Tes lèvres me brulent, ta bouche empourpre mes émotions
Pour un baiser, une morsure sur ma peau nue en dévotion
De la plus pure à la plus lubrique de tes pulsions
Lorsque ma peau éveille en toi quelque tension.
Ton âme exulte, c’est ton regard qui en témoigne
Sous l’impudeur de mes seins qui t’accompagne
Sur le chemin de mes désirs désordonnés
Au seul écho de ton approche érotisée.
Ton souffle répond à mes prières sensuelles
Il déraisonne, il convoitise mes dentelles,
Sans un seul mot, juste une étreinte suscitée,
Offre à mon corps, offre à mon sexe le feu sacré.
De ton hardiesse tu gratifies mon écrin assoiffé
Parcourant de ta langue mes ailes déployées
M’Infligeant en désordre châtiment et sentence
Pour la cupidité de ma concupiscence.
Tes doigts rejoignent ta bouche gourmande de mes fluides
Sondent la moiteur de mon étui sous tes audaces languides
Je sens la fièvre qui m’inonde, je sens le feu te consumer
Et la raideur de ton désir s’impatienter.
Je te désire, je te réclame, viens me baiser
Viens Bruler mon fourreau de ta lame acérée
Faire coulisser les charmes de ta virilité
Dans la tiédeur suave de ma féminité.
Nos lèvres brulent, nos bouches pactisent d’émotions
Dans la morsure de nos deux corps en immixtion
Le plaisir dure jusqu’à l’union de nos esprits
Dans une extase à la hauteur de nos folies
© 2011 Mysterieuse
"Je ne sais où va mon chemin
Mais je marche mieux quand ta main,
Tes doigts imbriqués dans les miens,
Enserre la mienne et mon destin"
Ces mots qui cognent à mon esprit,
C'est toi qui les avais écrits,
Et sur la route à chaque arrêt,
A ma mémoire ils s'imposaient.
J'avais pourtant imaginé
Les mille scénarios d'arrivée,
Mais ce sourire et ce baiser,
Sans un seul mot, m'ont désarmé.
Je n'avais pas franchi ton seuil
Qu'à l'instant je faisais mon deuil
De la douceur présupposée
Qu'il me faudrait pour t'amadouer...
Nous étions encore dans l'allée,
Que ta tornade a ravivé,
Sans même attendre un lieu propice,
Le puissant éclair de mes vices.
Sans parvenir jusqu'aux Bastides,
Sans même attendre que tu me guides,
Fendant tes fesses de cariatides,
J'ai percé ton calice avide.
Arquant ton corps sur mon bassin,
Ma peau déchirée par tes mains,
Et tes cuisses enserrant mes reins,
Mon pieu dévala ton ravin...
Puis embouchant ma tige énorme,
L'aspirant, la rendant difforme,
Pensant qu'il était temps déjà,
Tu voulus te gaver d'orgeat.
Madame, pas question de sirop !
Car à mon goût il est trop tôt !
Après l'endroit, il faut l'envers,
Sinon le jus sera trop vert !
Passant ma langue sur ton fourreau,
Glissant mes doigts jusqu'au plus haut,
Que ma colonne et son prépuce
Puisse accéder à ton anus !
Quand le diamètre fut adéquat,
Il ne fut plus question de doigts...
Ma hampe astiquée par ton vice
En ton enfer enfin se glisse...
Il aurait été égoïste
De jouir ailleurs qu'en ton calice.
Et qu'ainsi mon apothéose
N'accompagne pas ton overdose !
Je revins donc à ton Vénus,
Que je perce autant que je suce,
Et tes reins se mirent à trembler
Sous mes concentriques giclées!
Notre jouissance fut si extrême
Que ton calice, blanchi de crème,
Déferla, vague de cyprine,
Baptisant cette union divine !
Une fois nos corps devenus lourds,
Nous pensâmes à nous dire "Bonjour!"
Et dans un baiser suave et long,
Nous marchâmes jusqu'à la maison...
Silas...
Rédigé par : Silas, Chien d'Utopie | 26 mai 2011 à 18:23
A Silas:Un paysage provençal pour accueillir deux amants assoiffés... de plaisir ."Bonjour" Bel écho , très bel écho à la folie de mes délits
Rédigé par : Mystérieuse | 27 mai 2011 à 08:52