Dans le silence de mes nuits insolites
Sous la voute de mon ciel étoilé
Je n’entends que le vent me parler,
Il me raconte des histoires d’adultères
Des amours de femmes légères
Toutes éprises de liberté !
Ma liberté est ailleurs,
Elle est la femme que je suis
Gracieuse d’aimer, de désirer
Au singulier ou au pluriel !
Tu me dis belle et attirante
Je te dis M comme magnétique
Tu dis je t’M, pure folie !
Ta tête éprise de mes reins
Ta bouche en prise avec mes seins
La douce étreinte de nos mains
Mon sexe lisse comme de l’airain
Sont autant de symboles
De la dérive qui nous entraine
Dans l’écume déferlante de nos désirs
Pour un aller sans retour
Un voyage érotique sans détour.
Lorsque ta langue effleure ma fente
Que tu puises au feu de mes ardeurs,
Que tu butines au cœur de mon mystère,
Et T’enivres à l’impudeur de ma liqueur.
Je suis plurielle et singulière,
Quand mon plaisir coule sur tes lèvres,
Amoureuse et putain
Tendresse et volupté,
Par ta bouche condamnée
A me noyer dans le plaisir !
Je t’entraine avec moi dans les abysses sensuels
D’un corps à corps
D’un corps à cris
Tu me rejoins au plus profond de mes entrailles
Gouffre indomptable de volupté
Tu y déposes ta jouissance
Dans le nacré de mes ourlets.
© 2011 Mysterieuse
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.