Sur le lit nos deux corps encore pantelants par trop d’épuisement de plaisir et de baise
Des vestiges sensuels jonchent les lattes du parquet alors que les murs de notre nid d’amour, résonnent encore des impudicités de nos mots en luxure, de nos rires dans nos gorges, éblouis que nous fûmes par tant de jouissance en nos chairs partagée.
Les miroirs renvoient de nous l’image d’un couple d’amants de plaisir assouvi, les yeux encore mis clos, de deux êtres dont la peau frissonnent encore constellée de murmures ondoyants, de spasmes érotiques, vestiges sensuels d’une étreinte diabolique.
J’aime la douceur de l’instant, ce silence amoureux se substituant aux feux de la tempête, quand ton sexe encore tiède de mon intimité, abandonne mon corps, comblé de mon plaisir, se love plus timide juste au creux de mes reins.
J’aime lorsque tes bras se referment sur moi, en un voile de douceur, lorsque ta respiration retrouve son oxygène et les battements de ton cœur leur cadence ordinaire. Alors je sais Amour, que de notre folie à s’aimer sans détour, tu gardes le sensuel, nos fragrances de baise par nos jeux engendrées. Tous nos sens en éveil récoltent le témoignage de notre fusionnelle étreinte.
J’aime lorsque tu roules entre les draps blancs froissés repu de ce charnel si fou qui nous a emportés.
Ma main s’égare encore sur ta queue abandonnée de cette raideur dont j’aime tant qu'’elle comble le feu de mes envies en mon étui ruisselant de cyprine et de foutre.
Tes yeux s’égarent encore sur ma croupe rougie par tes fessées morsures, remontent sur ma cambrure et ma taille enserrée dans cette délicieuse guêpière dont tu m’avais parée …
La vie reprend ses droits, nos deux vies parallèles …Tu te lèves …mes yeux suivent ta course …tes pas vers la salle de bain.
L’ombre d’une potence plane soudain sur moi, l’eau qui coule sur ton corps symbolise le mot fin.
Je n’aime pas quand tu t’habilles en cinq secondes, que tu allumes ta dernière blonde, que tu me regardes, que tu t’arraches à mon regard bleui par trop de jouissance , que tu poses un baiser sur mes lèvres encore empreinte du suc de tes envies , encore dans le plaisir de te sucer …encore …encore !
J’en veux encore …tu entrouvres la porte, appuies sur l’interrupteur de la cage d’escalier ! Le mécanisme de l’ascenseur bourdonne dans ma tête. J’entends des rires sur le palier, des frôlements, le chuintement de baisers échangés en catimini.
Mes yeux t’implorent, mon sexe bouillonne, tu déraisonnes, tu fermes la porte, tu viens d’entrer, jettes ta chemise sur le parquet …défais ton jeans …
Tu vas rater le dernier métro… et j’aime ça, te garder enfin avec moi toute une nuit !
Je t’aime !
© 2011 Mysterieuse
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