AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

A L'ANNEE PROCHAINE

 

   

 

 

 

Dans des conditions déplorables de connexion , je vous envoie du fin fond de mon chalet blotti dans la foret, ma dernière poésie de l'année .

Bonne soirée à vous et à l'année prochaine 

 

Des baisers 

 

Mystérieuse 

 

 

De ses mots, ses murmures, ses violeuses  allusions,

Il aime, dans ses tortures, troubler mes émotions,

Faire courir sur mes reins la sanguine  brulure,

De ses désirs de moi, sournois de déchirure…

 

Quelques images en sensuel abordage

S’arriment à ma peau de femme si peu sage ,

Transpirant leurs échos en soupirs indécents

Aux abords de mes rêves au pouvoir captivant.

 

Il sait me captiver de ses caresses osées,

Qu’il promène sur mon corps en mots érotisés

Qu’il m’inflige c’est selon comme un intime supplice

Ou, ses morsures aidant, un suprême délice.

 

Alors il n’a de cesse que de me pervertir

Recueillant, dans mes yeux, l’éclat de mes désirs

 Et Sur l’empreinte fiévreuse,de ses doigts curieux

Le nectar parfumé du  plaisir audacieux.

 

De ma cambrure soumise à sa perversité

A ma nuque gracile, mes épaules embaumées

Il dépose, tactile, des paroles suaves

Comme des liens factices, d’émotives entraves …

 

Et puis dans le silence, en préservant le vous  

Pertinent, son envie de baiser, il m’avoue,

Sur mes lèvres entrouvertes, Déposant un baiser

Au creux de mon oreille, ses vœux pour la nouvelle année

 

© 2012 Mysterieuse  

 

LE MANQUE...

 

    

 

 

 

 

 

Et si le manque était ivresse je serais saoule,

Mon âme en folle errance dans la houle

Des tes absences involontaires ou contrôlées,

A la recherche des codes fragiles de tes pensées.

 

 

 

 

Et si le manque était poison, je serais morte

Le sang en flux désordonné dans mes artères

Empoisonné à l’amertume de ton venin

Brûlant de fièvre et de feu mon cœur chagrin.

 

Et si le manque était refrain je serais sourde

Du lancinant de ton larsen, Ma tête lourde,

Déboussolée par la torture de tes mots

En leitmotiv presque assassin de ton tempo.

 

 

 

 

Et si le manque était distance, je serais loin

Seule, au bout du monde, cachée dans un coin

A la recherche d’un nid d’amour pour ton retour

Le désir accroché à mes reins comme un vautour  

 

 

 

 

© 2012 Mysterieuse

 

DIGITAL PLAISIR

 

 

   

 

 

 

 

 

Il est indescriptible le désir qui m’accable

Lorsqu’à mon égard il fait vœu de silence

Pour une heure, un jour, un mois indomptables

Et que le manque s’inscrit sous forme de dépendance

 

D’Intolérance au vide que son manque génère

En Thérapie inutile à toutes ses inconstances

J’ai appris à l’aimer au-delà du mystère

Qu’il m’inflige, amoureux de son indépendance.

 

Ses secrets sont ailleurs dans l’art qu’il a d’aimer

De prodiguer sur moi, par don d’ubiquité,

Des désirs imprécis sur ma peau satinée

Au feu de ses pensées lubriques et raffinées.

 

Ressent-il,  mes envies,  empreignant, qui se glissent

S’immiscent à l’improviste  à son seul souvenir

Sur mes seins généreux à combler tous ses vices

Ma croupe investie de caresses en soupir

 

Sous mon pubis soyeux, ma fente joue l’indécente

Harmonise ses ourlets de fines larmes nacrées

Libère de sa conque ma fleur luminescente

Pour en offrir le suc à mes dentelles froissées.

 

Mes soupirs en délice étreignent-elles son âme

Lorsque telle une dague le plaisir me transperce

Tel demeure le mystère qui instruit mes fantasmes

 Quand l’orgasme hurlant soudain me bouleverse

© 2012 Mystérieuse

 

 

JE VOUDRAIS ...

 

 

 

 

Je voudrais te l’écrire, te décrire mes baisers

De ces baisers volés dont nous avons rêvé

Lorsque les lèvres scellées à la saveur de l’autre

Suggèrent en silence que le diable nous emporte.

