Je me diversifie ....
Je viens de créer un collectif
Des Images et des mots en sensualité
Photos uniquement personnelles joliment argumentées
N'hésitez pas à découvrir
Il entend l’emballement d’un cœur passablement planqué sous un sein palpitant. Il perçoit les murmures charnels d’une bouche voluptueuse qui geint de salive et de fièvre. Il écoute les frissons qui font frémir le voile flou de sa robe de soie. Elle repousse à plus tard l’analyse érotique de son comportement, concluant son baiser d’un léger « vous me plaisez » et d’une entrée triomphante dans le futur appartement de Romuald. L’odeur du plâtre humide, de la poussière, des peintures l’arrache momentanément à ses dérives en désir. Souvenirs olfactifs, flashback… des années plus tôt. Elle aime Louise l’initiative de Romuald, elle l’aime pour sa simplicité et sa complicité. Lui, il aime le répit qu’elle lui offre, l’expression apaisante, presque ordinaire de l’autre Louise, enthousiaste, ado dans son émerveillement …
Elle visite
avec une gracilité particulière chacune des pièces qui s’offre à elle, les
accueille d’un sourire ou d’une réflexion, s’émerveille de la salle d’eau, de
son style épuré ou bien encore de la couleur chocolat du dressing … Elle jette
à même le sol son manteau de pluie, se déchausse, laisse derrière elle ses
aiguilles, que Romuald ramasse avec beaucoup de délicatesse, celle que l’on n’attribut
généralement
pas aux garçons. Elle sourit de cette particularité .Jusqu’à
présent, elle n’a guère connu que des hommes confus tant dans leurs idées que
dans leur organisation. Elle rit à présent de cette subtilité qui fait la
différence .Elle lâche un timide « vous êtes incroyable ». Par esprit de contradiction, ou pour bousculer
les émotions de Romuald, elle met du désordre dans ses cheveux, le regarde d’un
œil tendancieux et difficilement soutenable. La diabolique ne lui aura pas
vraiment donné beaucoup de répit. Elle a déjà revêtu son costume de garce
qu'’il aime tant. Cette fois il ne résistera pas. La soulevant de ses bras
comme un fétu de paille , il l’emporte dans ses bras et la dépose sur le seul
meuble de la pièce , une vieille table en formica des années 50, d’un bleu
pisseux et insipide .
« Cette fois c’en est trop, tu vas trop loin … »
Écartant ses cuisses des deux mains , il jubile de la découverte de cet écrin , y plonge sans y être invité ,sa bouche , ses lèvres , sa langue …le gout en est divin , sucré- salé, âpre et suave à souhait , à se damner .Il le savait , l’avait deviné , elle a le goût de son image , la saveur de ses apanages , la succulence d’une femme qui sent l’amour autant qu’elle le reflète , une femme libre dans sa tête, libre de jouir des plaisirs de la vie .
Elle ne joue pas les rebelles, se laisse envahir par le plaisir, vif, subtil qui empoigne ses reins, qui malmène ses seins, qui s’épanche en son écrin …Ruisselante enjôleuse, de ses fluides érotiques et ses houles de bassins, elle emporte Romuald aux frontières douloureuses d’une érection prisonnière d’un pantalon réfractaire aux dérives sensuelles. Bousculer son instinct, stopper le processus, repousser le tempo d’un corps en corps violent, tel est le combat que mène Romuald pour ne pas succomber, pour ne pas bafouer ce corps si conquérant qui mérite toutes les attentions avant de se faire virilement outragé pour avoir autant osé faire bander. Il laisse le plaisir de Louise s’écouler sur sa langue, en récolte le suc jusqu’à l’overdose. Elle se résume en ce plaisir incommensurable qu’il prend à traduire chacun des gémissements et autre voluptés que lui offre Louise sous emprise érotique. Il l’accompagne jusqu’à la rupture de ses caresses audacieuses, jusqu’à l’orgasme hurlant qu’elle récolte de tout son être. L’évanescence de ses frissons et la douceur de son après impriment d’une nouvelle volupté cette intrusion dans un chantier. Le souffle revient, les muscles par trop sollicités retrouvent lentement leur élasticité initiale, les joues une couleur plus opaline, et le regard un reflet plus vif. Louise resurgit d’un ailleurs où elle s’est égarée le temps d’une folie. Elle descend de la table, ajuste ses bas et sa robe, glisse la main dans la poche de Romuald, récupère sa petite culotte et l’enfile avec féminité.
« C’est le prix à payer pour votre audace »
Un regard, un seul, assassin, sur la protubérance qui ne dénote aucun signe de faiblesse sous les boutons de braguette de Romuald.
« Et bien vous voilà en grande forme pour aller déjeuner, et moi trempée… Il est trop tard pour le bistrot des dames.
-Quelques huitres à la brasserie Wepler peut- être ?
-Excellente idée, allons y »
Dans le sillage de son parfum, Romuald emboite le pas Louise et referme la porte sur le décor imparfait de ses pulsions libertines .
A suivre ...
Tu m'enchantes, Diablesse!
Rédigé par : lludie | 23 novembre 2012 à 18:37
Sublime description de ce que l'on voudrait vivre et qui n'est réalisable avec plus d'une femme si ce n'est avoir impérial honneur d'en rencontrer une ...
Envoûtant description et parfaite similitude d'un parcours qu'on appelle un vécu ...
Bravo !
Rédigé par : LCN | 11 décembre 2012 à 14:38
A LCN: les femmes ne demandent qu'à être révélées ...les hommes sont trop frileux ...enfin pas tous Dieu merci, même si Dieu n'arien à voir à l'affaire ici!
Rédigé par : mysterieuse | 11 décembre 2012 à 19:22