AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

SILENCE, ON TOURNE

 

 

         

 

 

 

 

 

 

Cette impatience parfois si grande que j’ai du mal à maitriser, lorsqu’il est l’heure des retrouvailles, je la diffuse dans la musique de mes phrases.

Des notes fraiches en séduction, plus appuyées en intrusion, pour une rime langoureuse, ou pour une autre plus amoureuse.

La partition est littéraire et le décor peu théâtral, la mise en scène sensuelle.

Il est l’acteur de ce désir que je mets en scène pour son plaisir, instigateur de mes envies à qui je confie sans vergogne le premier rôle. Il donne réplique en harmonie à ces ardeurs hospitalières qui concrétisent nos utopies du magistral de nos deux vies.

Lorsqu’il se glisse dans le rôle, qu’il me fait don de sa personne en interprète diabolique de mes rêveries érotiques, sur mes joues empourprées par tant de générosité, jusqu’à ses larmes je sens couler. J’aime la portée de ses affections lacrymales, ces perles salines si riches d’émotions dont il imprime jusqu’à mes lèvres d’un seul regard en intention !

Me dévoiler son âme de ses jeux séducteurs en préservant la trame de l’œuvre de notre vie, attise le cœur fragile de ma féminité. Je lui renvoie l’image docile et épicée d’une femme dont il sait qu'’elle est dotée d’une hypersensibilité, celle que réclament les arts. C’est cette âme d’artiste qu’il aime dévoiler de ses talents de prophètes d’un amour annoncé.

Il est l’acteur de mes dérives, de cette emprise de liberté dont il se fait guide en lumière.

Lumière de ses mains sur mon corps en attente de ses tendresses abusives, tortures sensuelles à me brûler les reins. Talentueux artiste de ces désirs de nous, amoureux sans conteste de ma félinité, il sait avec raffinement soudain inverser les rôles .Lui réalisateur, mon corps sous ses audacieuses directives digitales, il m’offre le piédestal de l’héroïne d’un roman moderne. Il m’offre le plus beau rôle sous son regard aimant, celui d’une femme dans le plaisir, le corps cambré par le désir sous des mains et des lèvres caressantes, des doigts stimulant son écrin pour un nouveau destin, jusqu’aux soubresauts divins .Une toile vivante se dessine sous ses yeux, le chef d’œuvre sensuel de ses talents amoureux. Il est temps qu'’il s’imprègne de sa créativité, qu’il lui offre en partage le paraphe de sa chair, le brillant de ses yeux, le souffle de son cœur.

Silence on tourne !

 

© 2013 Mysterieuse 

JUSTE POUR NOUS ...dis-moi encore que tu m'aimes !

 

 

         

 

 

 

 

 

 

Et si en un sonnet à toi je m’adressais

Que juste en quelques rimes, mes désirs je versais

Au magique décor de mon imaginaire

J’aimerais te troubler de mon abécédaire.

 

Sensuelle littéraire au service de tes yeux

Mes mots j’abreuverai de tes jeux licencieux

L’intime de tes audaces en mon écrin soyeux

La fièvre de tes gestes au feu de mon précieux.

 

Lumière diabolique pour un amour unique

Tu es cette lueur au pouvoir empirique

Qui éclaire ma vie , ce destin imparfait

 

Dont nous avions rêvé sans jamais le croiser.

Je te veux en mon corps, je te veux en ma tête

Pour une alliance, de notre cœur l’interprète.

 

© 2013 Mysterieuse 

  

 

 

FRAGMENTS AMOUREUX

 

 

        

 

 

 

 

 

Une étreinte en suspens, des baisers voyageurs

Des désirs si réels qu’ils en sont ravageurs,

Tatouées sur leurs peaux leurs dernières caresses

Mémoire édulcorée de leur manque de sagesse !

 

Quand le temps et l’espace séparent les amants

Détournant audacieux leurs rêves torturants

Ils savent amoureux, les rendre murmurants

En extraire le précieux pour le faire présent.

 

Les fragments du passé anticipent leurs destins,

L’imaginaire s’empare de leurs futurs desseins

Harmonisent leurs vies d’une invention commune

Jusqu’à l’épidermique de leur nouvelle lune.

 

© 2013 Mysterieuse 

SONGES DE PRINTEMPS

 

 

 

 

            

 

 

 

 

 

Sur le bout de ma langue tu as laissé des mots parlant d’échappées belles !

A peine tu t’éloignais, déjà je voyageais, sur des océans lointains te tenant par la main.

Au fond de mon regard, tu as laissé des images  symboles de tendresse, amour et liberté

A peine tu t’éloignais, les reflets s’animaient me ramenant à toi au pays chimérique de nos désirs liés.

