A l’heure du café, pour conclure la frugalité d’un déjeuner estival, mes pensées les plus intimes s’invitent. La sagesse n’est pas une de mes qualités, pour certains, pour d’autres elle est essentielle. Bref ma sagesse n’est pas au rendez-vous de cet espace-temps. La solitude pour compagne, le crapuleux n’est pas de mise pour une sieste ainsi nommée et pourtant …
A la seule pensée de ses mains sur mes reins, du souffle fébrile de ses lèvres à mon cou, les plus lubriques de mes idées ont bourdonné à mes oreilles, se sont glissées jusqu’à mon sexe déjà nacré de volupté.
Dans le secret de mon jardin érotique, il est là, assis dans la pénombre, m’observe avec cette pudeur indécente qui n’appartient qu’à lui, son regard adouci par mes gestes oniriques à lui seul destinés, sous sourire attendri de me voir dériver.
Le plaisir est en moi, mais il lui appartient derrière les lamelles d’un store vénitien. Des instants solitaires que la vie nous impose, sont nées des déviances sensuelles, palliatifs essentiels pour mieux nous rapprocher.
La connaissance intime de mon corps dans le plaisir lui prête dans l’invisible mes soupirs amoureux !
Ressent-il en secret mon orgasme vibrant en moi se profiler. Du tactile de mes doigts à ma folle cambrure, tout n’est plus qu’émois, jouissance extatique de spasmes constellée. Le reflet de son âme vient juste de m’effleurer. Le mystique s’invite à ces jeux indiscrets dont il est poésie, amoureux de mes charmes et ma féminité, quand la brulure lacère mon écrin inondé
© 2013 Mysterieuse
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