Inutile de résister,
Tes mains enflamment mon ventre,
Laissent des phrases incandescentes qui ne réclament que
réplique s et autre voluptés.
Aucun arrangement n’est à envisager,
Tu ne me laisses plus
le choix …
Et ce regard larmoyant que tu laisses coulisser,
Glisser comme une
larme égarée, de la pointe de mes seins jusqu’à mon pubis glabre,
Dont la fente mystérieuse
exhale des senteurs sensuellement épicées.
Ce pouvoir pernicieux, c’est bien toi qui en occupe le trône,
Tu en uses,
En abuses,
M’en renvoie tes
odieuses ambitions d’ainsi m’en posséder,
Dans une œillade complice dénuée d’émotion chimérique.
J’avais aujourd’hui décidé de mettre un point final à notre relation,
Dans un feu d’artifice,
Une étreinte orgasmique, au-delà des limites que nous nous
étions données.
Tu n’es pas éphèbe, je ne suis même pas belle, mais nos
peaux s’accordaient au rythme des désirs que nos âmes ordonnaient.
Mais que va-t-il rester de cette idylle fantasque imprimée
de mystère, d’audace et volupté.
Des corps à corps,
Des corps à cris,
Des fessées mémorables,
Des morsures redoutables,
Des jouissances primaires et secondaires,
Des outrages sans ombrage,
Des ombres sans outrage,
Des baisers amoureux, éphémères et charnels.
Ta queue entre mes reins esquisse le maléfice
Délice magnétique de ta chair à ma chair dans tous mes interstices.
Machiavélique supplice que tes déhanchements,
Ton assaut répété contre mon cul cambré
Pour une amante complice d’un érotique mythomane.
J’ai encore sur le bout de ma langue, la saveur de ta tige
Mais ton prénom presque effacé,
Sur l’empreinte de mes doigts, la douceur de tes lèvres
épuisées de ma peau
Au creux de mes oreilles, tes gutturaux orgasmes,
Rauques et orchestrés au tempo de ma cambrure,
Otage extatique de tes violences viriles au cœur de mon
écrin !
Je t’aime et je te hais !
Va au diable !
Mais reviens-moi !
Et baise-moi encore !
Encore !
Encore !
Encore !
Encor…
Enc...
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