Au creux de mes oreilles, des notes tu as glissées, ta musique murmurant le tempo de tes désirs au faite du plaisir

A peine tu t’éloignais j’en récoltais secrets et jouissances intimes dont tu m’avais comblée !

Sur le bout de mes doigts tu laissas tes empreintes, la saveur de ta peau aux effluves discrètes.

A peine tu t’éloignais, déjà je m’enivrais de ces fragrances intimes inhérentes à ma vie

 

© 2013 Mysterieuse

 

A L'EVIDENCE

 

 

  

 

 

 

A l’évidence,
À la genèse de cet Amour, il y eut un concours 
A l’évidence 
Un concours de circonstances 
Sans circonstances atténuantes 
Bien au contraire, plus qu’aggravantes 
Aucun ordre établi pour un désordre consenti, 
Un parcours en enfer pour en extraire la lumière 
Celle de Lucifer et de son ange bienfaisant.
Derrière ses ailes noires, il a su me séduire,
D’un regard attendri aux lueurs angéliques 
S’enivrant malgré lui de mon plus diabolique 
Mes saveurs exhalées de mes envies de vivre ;
A l’évidence,
Le choc épidermique eut de sataniques conséquences !
Le frôlement des peaux,
Les saveurs en mélange
Dévastèrent les corps, entrainant dans leur chute 
Les esprits et les cœurs !
A l’évidence 
L’embrasement eut lieu
Tout en douceur et pertinence sur le parvis des Dieux.
Cupidon et Éros en avocat du diable, furent bannis des cieux,
Le temps de l’impudence des amants affamés de chair et d’indécence,
Le temps de rassasier nos corps exubérants trop longtemps séparés. 
De morsures intrépides en baisers langoureux,
D’audacieuses caresses en brûlants corps en corps 
Nous rejoignîmes l’aube et ses lueurs sereines 
Non sans s’être avoué que déjà nous nous aimions 
Avant de rassembler ce qui était épars !
A l’évidence 
Pour un émotionnel désordre magistral !

© 2013 Mysterieuse

DESTINEE ...

 

      

 

 

 

 

Itinéraire d’une destinée improvisée

C’est bien ce roman que je veux écrire

Avec toi !

Te faire rire de mes folies

Te faire sourire de mes fringales

De toutes mes voraces ardeurs,

De mon cœur qui bourdonne à l’approche de tes lèvres !

De ces images sépia de mon passé

Je me suis lassée.

J’y préfère le lumineux de tes pensées,

Ce plus brillant, ce plus troublant

Qui embrase mon corps d’un nouvel érotisme.

Quand ta pudeur intime me parle aveuglément,

J’en ressens la brûlure de la pointe de mes seins

A la chute de mes reins !

Nos bouches cohabitent en étroites liaisons

Elles partagent leurs secrets jusqu’à l’indiscrétion !

Puis chacune reprend sa route,

La mienne de féminité habitée,

Murmure,

Ronronne à ton oreille

La tienne, virilement plus audacieuse,

Trempe ses lèvres à mon écrin !  

J’ai des envies de toi,

S’écrie le plus pulpeux de ma sensualité,

Envie de toi,

S’applique à fredonner, ta langue à mon intime !

Épistolairement nous en avions rêvé,

Mais érotiquement, nos échanges amoureux

Ont pris une autre dimension.

Concrétisant l’audace de toutes nos illusions.

 

© 2013 Mysterieuse

 

 

 

 

 

 

 

DESIR EN SOI

 

 

         

 

 

 

 

 

   

Dans le secret ambiant de sa féminité, elle aime à se parer, préparer tout son corps à accueillir l’amour.

L’amour c’est le 
regard que je pose sur elle.

Elle dit en souriant, c’est toi qui me rends belle

Elle me fait chavirer.

Le velours de sa peau appelle à des caresses, la braise de ses yeux dessine ses intentions.

Si peu sage sous le satin glissant de son peignoir complice, elle m’offre entre ses cuisses, la vision en délice de son écrin flouté d’une dentelle transparente.

L’empreinte de ses doigts sur ses bas de nylon crisse à mon oreille comme un murmure aimant !

Des reflets de désir s’échappent de chacun de ses gestes érotisant l’ambiance de son boudoir accueillant.

Elle occupe tout l’espace, le charge de parfum, de ses saveurs intimes qui roulent sous sa peau comme autant de désir.

Elle est là divine, si charnelle, sensuelle féline à me dévisager dans le reflet du miroir qui me renvoie ses yeux

L’espace se déchire d‘un seul de ses sourires, les couleurs fauves transpirent toute sa félinité.