 

Je voudrais te l’écrire, mes mystères t’avouer

Ces arcanes amoureux dont toi seul à la clé

Ces désirs arrimés sans ancre, ni autres liens

A l’essence érotique d’un amour bohémien.

 

 Je voudrais te chanter la noirceur sensuelle

Le sombre rituel de mes envies charnelles

Lorsque mon sexe affolé par ton regard masqué

S’accapare de mon âme pour la diaboliser.

 

Je voudrais murmurer en ange des ténèbres

 Cruelle, Chuchoter à tes pensées dans l’ombre

Le plus pernicieux de mes aveux lubriques

Juste pour savourer le lever de ta trique

 

Derrière le bandeur noir sur ton regard posé

Tu sentiras le feu de mes iris osés

Sur ta tige capturée à la fièvre de ma bouche,

La brulure assassine du plaisir qui te touche.

 

Mais puisque à l’aveugle nous aimons nous frôler

Je te raconterai, pourquoi j’aime te troubler

D’un seul baiser torride malhonnête et pervers

Avant de libérer ton regard incendiaire !

 

© 2012 Mystérieuse 

SOLITAIRE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Érotique reflet, lorsque je pense à lui,

Mais je rage, j’enrage, il est mon interdit

Cérébrale attirance ou terrible dépendance

Par sa main éclairée, je frise l’indécence.

 

De ces lueurs intimes de désir étoilées

Qu’il imprime sur mon corps par sa voix malmené

Il embrase la voie de mon intimité

En usant de détours non encore visités.

 

Ses troublantes menaces je tente de conjurer,

En occultant murmures et autres mélopées

Dont il viole mon âme qu’il aime tant dompter,

Du venin de sa flamme jusqu’à l’amadouer.

 

Il sait à volonté incendier mon écrin

Avant de diffuser sa fièvre sur mes seins,

 Poursuivre son chemin jusqu’aux creux de mes reins

Avant d’y déposer le suc de son venin !

 

Il maitrise mon corps, même dans mon sommeil

Sans torturer mon cœur, même à mon réveil,

Il est mon plus intime fidèle compagnon

Solitaire plaisir, il est substitution.

 

© 2012 Mysterieuse 

DE DOUZE EN DOUZE

 

   

 

 

 

 

 

Date bien singulière pour cette fin d’année

Un douze décembre deux mille douze à partager

Alexandrin oblige n’a-t-il pas douze pieds ?

Douze pourrait rimer avec blouse de soie

Ce voile camouflant mes sensuels émois.

Aussi rouge qu’une arbouse, juteuse comme sa chair,

Ni amante, ni épouse, juste en proie à tes airs

Je t’offre de mes reins aux aiguilles de mes Shoes

Ma silhouette gracile, couchée sur la pelouse,

Tu m’offres ton dédain, tu me voudrais jalouse.

Avouez que mes rimes ne valent pas un flouze

Il est bon de noter que j’ai ôté partouze !

Je n’aime pas ces jeux, assassin d’érotisme

Non que je sois adepte de morals aphorismes

Mais j’y préfère plaisirs solitaires ou duels

Fantasmagoriques réels ou virtuels.

Un douze douze deux mille douze à faire rimer

Pari tenu, même sans partouze, j’ai honoré !

 

© 2012 Mysterieuse

 

J’aurais pu vous parler des douze coups de minuit

Mais je n’ai rien d’une princesse

Ou des douze travaux d’Hercule en nettement… plus virils

Sans compter sur

L’armée des douze singes

Ou bien encore

Douze hommes en colère

Ou pire,

Douze apôtres,

Qui ,oh Mystère ,étaient en  fait au nombre de treize !

Treize un chiffre porte bonheur il parait,

C’est mon jour d’anniversaire,

 Alors c’est peut être vrai

Mais nous verrons demain

Jeudi 13 !

 

 

 

A demain

 

MAGICIEN D'Ô

 

 

    

 

 

 

 

 

Il pose des mots sur mes rondeurs

Et sur mes lèvres des sourires

De l’érotisme sur ma candeur

Et dans ma gorge des soupirs

 

Il n’est point rare qu'’il s’égare

Quand mon regard se fait poignard

Jetant la fièvre sans crier gare

Depuis sa bouche jusqu’à son dard

 

A chaque œillade je fais mouche

Semant le trouble de mon audace

D’un seul reflet, une seule touche

J’aime le rendre plus vorace.

