Depuis mercredi , dans les salles obscure , un sujet d'actualité s'il en est "Shame"
Comment ne pas vous en parler , ce sujet est tellement brûlant si je peux m'exprimer ainsi..un seul problème , je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller le voir .
Le synospsis: Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...
Qui n'en a pas entendu parler...Et qui n'a pas envie d'aller le voir , si ce n'est pour le simple plaisir de se faire une overdose de l'acteur le plus craquant du moment Micheal Fassbender. de quoi vous rendre addict pour le restant de vos jours ...
Ma curiosité aidant , et pour me trouver une autre raison d'aller voir Shame je me suis baladée sur le net à la recherche des critiques . Les avis sont unanimes ou presque . Quelques irrascibles comme Jacky Goldberg, les Inrocks, ne semblent pas convaincus.
Je cite :De talent, Steve McQueen ne manque pas. Le regard qu’il pose sur Michael Fassbender est d’une intensité folle et ce dernier lui offre, en retour et sans réserve, son corps, dans une de ces performances totales que les acteurs britanniques affectionnent (Daniel Day-Lewis et Christian Bale en sont les autres petits champions).
Hélas, tout ceci n’aboutit qu’à des truismes usés du cinéma d’auteur, vieille godasse de l’incommunicabilité, vertige frelaté du sexe explicite et moments de bravoure enchaînés comme autant de positions du Kamasutra.
Je ne m'en tenais pas là évidemment , mon instinct féminin guidait mes doigts sur mon clavier jusqu'à un de mes sites préférés en matière érotico culturelle.
Un article sur Second sexe me convainc défintivement ...en passant outre le synopsis et soulevant un autre problème , l'individualisme contemporain et la solitude
On vous dira ailleurs que ce film est sur l’addiction sexuelle, sujet actuellement en vogue dans les médias.
Ce n’est pas ce que nous avons vu.
Steve McQueen, qui a l’élégance de son homonyme, a réalisé un film sur les fragiles équilibres affectifs d’un frère et d’une soeur. L’un, Brandon, (Michael Fassbender) cadre supérieur aisé, a recours exclusivement au sexe virtuel, à la masturbation un peu n’importe où, à la prostitution, incapable de forniquer si la situation est trop aimable. L’autre, sans emploi ou domicile fixe, livre son corps à qui veut, y compris au patron de son frère, sans penser le moins du monde aux effets collatéraux pour son frère, qui temporairement l’héberge.
Ensemble, ils croisent leurs solitudes, s’écoutant sans pouvoir s’entendre, jusqu’à ce que la soeur, Sissy, (la très exquise Carey Mulligan), le provoque sur un terrain si redouté.
La réalisation est à l’image du réalisateur, avec une esthétique, un raffinement et une construction d’une rare grâce. L’intention générale du film est tout aussi louable : les scènes de sexe sont à peine effleurées, c’est à la nudité, au plus simple appareil, que le réalisateur s’intéresse, symbole du dénuement d e sens des vies traversées à la hâte, sans liens solides aux autres.
Si le sexe virtuel s’est développé, ce n’est pas pour soulager les addictes au sexe, mais pour accompagner cet individualisme de nos époques, qui ne peut être interrompu que dans la tragédie.
C’est là que se niche la honte.
C’est là aussi que le film prend toute sa saveur.
Source: SECOND SEXE
BONNE SEANCE
Mysterieuse
La culture du Plaisir.
Sinon, à quoi bon vivre?
Oh oui c' est prodigieux!
Rédigé par : Ludie | 10 décembre 2011 à 20:09
A Ludie: oui Ludie , le plaisir , mais pas n'importe comment !
Rédigé par : Mystérieuse | 11 décembre 2011 à 11:42