AIGUILLES-BAS SANS DESSOUS

CONJUGAISON AMOUREUSE

 

 

 

Je m'absente quelques jours , m'en tiendrez-vous rigueur ?

Aller chercher des rimes plus loin que ma colline ,

Est un besoin vital !

Je serais de retour pour le prochain jour dominical 

A bientôt donc !

 

Baisers 

 

Mystérieuse 

 

 

 

 

© 2012 Mystérieuse 

 

Tu restes mon fantasme, un conditionnel au passé

Ou un présent à cultiver, pour un futur érotisé

Mon regard flou dans tes empreintes

Mes gestes doux que rien n’éreinte.

Tu m’électrises, me dynamises

Tu alimentes mes pulsions, mes interdits, ma déraison

Tu es ma muse, tu es ma plume,

Tu es ma peau,

Mon second souffle

Mon énergie !

J’aime à imaginer ton regard poser ses ailes malicieuses

Sur les ourlets de mon sexe papillon,

Qu’elles palpitent au cœur de mon bourgeon,

Qu’elles en dévorent le plus nacré, le plus brûlant.

 

 

 

 

Je te rêve exalté aux fragrances  ravageuses de mon écrin soyeux,

Je te veux défaillant au feu de ma détresse

Quand mon corps illustré de tes pensées intimes

Dérive dans le plaisir sans espoir de retour

Sur une déferlante extatique,

Au cœur d’une tempête orgasmique et secrète,

De celles que, seul ce désir déchirant que j’ai de toi,

Peut générer, décliner au passé, au présent au futur

Et au conditionnel puisque fantasme tu es pour moi

Mon plus beau, mon plus douloureux aussi.

 

Peut–être est-ce cela Aimer !

 

 

© 2012 Mysterieuse 

 

 

 

 

DISSIDENT AMOUREUX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dissident amoureux, gardien de ma liberté,

Cerbère de mon enfer irisé,

Tu es à toi seul trublion et pygmalion,

Fantasme fantomatique de mes nuits arc en ciel.

Sous tes gestes, par mes désirs esquissés,

Je redécouvre ma silhouette toute en sensualité

Lorsque tes doigts parcourent, fébriles et attentifs.

Le féminin de mes rondeurs, le frémissant de mes ardeurs.

Point n’est besoin de dialectique érotique,

Pour succomber à tes empreintes épidermiques,

 Ta sensuelle didactique, veille à m’instruire de tes caresses.

 

 

 

 

 

Toutes ces nuits sans toi, ces matins sans tes mains

J’aime les colorer de ces baisers volés

Que j’accroche à mes lèvres, invente dans mes ténèbres  

Je crois que J’ai perdu mon âme quand j’ai perdu ton sourire

J’ai tué mon amour avant que de t’aimer de chair et de mystère

Et maintenant tu erres dans ma vie comme un chevalier noir

Parabole érotique d’un amour impossible

Il manque quelqu’un près de moi, c’est toi !

                                                           Je crois que j’en perds la raison

 

                                                    © 2012 Mysterieuse                

L'HYPERSENSIBLE

 

 

 

 

Mon solitaire à ses raisons dont j'aimerais violer les secrets, 

 Des secrets en solitaire n'ont rien de terre à terre ! 

 
Ils m'inspirent la découverte et le désir aussi 

 De violer mon solitaire

Puis de m'offrir à sa merci !

Diabolique corrupteur,

veux-tu goûter à ma saveur ?

 
Ou préfères-tu en solitude faire la peau à mes ardeurs !

Reviens-moi en vainqueur,

convaincu par mes folies,

Car c'est bien à mes envies que je te veux soumis

D'amour et déraison !

Désirée,

 découverte ,

 caressée,

 dévoilée ,

 baisée ,

 aimée ,

 puis abandonnée ...femme, puis amante , amoureuse puis désespérée...

Je fus

Je fus ta maîtresse pour une nuit ,

un mois , une année...

Féline à la tombée du jour,

 Louve la nuit, j'ai su te séduire de ma féminité ,

mais  pas me protéger ...

Hyper sensuelle,

 est- ce un défaut ou une qualité quand on n'est pas immunisée contre le chagrin ?

Hypersensible, voilà la faille de ma personnalité !

