Comme un parfum qui se diffuse,
Une senteur en clair obscur,
Je sens de toi l'approche confuse,
Le bon augure de ta présence.
Le monochrome de tes silences,
Fait soudain place à la couleur
Quand aimanté à l’indolence de mon charnel,
Tu emprisonnes d’un seul regard l’émotionnel.
De mon intime si précieux
Tu fais tes rimes
Trahis tes vœux,
Tu me veux chatte, cruelle féline,
Je me fais Louve sibylline.
De la morsure de mes lèvres
Sauvages étreintes sur ta peau,
Tu aimes la fièvre et la douleur
J’en aime la touche et la saveur.
La cruauté de mes désirs
Impose ses règles à ton plaisir
De mes griffes amoureuses à mes reins incendiés
Je te transmets l’ardeur de ma lubricité.
Mais qu'’en est-il de ta présence
Dans la pénombre et le silence,
Elle m’éclabousse, me fait offense,
Je suis perdue et sans défense
De tes vertus, sous dépendance.
Dans l’outrageant de ma cambrure
Tu poses regard en pertinence,
Cruelle luxure dans l’abondance de mes désirs en allégeance.
Entre mes reins, ton plaisir fuse
Dans un soupir, comme une urgence
Je m'en délecte en jouissance
Ma délivrance pour pénitence !
© 2013 Mysterieuse
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