Qu’en est-il du feu qui veille sous mes dentelles …une petite culotte, un voile talentueux, fout le feu à tes rêves, à ces désirs de nous.
Tu m’inventes,
me procures des talents de diabolique fée.
Fée te dis-je !
Entends-tu ?
Mais c’est bien ta baguette qui dirige mes desseins .
Car avec ou sans dentelle, c’est bien en mon écrin, que ton sexe vibrera ,
conquérant ,
si fier dans sa raideur ,
si orgueilleux de sa découverte ,
de ce fourreau étroit et humide où il coulissera,
invité par mes doigts ,
initié par mes lèvre et la complicité de ma langue à ta fièvre .
De ces désirs divins de tes mains sur mes reins naitra une folie,
que je t’inviterai à partager sans trêve,
une folie orgasmique sans frontière ni limite.
Je veux que ta bouche ,
sur mes lèvres trempées par tes allers retours,
tes retours sans aller,
tu étanches la soif de ma chatte embrasée…
J’aime lorsque ta peau bouscule mes frissons,
que tes doigts égarés me visitent,
m’intriguent avant de me combler …
De mes gémissements en ton corps,
en ton sang,
je savoure le venin,
ce plaisir imminent qui te tend à chair rompre,
douloureuse virgule du plaisir qui ne veut point céder à un point plus final…
Suspensions,
tirets et pointillés,
ponctuent le plaisir lancinant qu’à mon corps tu infuses,
qu’à mon cul tu proposes en des termes châtiés.
Sodomites délires en cambrures associées,
attractive rue de lune par tes yeux irradiée,
qu’en est-il de mes reins par tes mains éreintés…
Prisonnier de mes gènes,
prisonnier de ma foi,
ce désir d’être belle, ce désir d’être celle qui te fait tant bander,
je ne te laisse plus entrevoir de mon regard assassin,
qu’une fente féline sur mes gemmes dessinée,
un doux piège carnassier dans le reflet complice d’un miroir altéré aux flammes de mes maléfices
Mes dentelles soupirent,
luttent et se retirent,
te laissant sous tes doigts les ourlets détrempés de ma chatte langoureuse
Me troussant sous ma jupe serrée,
pétrissant mon petit cul nu moite,
déculotté,
mais plutôt culotté,
tu joues les vainqueurs dans mon étroit fourreau.
Puis un cri de trop tôt,
ou un cri de trop tard …
Mon orgasme me propulse ,
puis m’échappe en lambeaux ,
dont tu récoltes les spasmes et les larmes,
qui sur ma peau trempée,
qui au bord de mes yeux saturés de plaisir couleur chair !
Me voir Pleurer de jouissance,
m’entendre gémir à en mourir,
il est là ton crédo,
cette folle dépendance de mon con à ta peau.
© 2012 Mysterieuse
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