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« ENTRE-DEUX NUIT A CHICAGO ( LA SUITE ) | Accueil | LIBERTÉ FAROUCHE »

25 mai 2011

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Silas, Chien d'Utopie

"Je ne sais où va mon chemin
Mais je marche mieux quand ta main,
Tes doigts imbriqués dans les miens,
Enserre la mienne et mon destin"

Ces mots qui cognent à mon esprit,
C'est toi qui les avais écrits,
Et sur la route à chaque arrêt,
A ma mémoire ils s'imposaient.

J'avais pourtant imaginé
Les mille scénarios d'arrivée,
Mais ce sourire et ce baiser,
Sans un seul mot, m'ont désarmé.

Je n'avais pas franchi ton seuil
Qu'à l'instant je faisais mon deuil
De la douceur présupposée
Qu'il me faudrait pour t'amadouer...

Nous étions encore dans l'allée,
Que ta tornade a ravivé,
Sans même attendre un lieu propice,
Le puissant éclair de mes vices.

Sans parvenir jusqu'aux Bastides,
Sans même attendre que tu me guides,
Fendant tes fesses de cariatides,
J'ai percé ton calice avide.

Arquant ton corps sur mon bassin,
Ma peau déchirée par tes mains,
Et tes cuisses enserrant mes reins,
Mon pieu dévala ton ravin...

Puis embouchant ma tige énorme,
L'aspirant, la rendant difforme,
Pensant qu'il était temps déjà,
Tu voulus te gaver d'orgeat.

Madame, pas question de sirop !
Car à mon goût il est trop tôt !
Après l'endroit, il faut l'envers,
Sinon le jus sera trop vert !

Passant ma langue sur ton fourreau,
Glissant mes doigts jusqu'au plus haut,
Que ma colonne et son prépuce
Puisse accéder à ton anus !

Quand le diamètre fut adéquat,
Il ne fut plus question de doigts...
Ma hampe astiquée par ton vice
En ton enfer enfin se glisse...

Il aurait été égoïste
De jouir ailleurs qu'en ton calice.
Et qu'ainsi mon apothéose
N'accompagne pas ton overdose !

Je revins donc à ton Vénus,
Que je perce autant que je suce,
Et tes reins se mirent à trembler
Sous mes concentriques giclées!

Notre jouissance fut si extrême
Que ton calice, blanchi de crème,
Déferla, vague de cyprine,
Baptisant cette union divine !

Une fois nos corps devenus lourds,
Nous pensâmes à nous dire "Bonjour!"
Et dans un baiser suave et long,
Nous marchâmes jusqu'à la maison...

Silas...

Mystérieuse

A Silas:Un paysage provençal pour accueillir deux amants assoiffés... de plaisir ."Bonjour" Bel écho , très bel écho à la folie de mes délits

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