Et pourtant 

Mon charnel n'en est que  plus divin ...

 

 

© 2012 Mysterieuse

 

DOULEUR SANS AVENIR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous ma peau, la fièvre

Mes désirs de toi, sans trêve, ni avenir

Juste le tempo du flux de tes artères à mes artères,

Juste la musicalité de mes soupirs solitaires

Arrachés à ma gorge, quand mes envies de toi

Se révèlent menaces avant que volupté,

Se déclarent en absence plus qu’en promiscuité.

J’aime tant tes audaces, blessures sadiques,

Mais je les hais aussi,

Ces silences meurtriers en écho de mes mots,

Ceux dont je laisse des traces pour tuer mes angoisses.

Je vis de souvenirs, mais aussi d’espérances

De tes doigts imprimés sur ma peau en partance,

Juste pour combler mes manques

Juste pour assouvir mes désirs fous de toi.

Reviens- moi, romantique des ténèbres

Amoureux d’impossible, Amant de l’infini

L’infiniment intime, l’infiniment cruel

Qui ne laisse sur ma peau que des morsures

Celles de ces baisers que tu as refusés,

De ces caresses intimes par tes murmures diligentées,

T’offrant de mon intime, mes plus BELLES  jouissances,

En douleur et luxure pour plus de pertinence.

Tous ces désirs brisés au mur de tes souffrances

Je les vis, les ressens, au cœur de mon intime

Comme si de ta raideur tu m’avais transpercée…

Déclaration intime ou détresse attisée,

 Je t’aime d’indécence, je t’aime à en crever !

Plutôt crever que mourir sans de beaux souvenirs !

 

  © 2012 Mysterieuse

 

JEG ELSKER HAM ...

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin du plaisir, il musarde sans répit

En quête perpétuelle de nouveaux interdits

Dont il me fait ambassadrice et égérie

Tout en tendresse et dévotion à mes folies.

De sensuelles rêveries en caresses,

En mots éparpillés sur ma peau en faiblesse

De ses audaces digitales aux saveurs impudiques,

Il m’offre le privilège de me sentir à ses yeux, unique.

Quand sa bouche se love sur ma Vénus et son mont

Quand ses lèvres murmurent le plaisir en mon nom

Qu'’il étanche sa soif au nectar de ma fente

Dieu que j’aime combler sa gourmandise mordante

Sa langue capturée en mes ourlets sensuels

 

 

 

 

 

Nos baisers affolés du partage de nos peaux

Nos regards enlacés dans un nouveau tempo

Nourrissent nos désirs de lueurs cérébrales   

Accrochent à nos envies une impudeur sans faille.

Perpétuer le désir, à chacun de nos duels charnels

Faire de l’érotique notre Éden ici bas

Tel est notre plaisir en fervents hédonistes

Pour que jamais ne meure la flamme dévorante

De ce charnel complice de notre déraison  

 

© 2012 Mysterieuse

 

 

TA BOUCHE

 

 

 

 

 

Ta bouche,

Un escalier au passage à l’heure d’été,

Nos fous rires amoureux pour occulter la peine,

Cette douloureuse déchirure de notre séparation,

Une nouvelle fois, une fois encore, une fois de trop.

Ta main qui me rattrape, qui me colle à ta peau,

Qui étreint mes petits seins de la torpeur de tes paumes,

Tes doigts encore empreints de mon odeur,

Qui glissent, s’immiscent, m’emplissent de la force de leur douceur.

Entre mes cuisses, délice endiablé, supplice.

Perles mutines,

Mélange acre de sueur et de cyprine

Imprègnent tes caresses digitales !

Audacieuse, je cambre mes reins

Ma peau enfiévrée, ma langue plus douce

Renvoient les ondes de tes regrets !

Tu gardes encore au bord de tes lèvres la saveur de ma fièvre,

Mais déjà tu t’évades,

Le temps cet assassin a enfoncé sa dague.

Nos salives mêlées se teintent d’amertume

De nos lèvres scellées, n’en demeure que l’empreinte

Et des larmes salées en échappée discrète

Des cernes de mes yeux de t’avoir trop aimé.

Éreintée de détresse, d’amour et de tendresse

Nos silhouettes se scindent pour reprendre leur ego.