 

 

 

 

Il pose ses mains sur mes rondeurs

Et sur mes lèvres ses désirs

Du sensuel sur mes ardeurs

En mon intime le plaisir.

 

De ces étoiles disséminées

Depuis mes seins jusqu’à mes reins

Il en récolte à s’enivrer

Le suc brulant de mon dessein.

 

 

 

 

 

 

 

De son ivresse j’en fais ma liesse

De sa raideur j’en fais ma proie

Que je torture de mes caresses

Jusqu’à répandre ses émois.

 

En quelques rimes, quelques baisers

Quelques désirs, quelques secrets,

De cet amour en liberté

Nous savourons la volupté.

 

 

 

© 2012 Mysterieuse 

PROMESSES IMPARFAITES

 

 

 

 

Ne jamais faire promesses d’un éternel amour

Elles sont comme le vent, éphémères d’un jour

Accrochées au fantasque d’un désir passionné

Pour un amant coupable de s’être fait aimé.

 

Le désir est fugace capable de bousculer

Mais aussi très vorace au risque de faire ployer

Ou encore insolence, pervers et capricieux,

Une douce menace au parfum pernicieux.

 

Telle fut votre arrogance, tourment m’inoculer

En désir indomptable lacérant et vicié,

Infiltrer dans mes veines votre élixir malsain

Me rendant dépendante de vos mains sur mes reins.

 

Que n’aurais je donner pour vous faire prisonnier

Des vagues de mon bassin, de ma croupe cambrée,

Pour honorer sans loi vos plus troublants caprices 

Entendre de vos lèvres, tu es mon plus beau supplice !

 

Mais telle n’est pas la vie tout ceci n’est qu’un rêve,

L’océan de plaisir m’a jetée sur la grève,

Me laissant seule et nue sur le sable boueux

Face à l’immensité d’un désert amoureux

 

© 2012 Mysterieuse  

 

 

 

 

 

 

D'UN REGARD ...D'UN BAISER

 

 

         

 

 

 

 

Je voudrais arrêter l’horloge de la vie

Le temps de l’embrasser

Un bouche à bouche érotisé 

Deux langues et nos fièvres

 Pour l’immortaliser !

 Le temps de lui dire je t'aime,

De la saveur de mon haleine !

Juste lui dire je t'aime

 Et le quitter

Avant qu'il ne me quitte

 Lui éviter de goûter

 A l'amertume de mes larmes

Le baiser d'un seul baiser

Mais avant de partir

Écorcher sa rétine

De mes œillades assassines

Cicatrice éternelle

Pour qu'’il n’oublie jamais

Qu'’à l’ombre de mes paupières

Il existe un reflet,

Une lueur érotique

Dont il est leur maitre des codes

Le baiser d’un regard,

L‘ultime !

 

 

© 2012 Mysterieuse 

MON CHUM

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

Ami, amant en perversion

Il est ma plume, mon pygmalion

Brulures divines en mon écrin

Ou plus malignes en mon destin !

 

Il est douceur ou assassin,

Parfois intime, souvent lointain

Je suis sa garce, il est mon "chum"

Parfois menace ultimatum.

 

Je laisse place à ses audaces

Quand solitude laisse ses traces

Sur mon corps nu abandonné

De ses caresses érotisées

 .

 

 

 

 

Sentir ses doigts se promener,

Sa bouche, ses lèvres me convoiter 

Distillent en moi de fous désirs,

Boire au venin de ses plaisirs

 

 

 

 

 

Mes seins sont là entre ses doigts

Frôlent les frissons de ses émois

Lovés dans la chaleur de ses mains

Comme le désir au creux des reins.

 

Voyeur fébrile de ma fente

Qui par ses yeux se fait ardente,

Il diligente sans faire ombrage à ses caresses

De mon plaisir les plus subtiles délicatesses.

 

 

 

 

 

 

 

Mon œil s’épanche de quelques larmes

Quand mon iris floute ses charmes

Du voile doux de mon orgasme

Bercé au feu de mes fantasmes.

 

 

Sur ses doigts, coupables d’immixtion 

 Il récolte le fruit de sa provocation

Le portant à mes lèvres en signe de possession

Avant que de m’occire de son regard poison.

 

© 2012 Mystérieuse