Je ne sais quel jeu il joue, mais il joue et c’est là quintessence de sa personnalité.
Même le plus anodin de ses pièges amoureux, de ses astuces charnelles m’aspire dans une spirale infernale à laquelle je refuse de m’arracher.
Il joue et me joue, comme on jette un jeton sur un tapis vert –faites vos jeux, les jeux sont faits, rien ne va plus –
Il le sait, à tous les coups il gagne
Il gagne mes ardeurs sans ma candeur, il gagne la ferveur de mon âme à sa peau.
Il en jouit, je le sens le pressens, le ressens.
De mes globes fessiers dont il suppose la superbe de leurs pouvoirs guerriers, il recherche la faille, du clair de son regard, cette ligne marginale qui laisse prédisposer à des sens interdits dont il crève de jouir.
Cérébrale Complicité, une seule entité pour deux corps chavirés par le démon lui-même, cet être malfaisant qui a mis des barrières à nos corps pernicieux.
Flash Back, retour en arrière, désirs inassouvis, interdiction guerrière, rationnel bienveillant qui pose des œillères sur nos regards aimant.
Il assure ses arrières, je lui voue mon derrière.
Mais au-delà des émotions, qu’en est-il du mystère, nos mystères à nos rêves accrochés ?
Sans dessous dessous, le mettre sans dessus dessous, allumant de ses sens tous les sans interdits, tel est mon plus grand espoir.
Je ne sais quel jeu il joue, mais il traduit les miens, les chevauche dans l’ombre avec agilité
Cette croupe généreuse, ses envies d’audacieux, lui dessine la grève d’un océan d’enjeux.
De son regard vicié de son viril vicieux, il ôte, et les notes légères et les rondeurs Messaline de ma féminité, pour se gorger du suc sensé se libérer de ma fente érotique et mon sillon lunaire.
J’aime le drôle de sort qu’alors il me destine, qu’il distille comme un nectar dans mes veines sensuelles.
Il le sait, son regard langoureux, véritable venin, sur ma chatte fébrile et mon cul malicieux sème en moi un vent de panique ou une zizanie diaboliquement lubrique.
Qui du chasseur, qui de la proie, au double jeu de mes désirs je désespère de voir pris, pris dans mes chairs et mes morsures, lieu confus de délice entre mes lèvres humides et mon étroit fourreau
Tant de fantasme, juste pour une photo !
Et lui, le diable qu’en pense-t-il de cette accroche pixélisée, cette dédicace postérisée d’une femme aimante sous la menace d’une audace à pénitence ?
Est-ce un délit de trop aimer, de désirer à corps rompre, à se corrompre, de délirer dans la solitude d’un plaisir esseulé de celui qui l’engendra ?
Le diable sait que son enfer demeurera mon paradis car c’est bien son déraisonnable qui me rend si vulnérable et peu sage.
© 2012 Mysterieuse
Décidément j'adore votre manière de jeter les mots et de les laisser exister...
C'est vraiment magnifique et le résultat est toujours savoureux...
Bravo!
Rédigé par : arthur | 01 avril 2012 à 19:33
Arthur, un grand merci .....et j'adore votre manière de me le dire ou de me l'écrire ...bonne soirée
Rédigé par : Mystérieuse | 01 avril 2012 à 23:43
Rendez-Vous! qu' au fiable les raisons se perdent et que vous jouiiez , LUi le pair et Vous le Dé.
Rendez-vous, donc.
Rédigé par : Ludie | 01 avril 2012 à 23:45
Je suis prête à me rendre Ludie , corps et âme...j'attends un signe du diable
Rédigé par : Mystérieuse | 01 avril 2012 à 23:56
Aucune arrogance de ma part, une différence, celle de vouloir changer la donne, brouiller les habitudes.Sans ambigüités, je te dis, si tu veux de moi, viens mes chercher, en étant sûr de tes certitudes.Seule aptitude que je demande, me surprendre dans ces jeux d’adultes consentants, jeux d’amants.
Belle après-midi à vous....
Rédigé par : Your Angel. | 09 mai 2012 à 12:05
A mon Ange : je ne vois aucune arrogance juste une invitation à jouer des jeux dangereux .mais j'ai bien peur que vous trouviez ma compagnie ennuyeuse ...ou épuisante peut être! Oui c'est cela épuisante !
Rédigé par : Mystérieuse | 18 mai 2012 à 15:41