Un sein aventurier bouscule le destin de ce corps séducteur de la paume de mes mains, dévoile sa rondeur et sa pointe arrogante comme une invitation de la délicieuse intrigante.

De ce charme troublant qui n’appartient qu’à elle, elle vient de bousculer mes plus pures intentions.

D’un accord reflétant de ses yeux envoutant, elle m’offre le code de sa sensualité, sa violente envie de baiser

 

 

© 2013 Mysterieuse

 

 

 

 

 

VALENTINE'S DAY

 

 

              

 

 

 

J’aime le mettre en danger, bouleverser sa vie, pour exprimer de lui la plus rare des essences.

Dois-je culpabiliser pour autant d’insistance à révéler en lui la lumière flamboyante, qu’il peut naturellement, sans aucune souffrance, ni entrave  à sa vie, dont il peut inonder un être en différence.

Jalonner son chemin de lueurs éclairantes, lui montrer, en toute discrétion, la meilleure voie à suivre, la plus douce, la plus brulante, mais toujours, toujours dans la même direction  que sa luciole élue.

J’aime découvrir en lui ces émotions brulantes qu’il dépose sur la peau d’une Valentine complice, singulière cavalière qui a su déceler en lui la générosité et la beauté de l’âme

J’aime encore à savourer la violence émotive qui lui donne l’audace de coucher ses aveux, sans l’ombre d’un seul doute, sans l’ombre  d’un regret…

Au parvis de son temple, lorsque le regard troublé de l’élu de son cœur accompagne de douceur cet état de bonheur, je lui lâche la main, laisse voguer son âme, car je sais qu’à présent une autre l’accompagne.

On m’appelle Amour, cupidon ou encore Eros, je peux être diabolique ou le plus bel espoir , alimenter passion ou larmes et désespoir, et pourtant je demeure la plus belle et violente des émotions

© 2013 Mysterieuse

NOTRE HISTOIRE

 

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Relire notre histoire, en savourer les codes, 
Les porter à nos lèvres, les murmurer en ode,
Écrire l'épisode , qu'ils nous ont inspiré ,
Ne pas se retourner sur les douleurs passées.

A des années lumières projeter la folie 
De cet amour complice, en marge de nos vies,
En construisant une ile où nos secrets poser 
En buvant au calice de nos désirs osés.

 

 

Ces plaisirs si intimes qu’il exprime de mon corps

D’une main audacieuse d’amant conquistador

Les saveurs envoutantes de mon écrin troublé,

Sensuels préambules le comblent de volupté,

 

Mes longs baisers morsures au pulpeux de ses lèvres,

Ma main sur sa raideur harmonisant sa fièvre

De sa peau la saveur en empreinte digitale,

Érotiques préludes éveillent l’animale.

 

Mi louve, mi féline entre ses bras aimant

J’aime à interpeller ses pouvoirs torturant

Lui offrir mes désirs en savourant les siens

Le combler haut de gamme de mon moi vénusien

 

Alchimie érotique, attirance magnétique

Notre histoire ressemble à un conte chimérique

Liberté pour complice de nos folles envolées

En délice charnel, esprit et cœurs mêlés.

 

© 2013 Mysterieuse

 

 

 

 

 

 

NON COUPABLE

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a tellement aimé d'amour et de silence 
Jusqu'à se condamner pour taire ses souffrances 
Se priver du plaisir , en rupture charnelle 
Qu'elle a perdu le goût des passions sensuelles ...

 

Sur son corps édifice de son envie de vivre 
Il a su en patience, tous ses désirs poursuivre 
Allumant un éclat dans son regard terni 
Enfiévrant ses artères d'un nouveau sang béni!

 

 Les laves éruptives de leurs corps en fusion 
Incendièrent les vestiges des anciennes passions 
En son alter ego, elle retrouva son âme 
Heureuse, s'il en est d'avoir trouvé sésame

 

Au jardin des souffrances, sa peine elle a enterrée 
Sans larme, ni blessure, sous la terre l’a jetée,
Puis avec minutie, a orné d'un rosier 
Cet étrange compagnon qu’elle avait supprimé !

Meurtrière de sa peine, qui pourrait condamner
Un assassin comme elle, qui cherchait liberté !
Les roses alimentées de feue sa tristesse 
Ont éclos illico de la tombe, maitresses.

 

Elle cueillit une fleur à la pourpre couleur

La plus rouge sans doute, celle de ses douleurs  

Tous ses pétales épars, à son ange a offert 

Pour l'avoir arrachée aux portes de l'enfer.

 

 

© 2013 Mysterieuse