Qu’en est-il du plaisir dont tu m’as tant comblée,
De cette volupté, qui rend les femmes si belles
Au faîte de leur extase, quand le corps et l’esprit
S’harmonisent en vertige avant de succomber.
Qu’en est-il de ces heures, au déclin du soleil,
Qui ne faisaient de nous qu’une seule silhouette,
Nos lèvres, nos bouches scellées par un ardent baiser
Prophète en son royaume de feux bien plus ardents
Qu’en est-il du désir par nos mots exprimés,
De ces paroles muettes sur nos pages imprimées
Insufflant à nos peaux des frissons amoureux,
A nos sexes affolés, des désirs de fusion.
Qu'en est-il des rencontres dérobées à nos vies,
De ces rendez-vous secrets arrachés au destin,
De ces amants diaboliques dont nous étions si fiers,
Ce couple si lubrique sans promesse, ni frontière !
Fidèle à ton mystère, à tes désirs, liée
Je fais de tes silences, une fausse présence,
Transforme tes absences en fantasmes troublants,
Alimentant mon corps de caresses jouissives.
Tu as choisi la fuite, ou pire la dispersion
M’accablant sans complexe d’un criminel mutisme,
Si lourd dans les ténèbres de mes nuits agitées
Que j’en pleure avec ce sentiment d’avoir été violée.
Je ne t’ai jamais aimé, pas au sens amoureux
Mais j’ai gardé pour toi de profonds sentiments
Ceux d’une femme attendrie par un ami amant
Capable d’abandonner par manque de courage.
Je garde encore en moi le feu de nos outrages
Ces nuits blanches d’amour, de baise et de partage,
Ces jouissances exquises au seuil du supportable
Arrimées à nos corps, nos folies et nos rires !
© 2012 Mysterieuse
La première photo est sensuelle, mon dieu que c'est joli...je dis comme je pense, voilà...
Rédigé par : le Pierrot | 04 mai 2012 à 17:35
Merci Pierrot...
Rédigé par : Mystérieuse | 18 mai 2012 à 15:07