De nos étreintes charnelles ne reste qu’un écho,

Celui des mes aiguilles résonant solitaires,

Et du bruissement des pans de ma robe printanière.

Lorsque la rue m’accueille

Éblouie de lumière, je souris à la vie

En songeant aux dentelles blotties entre tes mains,

Dont tu gardes les effluves en souvenirs coquins,

Ta bouche dans mon écrin.

Amour à mardi prochain !

© 2012 Mysterieuse

 

 

 

 

 

DEDICACE

 

 

 

 

 

 

 

 

Il me torture, m’inflige blessures et plaisirs sur la même portée.

Point n’est besoin d’accorder nos La, il est ma muse , je suis sa suppliciée.

Il prend un plaisir infime à me contrarier ,

à me laisser dans le flou le plus total ,

pour me supplicier dans ma chair , mes désirs ,

à repousser plus loin , voir à jamais ,les limites de notre rencontre ,

la découverte de nos peaux ,

nos effluves ,

nos mots balbutiés ,

ces premières approches ,

irradiations érotiques laissant présager d’éruptions épidermiques .

Dieu qu’il est beau dans mes pensées,

lubrique à souhait,

de vice et de désir tenaillé,

pour mes seins tendus,

mon cul cambré, prêt à l’offrande pour le combler.

Dieu que je désire sa virile tension,

ses muscles bandés pour me baiser,

me faire jouir,

me faire crier,

pire, supplier de mettre un terme à mon plaisir dans la souffrance.

Dieu qu'’il me manque un peu, tout le temps !

Je lui réclame son indécence,

je lui réclame son immixtion dans ma fente intime,

le secret de ma féminité pour qu’il s’y perde et s’y ranime avant de ne plus avoir envie de la quitter.

Je veux qu’il aime la tiédeur humide de ma jouissance,

qu’il en devienne dépendant,

qu’il en réclame de l’intime une addiction,

une dévotion, pour qu'’il s’y perde sans exception.

Je veux qu'’il souffre comme je souffre de son manque,

je veux qu’il vive sans concession ce manque déchirant qui m’accompagne jour après jour,

nuit après nuit,

dans un soupir ou dans un cri.

Je veux qu'’il sache que la menace de son fantôme dans mes nuit, est un plaisir, souffrance tenace avant de n’être qu'’un déni,

juste un fantasme, une illusion orgasmique dont je nourris toute ma vie

 

A lui 

 

© 2012 Mysterieuse

 

CHARNEL VIBRANT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De ses pouvoirs en sensuelle dialectique,

Il pose ses rimes et ses esquisses érotiques

En un murmure, une parole, en un regard,

Sur mon corps nu, il se promène tel un musard.

 

J’aime l’insistance de ses yeux fous et malicieux

Et l’harmonie de ses mots doux et audacieux,

Quand sur ma peau dessinent ses mains

Des arabesques dans la cambrure de mes reins.

 

De mes frissons, je complimente ses démons,

De mes mouvances j’argumente ses allusions,

Joue des fragrances et des notes en gestuelle

Pour lui en offrir les plus ardentes, les plus charnelles

 

Plus rien n’entrave mes gourmandises en intuition !

Mes lèvres humides entrouvertes, ma langue passion

Réclament le vice de ses pulsions en sa raideur,

Ma bouche glisse, langoureuse sur ses ardeurs.

 

Je bois au cœur de ses désirs en érection,

M’enivre, comblée, de sa liqueur au diapason,

De mon orgasme en libertine dévotion

Amour, jouis de tes viriles convictions

 

© 2012 Mysterieuse

 

DÉRIVE DE MAI

 

 

 

 

 

 

 

Au croisement de nos jambes,

 

La découverte de nos peaux effleurent nos émois

Une douceur féminine,

 

Un désir mutin,

Nous affolent et nous animent vers un mystérieux proche destin

Le soleil pour complice d’une troublante attirance libertine ,

 

Dédicace le long de nos cuisses une fièvre tentatrice.

Par une première belle journée de mai,

J’ai jeté ma plume et l’encre bleu marine au fond de la piscine,

Préférant entrelacer les rimes de notre féminité

 

© 2012 Mysterieuse