Et si tu me laissais enfin te désirer
Si tu laissais enfin mes doigts t’émerveiller
De leurs prouesses en sensuelles ondes.
Sur ton corps nu, de ma bouche vagabonde
Je t’offrirais un voyage amoureux, inventif et pervers
De mon cœur à ton corps, dévoilerais mes travers.
J’aime quand tu dérives, quand tu quittes la rive
Pour rejoindre la tempête sans autre alternative
Que de combler mes envies de chair et péché.
J’aime quand tu romps les amarres de ta pudicité
Pour rejoindre l’insolence de ma féminité.
Ému des saveurs de mon écrin soyeux,
Dont le venin prégnant tes narines assaille
Tu éclabousserais mon corps de tes désirs malsains
Ta rétine accablante sur le creux de mes reins.
Dans l’ambre de mes charmes tu poserais ton ombre
De prince d’Utopie, de Chevalier trop sombre,
En proie à mes envies, ton armure, jetterais
Pour combler mes désirs d’enfin pourvoir t’aimer !
© 2013 Mysterieuse
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