Les vagues arrivent, successives, dévastent tout, sur leur passage, m’emportent, me portent, puis m’abandonnent sur les rivages dévastés, par la puissance de leur effet.
Dans une lutte sensuelle, dans un combat sans précédent, avec mon corps, avec mon âme, à contre nage, contre courant sur une lame plus légère, je reconquiers toute la puissance de cette amorce extatique.
Mes reins se cambrent, mon corps exulte sous cette marée montante, mon âme gourmande ourdit une conspiration contre l’auteur du cataclysme imminent.
De mon regard, juste d'un trait fendu, j’enrobe le corps du cavalier qui est entrain d’éperonner mon sexe trempé de ses assauts.
Il y lit un pouvoir, une menace, pire un danger imminent, redouble de force ses audaces entre mes reins, en perversion, souffle sur ma peau virilement les mots désirs, les mots envies, des mots ardents et égrillards.
J’aime ses gestes en persuasion, nos silhouettes imbriquées, ses doux va et vient parfumés de lubricité, et cette vague naturelle qui donnent corps à nos désirs.
J’aime tant le regarder prendre du plaisir lorsqu’il assaille mon corps du sien, lorsqu’il inonde mon corps en transe d’un courant chaud, une fièvre si lubrique qu'’elle pourrait en un seul instant me submerger et m’engloutir
Un long partage de plaisir, des émotions si sensorielles m’emportent loin dans une contrée par nos seules étreintes architecturées.
Torturée de plaisir, dans une apostrophe vindicative, j’inverse les rôles de ses désirs, réclame son sexe entre mes lèvres, je veux que son orgasme devienne mien, en être l’auteur et en réclamer les droits.
Ma bouche se calque sur sa raideur, la sonde l’opprime puis la libère. Une de mes mains, la plus loquace, donne libre cours à mes désirs.
Sur cette queue en quête lubrique, ma main coulisse, cherche le complice de mon délit, vénère l’homme, adore l’amant si tolérant de mes supplices synergiques.
Dieu que je l’aime dans son plaisir, lorsque sa voix résonne de sa jouissance sous ma main lui donnant l’ardeur de ma présence en son essence lubriquement amoureuse, lorsque d’entre ses lèvres s’échappe en psalmodie mon prénom délicieusement murmuré.
Mon Dieu que je l’aime quand il jouit, lorsque sa semence entre mes doigts jaillit.
Sa sève brûlante, ma main comblée de son plaisir répandu, entre mes doigts, éclaboussant son ventre, m’ébranlent de plaisir.
J’en gémis, j’en jouis, tant il est beau dans son orgasme au masculin, si harmonieusement mien, pour mon plaisir et pour le sien.
Des yeux plissés érotisés, regards aimantés, sourires, baisers , éclats de rires …
Tant de plaisirs sont impossibles à décrire , juste les vivre et ne jamais les oublier , pour leur audace et leur beauté , leurs coups de Grace en clandestine séduction.
© 2011 Mysterieuse
Découvrir votre blog est un mystère qui se révèle avec le soleil de printemps.
Derrière le voile des brumes entre la rosée du matin et le soleil conquérant de cet après-midi, je vois des mots sublimes.
Ici un fétichiste du pied, de l'entrejambe, du bouton de fleur. Normal c'est le printemps
Rédigé par : Gentleman W. | 24 mars 2011 à 10:41
A Gentleman W.: je décèle en vous un amateur de féminité ...Oh combien je suis ravie de vous accueillir dans mon boudoir ...Des baisers
Rédigé par : Mystérieuse | 24 mars 2011 à 13:18