Elle joue de ses lacets comme on joue d’un fouet, menaçante, audacieuse à la cambrure osée, me renvoyant l’image d’une femme possédée d’une satanique luxure.
Dans le luxe d’un boudoir de velours enrobé, elle m’avait envoutante, pour un soir invité.
Intrigué, mais aussi si curieux de ses exigences féminines, tant dans l’heure du rendez-vous que dans la forme de l’invitation, je n’avais qu'’une hâte, celle de la retrouver.
«Je vous attends à la tombée du jour, lorsque le ciel aux reflets sombres et bleutés, se teinte d’un voile rouge. Je ne serais guère vêtue que de quelques dentelles, de celles que vous aimez particulièrement, de celles qui transforment des nuits accidentelles en relation charnelle jusqu’à l’envoutement.
Je vous attends armé d’un objectif puissant, quand je songe objectif, je ne pense pas but, un organe viril dont vous me combleriez, mais plutôt, d’un appareil photo qui saurait mitrailler ma silhouette aimante »
Assise dans un fauteuil de velours pourpre, elle m’accueillait dans une pièce dont la sensualité féminine m’imprégnait instantanément, l’antichambre du plaisir !
Armé de mon reflex je saisissais l’instant, où elle décroisait ses cuisses de bas de soie vêtues, avant de se lever et de se démunir de la transparence d’un déshabillé noir qu'elle laissait négligemment choir sur le parquet verni du boudoir. Sa chute aussi légère que le vol d’un papillon, me renvoyait incendiaire, les effluves, fragrances épicées de la louve sensuelle qui m’avait invité.
Sa seule silhouette était source de lumière me renvoyant pourtant la puissance obscure de sa féminité.
Dans le coin de la pièce une psyché dormante, jouait les traductrices des courbes affolantes de mon surprenant et occulte modèle, galbes délictueux de plaisir assuré et de jouissance infernale !
Dans le miroir hanté par sa cambrure étreinte d’une serre taille lacé, l’objectif malicieux de mon regard mécanisé focalisait du reflet la croupe dévoilée.
Perverse dévotion que celle de capter les audacieuses pauses qu'à mon esprit lubrique, cruelle elle imposait. Mais je me prêtais avec application au but du rendez-vous, loin de toute perversion.
Je ne sortais pas indemne d’une telle séance, et apprivoisant ma fougue virile bien peu bienséante en de telles circonstances, je tentais une sortie du décor diabolique où elle m’avait induit en erreur.
Elle était femme mure mais pas à sociabiliser, un soupçon badine, juste un brin libertine.
Derrière un paravent, alors qu'elle se changeait, balançant ses dentelles par-dessus l’écran de bois et de papier, elle m’offrait dans les lueurs du soir, l’ombre chinoise de son corps dénudé.
« Restez-moi donc fidèle me criait-elle enfin ! Le jeu était osé, je dois bien l’avouer, mais vous avez gagné ! Il serait si dommage que vous me quittiez à présent ! »
De la louve en dentelle, la vamp ensorceleuse, il ne restait plus rien…
Une charmante femme vêtue d’une robe à pois, d’un petit blouson de cuir noir et de bottes cavalières m’entrainait par la main pour rejoindre l’extérieur.
Comme une prière, elle m’invitait à monter à califourchon sur sa moto, me promettant dans un rire enfantin, de m’offrir, dès note retour, son élixir érotique en son calice.
Son regard plein de malice me renvoyait le jeu de sa badinerie .Je glissais mes mains sous le tissus léger de sa petite robe à pois, savourais de mes doigts la douceur du grain de peau de ses cuisses nues. Elle en frissonnait avant de démarrer, m’enchainant à sa nuit qu'elle désirait coquine !
© 2011 Mysterieuse
Le plus BEAU de mes blogs préférés.
TU es délicieuse.
Plus que Mystérieuse,
tu es MERVEILLEUSE!
Et ta musiQue, coQuine, ensorceleuse!
A perfect lie iS perfect!
Comme TOi <3
Rédigé par : Ludie | 22 septembre 2011 à 19:58
Belle métamorphose de la louve lacée, en papillon d'été.
Baisers
Rédigé par : psganarel | 22 septembre 2011 à 22:40
A Psganarel:oh belle parabole ...baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 24 septembre 2011 à 23:29