Mais qu’en est-il de nos promesses,
Ne jamais choir dans la détresse,
Ne pas s’aimer, ne pas souffrir
Faire l’amour, juste en désir ?
Sur le tapis rouge de nos étreintes
Foulant le feu, brûlant nos plaintes,
Acteurs dociles de nos secrets,
Nous dépensons tous nos baisers.
Aux pernicieux des mises en scènes,
Nous préférons nos jeux obscènes,
Se lapider de nos désirs
Jusqu’à l’étreinte du plaisir.
Je te réclame obsessionnelle
De ces enclaves émotionnelles
Ces nos man’s land réparateurs
D’une vie pudique et sans saveur.
Ta main discourt, parle à ma peau,
Tu m’endoctrines sans un mot,
Le manque opère, le désir gronde,
Tu me lacères de quelques ondes !
Qu’en est-il donc de nos serments
De nos promesses des premiers temps
Dilapidées aux premières heures,
Anéanties toutes nos gageures.
Est-ce l’amour ou le désir,
Le plus coupable de nos plaisirs ?
Ne pas s’aimer, ne pas souffrir,
C’était un leurre sans avenir
© 2013 Mysterieuse
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