aux passionnés amants,
Accrochons du mystère et de la volupté,
A les rendre délétère de notre moralité.
Laisse tes mains parcourir mes cuisses et mes envies
Et tes doigts défaillir au suc de mes délits,
Appelle ta bouche charnue à embraser ma fente
Et ta langue goulue, à jouer l’indécente.
Rue de lune affolée par autant d’arrogance,
Cambrure arc boutée prêtre à rompre en cadence
Je t’offre de mon corps les plus belles abondances,
Lorsque tu me possèdes jusqu’à la jouissance.
De ces étreintes secrètes à nos âmes dispensées
Cette illicite charnel auquel nous sommes liés,
J’en ferais de nous deux, les plus beaux souvenirs
Mais pour l’instant Amour, jouis de mes soupirs.
Dans cet espace-temps, l’éphémère nourrit,
Les espoirs les plus fous de réunir nos vies
Nos rires s’entremêlent sur les mêmes folies,
S’aimer quoiqu’il advienne, s’aimer sans interdit !
© 2013 Mysterieuse
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