Des perles roulent sous mes paupières à demi closes
C’est mon corps nu qui sourdement frôle l’overdose,
Foncièrement ivre de tes assauts entre mes hanches,
Mes yeux déversent mon plaisir, sous dépendance.
Hypersensible à mes désirs tout en murmure
Tu cesses ému, par mes soupirs, la douce torture
De ton étreinte en possession de mon écrin
Dans la cambrure de mes reins en va- et -vient.
Ma fièvre charnelle alimentée de tes ardeurs
S’impose à moi, complice furtive en impudeur
M’offrant le choix d’une impérieuse cavalcade
Mon cul offert, en grand vainqueur, à tes œillades.
Me pourfendant presque animale de ton vit
Coulissage en plaisir, harmonie du coït,
Je mène diabolique le train de notre enfer,
T’emporte infernale dans mon fol univers.
Reine de ton sabbat par mes vœux orchestré,
J’aime à me déverser sur ton pieu érigé,
Jusqu’à te rendre dingue, jusqu’à te condamner
A jouir bruyamment, à mon ventre inonder .
De lourdes perles roulent au bleu de mes paupières
Sous mes yeux, des cernes érotisées, au feu de tes artères
Je pleure de plaisir en jouissance sauvage
Mon corps arc-bouté, de toi en esclavage !
© 2012 Mysterieuse
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